Le commandant du front nord israélien affirme que 500 combattants libanais ont été éliminés

Le chef du commandement nord de l'armée israélienne, le général Ori Gordin, a annoncé vendredi que l'armée avait neutralisé plus de 500 combattants au Liban au cours des neuf derniers mois, selon des propos rapporté par le Times of Israel. La majorité de ces victimes sont des membres du Hezbollah, a précisé le militaire.

« Nous avons déjà éliminé plus de 500 terroristes au Liban, la plupart d'entre eux appartenant au Hezbollah, et nous avons détruit des milliers de leurs infrastructures », a déclaré l'officier dans un discours s'adressant aux troupes de la brigade Golani stationnées dans le nord d'Israël. « Les habitants et les citoyens nous soutiennent ; notre attention et notre puissance de feu sont dirigées vers l'ennemi. Lorsque le moment sera venu de lancer une attaque, celle-ci sera décisive », a-t-il ajouté. 

Le Hezbollah a annoncé pour sa part avoir perdu 380 combattants depuis que les tensions se sont intensifiées au Liban-Sud dans le sillage de la guerre de Gaza, qui a éclaté le 8 octobre. La dernière annonce faisant état de la perte d'un combattant a été diffusée vendredi après-midi. Le total des victimes inclut les combattants du parti chiite tombés en Syrie sur cette même période. Le mouvement Amal, l'autre principale formation chiite libanaise aussi très présente au Liban-Sud, a perdu 10 de ses miliciens, contre 32 pour les différentes factions palestiniennes qui opèrent dans cette partie du Liban.

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Annonce de préparatifs

L'annonce du général Gordin intervient dans un contexte d'intensification des tensions à la frontière libano-israélienne, où les échanges de tirs sont quotidiens. Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne avait affirmé avoir « achevé les préparatifs d'une manœuvre terrestre de grande envergure au Liban ». Début juillet, la radio de l'armée israélienne avait aussi rapporté que la brigade régionale « HaHarim » (montagnes en hébreu) avait achevé des exercices d'entraînement comprenant des attaques au Liban, des combats dans des conditions complexes et des affrontements urbains.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est lui rendu cette semaine à Washington, où le président américain Joe Biden et la candidate démocrate à l'élection présidentielle Kamal Harris ont lancé un appel en faveur d'un accord de cessez-le-feu afin de désamorcer la guerre en cours.

 Le Conseil de sécurité de l’ONU doit pour sa part prendre bientôt une décision de proroger le mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), qui expire le 31 août prochain.