Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.
Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
Nouveau point de situation au Liban-Sud :
Le Hezbollah a communiqué sur deux nouvelles attaques : le parti chiite affirme avoir ciblé un groupe de soldats israélien dans la forêt de Natu’a (au sud de Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil) ; il a aussi ciblé un autre groupe de soldats au niveau de Har Adir, au sud de Rmeich, Bint Jbeil).
Depuis l'élimination mardi soir par Israël de Taleb Abdallah, l'un des principaux chefs du Hezbollah, les frappes lancées par le parti chiite contre des positions israéliennes s'enchaînent... et ne se ressemblent pas.
Retour (en carte) sur 48 heures de frappes multiples et qualitatives du parti chiite.
La France a annoncé l'octroi d'une aide budgétaire d'urgence sous forme d'un don de huit millions d'euros à l'Autorité palestinienne, en proie à une crise financière qui inquiète les chancelleries occidentales.
"Alors que l'ensemble des Palestiniens (est) touché par la crise, cet appui budgétaire contribuera au paiement des salaires de l'Autorité palestinienne, notamment du ministère de la Santé", indique un communiqué du consulat général de France à Jérusalem.
Dernier point sur la situation à la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'israël :
* Le Hezbollah a revendiqué deux attaques : une première à 19h30 sur un groupe de soldats israéliens dans les bois de Dovev, au sud de Yaroun (caza de Bint Jbeil) avec des roquettes ; et une seconde à 20h sur un autre groupe de soldats cette fois à proximité de Ramtha et de Samaka, dans les collines contestées de Kfarchouba (au niveau du caza de Hasbaya).
Le ministère libanais de la Santé a publié son dernier bilan de la guerre au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël, couvrant la période allant du 8 octobre 2023 – début des échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah à la frontière, au lendemain du début du conflit à Gaza - au 11 juin 2024.
Il comptabilise 1.686 victimes, entre tués et blessés, précisément 414 tués et 410 blessés qui ont dû être hospitalisés.

Une infographie diffusée par le Hezbollah.
Le Hezbollah a dressé un bilan des « opérations militaires » qu'il a entreprises contre Israël entre le 8 octobre 2023 et le 13 juin 2024 à 14 h.
Le Hezbollah a annoncé que ses combattants ont "ciblé un déploiement de soldats ennemis dans la vallée de Yar'oun (face à Yaroun dans le caza de Bint Jbeil) avec des missiles guidés". Il affirme avoir "fait un mort et un blessé".
Nouveau point sur la situation au Liban-Sud :
* Le Hezbollah a déclaré avoir pris pour cible à 17h30 un véhicule militaire israélien de type Humvee, au centre de la localité israélienne d'al-Nabi Yusha, le détruisant et faisant des victimes.
* Le Hezbollah a déclaré avoir pris pour cible le site de Roueissat Al-Qarn à 17h50 dans les fermes contestées de Chebaa avec des missiles.
Derniers développements au Liban-Sud :
* Le Hezbollah a annoncé qu'il avait pris pour cible à 16h le site de Ramtha dans les collines contestées de Kfarchouba "avec des armes adéquates".
* Le parti chiite a aussi déclaré avoir lancé "une attaque aérienne avec un escadron de drones d'assaut sur la base de Mishar, ciblant les centres de renseignement à l'intérieur". Il dit aussi avoir lancé simultanément, une autre attaque aérienne avec un escadron de drones d'assaut sur la caserne de Katsavia.
* L'aviation de l'armée israélienne a bombardé la zone allant de la localité de Aychiyé à celle de Mahmoudiyé, dans le caza de Jezzine, selon une source sécuritaire. Il s'agit d'une zone assez éloignée de la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'Israël.
Un navire marchand a pris feu après avoir été attaqué au large du Yémen, a indiqué jeudi l'agence de sécurité maritime britannique UKMTO, au lendemain d'une autre attaque qui a endommagé un bateau naviguant dans la même zone.
Le navire a été touché par "deux projectiles , ce qui a provoqué un incendie à bord", a déclaré l'UKMTO.
D'après la société de sécurité Ambrey, le navire a été touché par un missile dans le golfe d'Aden, au large du sud du Yémen.
"Il est conseillé aux navires marchands de se tenir à l'écart du navire touché et d'interrompre les mouvements de l'équipage sur le pont", a déclaré Ambrey, ajoutant que le navire "correspondait au profil (ciblé généralement) par les houthis ".
Le président turc Tayyip Erdogan a appelé jeudi les membres du Conseil de sécurité des Nations unies, en particulier les États-Unis, à faire pression sur Israël pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza, après que le Conseil a soutenu une proposition américaine en début de semaine.
