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Économie - Start-up

Cofondée et dirigée par deux Libanais, Stake lève 14 millions de dollars

Si la plateforme comptait quelque 42 000 utilisateurs mi-2022, elle en revendique aujourd’hui plus de 500 000.

Cofondée et dirigée par deux Libanais, Stake lève 14 millions de dollars

Les trois cofondateurs de la start-up Stake, Rami Tabbara (g.), Ricardo Brizido (c.) et Manar Mahmassani (d.). Photo fournie par Stake.

Cofondée et codirigée par deux Libanais – Rami Tabbara et Manar Mahmassani –, aux côtés d’un troisième cofondateur portugais – Ricardo Brizido –, la plateforme Stake a annoncé lundi avoir levé 14 millions de dollars en investissement de Série A, auprès des fonds régionaux MEVP, Wa'ed Ventures, Mubadala Investment Company et Republic. Cette enveloppe s’ajoute aux plus de 12 millions de dollars déjà récoltés lors de deux tours précédents (4 millions de dollars en juin 2021 et plus de 8 millions de dollars en août 2022).

Basée à Dubaï, la start-up permet à des personnes installées partout dans le monde d’investir dans l’immobilier, en leur proposant d’acheter des parts – et non l’intégralité – de biens immobiliers dans des propriétés présélectionnées, en fonction de leur emplacement, de leur valeur locative et de leur potentiel d'appréciation à long terme. Ces unités seront ensuite louées et chaque individu recevra une rémunération mensuelle relative au montant investi. En revanche, et dans l’éventualité où le bien sera vendu après une plus-value, la somme totale sera distribuée aux investisseurs en fonction des parts de chacun.

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Avec un ticket minimum équivalent à moins de 140 dollars, l’objectif de la start-up est de rendre accessible l’investissement dans l’immobilier à un grand public. Outre ce faible investissement minimum requis, Rami Tabbara mettait en avant, lors d’un précédent entretien accordé à L'Orient-Le Jour, « la possibilité de faire des achats en moins de 3 minutes, tout en évitant de se tracasser avec la paperasse et toutes les procédures administratives requises normalement pour l’achat d’un bien, et dont nous nous occupons ». Et cela plaît. Si la plateforme comptait quelque 42 000 utilisateurs en août 2022, elle en revendique aujourd’hui « plus de 500 000 », selon le communiqué de presse publié pour l’occasion.

Depuis son lancement en 2021, Stake précise avoir vendu plus de 200 propriétés, estimées à 355 millions de dirhams émiratis (l’équivalent de 96,6 millions de dollars), avec plus de 50 % des investisseurs venant de l'extérieur des Émirats arabes unis.

Présente pour le moment uniquement aux Émirats, Stake compte utiliser cet investissement pour y élargir encore plus sa présence et pour s’implanter aussi en Arabie saoudite, de sorte à devenir « la première plateforme à offrir aux particuliers en dehors du royaume la possibilité d'investir dans des opportunités immobilières en Arabie saoudite », selon ce même communiqué.

Cofondée et codirigée par deux Libanais – Rami Tabbara et Manar Mahmassani –, aux côtés d’un troisième cofondateur portugais – Ricardo Brizido –, la plateforme Stake a annoncé lundi avoir levé 14 millions de dollars en investissement de Série A, auprès des fonds régionaux MEVP, Wa'ed Ventures, Mubadala Investment Company et Republic. Cette enveloppe s’ajoute aux plus de 12 millions de dollars déjà récoltés lors de deux tours précédents (4 millions de dollars en juin 2021 et plus de 8 millions de dollars en août 2022).Basée à Dubaï, la start-up permet à des personnes installées partout dans le monde d’investir dans l’immobilier, en leur proposant d’acheter des parts – et non l’intégralité – de biens immobiliers dans des propriétés présélectionnées, en fonction de leur emplacement, de...
commentaires (1)

Idée très originale et répondant bien à une logique d'investissement populaire. Bravo. Merci aux EAU et à l'Arabie d'avoir donné leur chance aux strart up libanaises et reconnu le talent des libanais. A l'opposé la clique au pouvoir à Beyrouth a volé leurs économies et celles de leurs parents. Les libanais ne méritent pas les mafieux qui les gouvernent.

Moi

12 h 51, le 11 juin 2024

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Commentaires (1)

  • Idée très originale et répondant bien à une logique d'investissement populaire. Bravo. Merci aux EAU et à l'Arabie d'avoir donné leur chance aux strart up libanaises et reconnu le talent des libanais. A l'opposé la clique au pouvoir à Beyrouth a volé leurs économies et celles de leurs parents. Les libanais ne méritent pas les mafieux qui les gouvernent.

    Moi

    12 h 51, le 11 juin 2024

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