L’un des points de vote à Beyrouth, le Grand Lycée franco-libanais. Photo Raphaël Abdelnour
Le vote par internet au second tour des législatives françaises anticipées a débuté mercredi 3 juillet à midi, heure de Paris (13h à Beyrouth), et se déroulera jusqu’au jeudi 4 juillet à 18 heures, heure de Paris également. Pourtant, nombre d’électeurs français du Liban, qui appartient à la dixième circonscription des expatriés français et binationaux, sont dans l’impossibilité de voter en ligne, n’ayant pas reçu l’identifiant ou le mot de passe nécessaires. Malgré les directives disponibles sur le site diplomatie.gouv.fr, ils n’ont pas non plus réussi à faire la demande pour obtenir de nouveaux identifiants ou mots de passe. Ils avaient pourtant obtenu ces codes lors du premier tour dimanche dernier.
Selon des informations de l’ambassade de France au Liban, le problème a bien été observé, mais « nous n’avons aucune information sur l’origine de ce problème technique qui est hors de notre contrôle. Nous en avons toutefois informé les équipes techniques concernées à Paris », précise une source de l’ambassade. « Le problème pourrait bien être réglé avant la fermeture du portail de vote électronique. Le cas échéant, les électeurs recevront leurs codes et réussiront à voter en ligne », selon l’ambassade. « Autrement, ils n’auront d’autre choix que de se rendre aux urnes dimanche », a-t-elle conclu, en ce jour historique pour la France, après la dissolution par le président Emmanuel Macron de l'Assemblée nationale le 9 juin dernier après les élections européennes qui ont vu le Rassemblement national (extrême droite) largement emporter les suffrages
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Le 7 juillet donc, huit bureaux de vote seront ouverts à Beyrouth de 8 à 18 heures, au campus de l’ambassade de France et au Grand Lycée franco-libanais. A l'issue du premier tour, deux candidates sont toujours en lice pour l’unique siège de cette circonscription qui comprend aussi l’Arabie Saoudite, Bahreïn, les Émirats Arabes Unis, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Koweit, Oman, Qatar, la Syrie et le Yémen, avec un total de 113 855 électeurs inscrits.
La candidate socialiste Elsa Di Meo (Nouveau front populaire, alliance des gauches) était en tête de la circonscription lors du premier tour, avec 11 651 votes, soit 32,52 % des voix. Au Liban, elle a obtenu 1 399 votes (26,16 % des voix). La candidate et députée sortante Amélia Lakrafi (Ensemble ! Majorité présidentielle) la talonne de près avec 11 398 votes, soit 31,82 % du total, dont 1 200 voix au Liban (22,44 % des voix). Enfin, sur 18 751 électeurs inscrits au Liban, majoritairement des binationaux, seuls 5 436 ont voté lors du premier tour, soit un peu moins de 29 % des inscrits, selon les chiffres officiels obtenus auprès du site des élections législatives en France.
Ahhhh le fameux Mélenchon qui ressort à toutes les sauces ! Di Méo est autant melenchoniste que Lakrafi est lepeniste. Nous n'avons aucun candidat des extrêmes dans ce second tour, simplement une députée macroniste sortante qui ne sera en aucun cas dans un groupe majoritaire à l'assemblée (et qui a le (mauvais) bilan qu'on connait, qui a toujours habité Paris, qui...), et une candidate NFP issue du PS qui a une grosse expérience comme opposante à l'extrême droite (et qui habite dans la circonscription). Quel choix difficile.
14 h 04, le 06 juillet 2024