S'exprimant à Madrid aux côtés du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, M. Erdogan a déclaré qu'Ankara accueillait favorablement toute proposition de cessez-le-feu qui mettrait fin à la guerre à Gaza, ajoutant que la position de Washington sur les opérations d'Israël dans cette région était « vraiment dérangeante » pour la Turquie.
Lors d'une réunion ce jeudi, le bloc parlementaire du Hezbollah a considéré que les "frères de la résistance à Gaza", périphrase désignant le Hamas, étaient les "mieux placés" pour évaluer les bénéfices de la proposition de cessez-le-feu présentée par les États-Unis, et les avantages qu'ils auraient à en tirer.
"Ils savent que la préoccupation de l'administration américaine ne trompe personne sur son engagement permanent, son soutien à l'ennemi sioniste et son parrainage de son terrorisme et de ses crimes à Gaza, au Liban et dans toute notre région arabe et islamique" a encore déclaré le bloc dans un communiqué relayé par le parti chiite.
Dans une réponse transmise cette semaine aux reponsables amércains, le Hamas a demandé certains changements qu'il juge "peu significatifs" à la proposition de Washington. L'administration américaine a considéré de son côté que "certains changements" réclamés par le Hamas étaient "réalisables, d'autres pas".
Nouvelle mise à jour sur la situation au Liban-Sud :
* Israël a bombardé avec des munitions au phosphore blanc la partie est de Yahmar (caza de Nabatiyé), au nord du fleuve Litani, Deir Siriane (Marjayoun) et la périphérie du village de Taybé (Marjayoun), selon des témoignages d'habitants.
* Israël a bombardé la périphérie de Halta (Hasbaya) et les fermes contestées de Chebaa, touchant une maison dans la région, sans faire de victimes, ont encore indiqué des locaux.
⚡ Toujours au Liban-Sud :
* Des avions de guerre israéliens ont attaqué avec trois missiles la ville de Deir Saryan, (caza de Marjeyoun), ont indiqué des habitants à notre correspondant.
* Une source du Hezbollah a déclaré à Al Jazeera qu'environ 30 drones et 150 roquettes avaient été tirés lors du dernier barrage contre le nord d'Israël, en réponse à l'assassinat mercredi d'un haut commandant du Hezbollah. Cette attaque est la plus importante du Hezbollah depuis le 8 octobre, a déclaré la source.
Toujours selon la source, le Hezbollah a frappé plus de dix cibles militaires à la frontière nord d'Israël jeudi après-midi, y compris des cibles de renseignement liées à l'assassinat de ses responsables.
⚡ Toujours au Liban-Sud :
* Le Hezbollah a lancé plusieurs attaques simultanées avec des missiles Katioucha et Falaq ainsi que des drones, "six" casernes et sites militaires israéliens : la caserne al-Zaoura, la caserne Kaila, la caserne Yoav, la base Katsavia, la base de Nafah, et le bataillon du Sahel à Beth Hallel.
* Simultanément, à l'aide de plusieurs escadrons de drones d'assaut, les chasseurs de l'armée de l'air du Hezbollah ont attaqué "avec succès" la base de Dadou (siège du commandement de la région nord), la base de Mishar (siège de la principale unité de renseignement de la région nord chargée des missions d'assassinat) et la caserne de Katsavia (siège de la septième brigade blindée de la 210e division du Golan).
Nouveau point sur la situation au Liban-Sud où les échanges de tirs s'intensifient entre le Hezbollah et Israël :
* Israël a bombardé la zone d'al-Ghaba, ainsi que la zone entre Naqa'a et Karhaboun, près de la localité de Aïtaroun (caza de Bint Jbeil) avec des munitions incendiaires, selon des témoins sur place.
* Des avions militaires israéliens ont survolé à basse altitude plusieurs villages du Liban-Sud à la suite de tirs de roquettes en provenance du Liban.
* Des secouristes de l'association des scouts d'al-Rissala, affiliés au mouvement Amal, ont aidé à éteindre un incendie provoqué par la frappe précédente sur la localité de Haris (Bint Jbeil).
Le porte-parole du gouvernement israélien David Mencer déclare que le Liban, le Hezbollah et l'Iran portent l'entière responsabilité de l'embrasement de la frontière et a laissé entendre qu'une escalade pourrait être en cours.
"Le Liban et le Hezbollah, sous l'égide de l'Iran, portent l'entière responsabilité de la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord (d'Israël)", a plus précisément déclaré David Mencer. "Que ce soit par des efforts diplomatiques ou par d'autres moyens, Israël rétablira la sécurité à sa frontière septentrionale", a-t-il ajouté.
