Quand l’Arabie saoudite brise la glace avec le Hezbollah

« Les condoléances ne servent pas à ressusciter les défunts, mais à entretenir la confiance entre les vivants », dit un dicton ivoirien. Mercredi, l’ambassade iranienne à Beyrouth a ouvert ses portes pour accueillir les figures politiques et médiatiques souhaitant présenter leurs condoléances après la mort du président Ebrahim Raïssi et son chef de la diplomatie Hussein Amir-Abdollahian dans un crash d’hélicoptère dimanche. Parmi les figures ayant fait le déplacement jeudi, on compte l’ambassadeur saoudien Walid Boukhari. En soi, la démarche n’est pas surprenante, les Iraniens et les Saoudiens ayant repris langue depuis l’accord de réconciliation de mars 2023. M. Boukhari et son homologue iranien Mojtaba Amani se sont, depuis, rencontrés à plusieurs reprises. Sauf que, à l’ambassade iranienne, le diplomate saoudien a discuté avec nul...