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Moyen-Orient - Syrie

Affaire Dabbagh, jour 1 du procès : « La torture n'est pas là pour faire parler »

Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud sont jugés par défaut en France pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « délits de guerre».

Affaire Dabbagh, jour 1 du procès : « La torture n'est pas là pour faire parler »

Le palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité. Photo d'illustration AFP

C’est l’histoire d’un long tunnel. D’un long tunnel très sombre dans lequel un rai de lumière commence tout juste à s’insinuer. Mardi dans la matinée s’est ouvert devant la cour d’assises de Paris un procès inédit, le premier organisé en France sur les crimes du régime de Bachar el-Assad. Trois hauts responsables syriens - Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud - sont soupçonnés d’avoir joué un rôle dans l’arrestation et la disparition en novembre 2013 de deux Franco-Syriens, Mazen Dabbagh et son fils Patrick Dabbagh. Le trio est jugé pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « délits de guerre ». Certes, le box était vide en ce mardi historique. Ce n’est pas le genre de la maison Assad que d’accepter de se mettre en accusation. Mais la salle, elle, était pleine. Et l’émotion palpable. Car l’enjeu est double. Deux...
C’est l’histoire d’un long tunnel. D’un long tunnel très sombre dans lequel un rai de lumière commence tout juste à s’insinuer. Mardi dans la matinée s’est ouvert devant la cour d’assises de Paris un procès inédit, le premier organisé en France sur les crimes du régime de Bachar el-Assad. Trois hauts responsables syriens - Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud - sont soupçonnés d’avoir joué un rôle dans l’arrestation et la disparition en novembre 2013 de deux Franco-Syriens, Mazen Dabbagh et son fils Patrick Dabbagh. Le trio est jugé pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « délits de guerre ». Certes, le box était vide en ce mardi historique. Ce n’est pas le genre de la maison Assad que d’accepter de se mettre en accusation. Mais la salle, elle, était pleine. Et...
commentaires (2)

""…notamment en France, à ne pas comprendre la culture religieuse dans les sociétés musulmanes"", en effet difficile à comprendre la définition baasiste de la laïcité. La laïcité selon eux est un bluff politique pour des dirigeants de confessions minoritaires… Même l’arabo-musulman le plus convaincu de laïcité affiche ses origines confessionnelles…

Charles Fayad

11 h 32, le 22 mai 2024

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Commentaires (2)

  • ""…notamment en France, à ne pas comprendre la culture religieuse dans les sociétés musulmanes"", en effet difficile à comprendre la définition baasiste de la laïcité. La laïcité selon eux est un bluff politique pour des dirigeants de confessions minoritaires… Même l’arabo-musulman le plus convaincu de laïcité affiche ses origines confessionnelles…

    Charles Fayad

    11 h 32, le 22 mai 2024

  • Des bonnes répliques digne d’un film français, c’est du pur Audiard : ""IL PARLE LAÏC, MAIS AGIT CONFESSIONNEL"" ou bien plus percutant : ""L’OPPOSITION DOIT ETRE MINI-JUPE JOHNNIE WALKER POUR ETRE ACCEPTEE"". Et personne dans la salle n’a pas montré un sourire. Vu les circonstances, mieux vaut ne pas en rire. "Mini-jupe, Johnny Walker" veut dire soumission. Mais que pense les féministes à Paris de ces propos ?

    Charles Fayad

    11 h 17, le 22 mai 2024

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