Les États-Unis sont très préoccupés par le fait que les hostilités à la frontière israélo-libanaise pourraient dégénérer en une véritable guerre, a déclaré un haut fonctionnaire américain, cité par Reuters
Il a ajouté que des dispositions spécifiques en matière de sécurité sont nécessaires pour la région et qu'un cessez-le-feu à Gaza n'est pas suffisant.
« Nous avons eu des conversations constantes et urgentes à différents moments avec Israël et le Liban au cours des huit derniers mois, depuis le tout début de cette crise [...] afin d'éviter qu'elle ne se transforme en une guerre totale qui pourrait avoir des implications ailleurs dans la région », a déclaré le responsable, avant de conclure : "Le retour au statu quo du 6 octobre au Liban n'est pas une option acceptable ou viable."
La situation au Liban-Sud depuis ce matin :
- Israël a bombardé avec des obus d'artillerie les environs de Wazzani et Chebaa (caza de Hasbaya), selon des témoins.
- Des roquettes et des drones ont été lancés du Liban-Sud vers des positions israéliennes, selon des sources sécuritaires. Ces frappes n'ont pas été immédiatement revendiquées. Le Haaretz a de son côté annoncé plusieurs sirènes d'alerte dans le nord d'Israël, notamment à Safed et sur le plateau contesté du Golan
- Selon une source sécuritaire et des témoins, plusieurs raids aériens ont visé Haris (Bint Jbeil), une zone entre Kantara et Wadi Houjeir (Marjayoun), Horch Barakat et une forêt proche de Marjayoun. Cette dernière frappe a provoqué un incendie dans le bois de pin. La périphérie de Jabal Rihane, dans le caza de Jezzine, a également été ciblée.
Le chef de la diplomatie irakienne a mis en garde contre le "danger" d'une expansion du conflit dans le sud du Liban, en recevant à Bagdad son homologue iranien qui a lui aussi réitéré le refus de voir la guerre à Gaza enflammer tout le Moyen-Orient.
En recevant jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri, le chef de la diplomatie irakienne, Fouad Hussein, a assuré que leurs discussions avaient porté sur les "signaux dangereux" faisant planer la menace "d'une possible attaque sur le sud du Liban, et l'expansion de la guerre au Liban".
"Si le sud du Liban est attaqué, cela affectera toute la région. L'expansion de la guerre est un danger, non seulement pour le Liban mais pour toute la région", a averti M. Hussein, lors d'un point presse.
Tous les détails des déclarations d'Ali Bagheri et Fouad Hussein ici.
Le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, territoire contrôlé par le Hamas, a annoncé un nouveau bilan de 37.232 morts depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a plus de huit mois.
Au moins 30 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, précise un communiqué ajoutant que 85.037 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
"L'État d'Israël, dont les forces de réserve et régulières sont usées jusqu'à l'os, n'est pas vraiment en mesure de déclencher une nouvelle longue guerre dans le Nord", à la frontière avec le Liban, a déclaré le nouveau chef du parti travailliste israélien, Yair Golan, selon des médias israéliens.
Les citoyens israéliens qui ont effectué leur service militaire obligatoire sont affectés à la force de réserve de l'armée afin de fournir des renforts en cas de besoin. Le gouvernement a proposé à plusieurs reprises de modifier les lois encadrant cette mobilisation, pour allonger la durée du service régulier ou le nombre de conscrits, alors que des informations circulent régulièrement sur des pénuries de militaires, sur fond de guerre à Gaza.
Contrairement à Yair Golan, le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et le ministre des finances, Bezalel Smotrich, tous deux d'extrême droite, ont récemment appelé à étendre la guerre à Gaza et à envahir le Liban-Sud.
Alors que les sirènes d'alerte ont retenti à plusieurs reprises depuis ce matin dans le nord d'Israël, le Hezbollah a revendiqué sa première opération de la journée, contre le site israélien de "Rahab", situé face à Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil. Les combattants du parti chiite ont visé, selon un communiqué, cette position au moyen "d'armes automatiques et d'obus d'artillerie" à 8h.
"Au 9 juin, plus de 330 000 tonnes de déchets se sont accumulées dans ou près des zones peuplées à travers Gaza, posant des risques catastrophiques pour l'environnement et la santé", a déclaré l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans un post sur X. "Les enfants fouillent dans les ordures quotidiennement."
L'agence a réitéré dans ce contexte son appel à un "accès humanitaire sans entrave" à l'enclave palestinienne et à un cessez-le-feu immédiat "pour restaurer des conditions de vie humaines".
L'armée israélienne a pour sa part indiqué avoir "attaqué des infrastructures terroristes et des bâtiments utilisés à des fins militaires dans le sud du Liban" durant la nuit, selon une déclaration rapportées par Haaretz, sans plus de précisions sur les localités visées. Et selon le média israélien, les sirènes d'alarme ont retenti à plusieurs reprises dans le nord de l'Etat hébreu en raison de "potentielles infiltrations aériennes". Aucune frappe sur le nord d'Israël n'a jusqu'à présent été revendiquée.
La Défense civile des Scouts al-Rissala a par ailleurs déclaré avoir pris part à plusieurs opérations de sauvetage dans la nuit. Ces volontaires ont annoncé avoir éteint un incendie déclenché par une frappe sur Markaba (caza de Marjeyoun) et un autre feu déclenché par des frappes au phosphore blanc à Azziyé (Tyr). A 23h, les Scouts ont dit avoir pris part à des opérations de secours après une frappe survenue plus tôt sur Yater (Bint Jbeil) et transporté des blessés à l’hôpital.
- Après minuit, deux frappes ont été effectuées par des drones israéliens sur une habitation à Aïnata (Bint Jbeil) ainsi que sur une zone entre Aïtaroun et Bint Jbeil. Un civil a été blessé à Aïnata et transporté à l’hôpital par des volontaires des Scouts al- Rissala (du mouvement Amal).
La situation au Liban-Sud au cours de la nuit :
- Selon des sources sécuritaires citées par notre correspondant, l’armée israélienne a effectué, mercredi à 22h, un ratissage à l’arme automatique en direction de Aïtaroun (Bint Jbeil).
- A minuit, des avions de chasse israéliens ont effectué deux frappes successives sur Aïta el-Chaab (Bint Jbeil), et lancé des bombes éclairantes au-dessus de Jebbine, Chihine et Boustane (caza de Tyr). Des drones ont également survolé des villages de la région de Zahrani.
Au Liban-Sud, où la journée de hier a été marquée par la mort d'un commandant du Hezbollah et par une série de frappes de riposte lancées par le parti chiite :
- Des avions de l’armée israélienne ont survolé à 8h plusieurs régions du Sud jusqu’à la ville de Saïda, selon notre correspondant dans la région. Ces avions ont franchi le mur du son lors de leur passage au-dessus des cazas de Nabatiyé et Marjeyoun, ainsi qu’au-dessus des régions de Jabal al-Rihane (caza de Jezzine) et Iqlim al Touffah (Nabatiyé).
- Des drones israéliens ont par ailleurs été repérés au-dessus de certains villages au nord du Litani.
Concernant la proposition de cessez-le-feu présentée par les États-Unis, un haut responsable du Hamas a indiqué à Reuters que les changements demandés par le groupe sont « peu significatifs » et comprennent le retrait complet des troupes israéliennes de la bande de Gaza.
Le responsable du Hamas a ajouté que l'organisation exigeait de sélectionner une liste de 100 Palestiniens condamnés à de longues peines qui seraient libérés des prisons israéliennes, la levée du blocus israélien sur Gaza et l'autorisation de la libre circulation des personnes et des biens dans l'enclave, ainsi que trois « phases interconnectées et continues » de cessez-le-feu.
En mer Rouge, les rebelles yéménites houthis ont revendiqué hier soir une attaque en mer Rouge contre un navire commercial de propriété grecque, qui a « provoqué de graves inondations » et des dégâts à bord selon l'armée américaine.
Dans un communiqué, les houthis ont dit avoir mené une « opération militaire ciblant le navire Tutor en mer Rouge, en utilisant un drone maritime, des drones aériens et des missiles balistiques ». Plus tôt, la société de sécurité Ambrey et l'agence de sécurité maritime britannique UKMTO avaient indiqué qu'un navire marchand avait lancé un appel de détresse mercredi après avoir été touché en mer Rouge, au large du Yémen.
Plus d'informations ici.
L'ONU s'inquiète des risques de famine à Gaza, où au moins 1,7 million de Palestiniens, sur environ 2,4 millions d'habitants, ont été déplacés à plusieurs reprises par la guerre. Plus de 8.000 enfants âgés de moins de cinq ans ont été soignés à Gaza pour malnutrition aiguë, "dont 1.600 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère" et 28 sont morts, a révélé l'Organisation mondiale de la santé.
A Genève, une commission d'enquête de l'ONU a estimé qu'Israël était responsable de "crimes contre l'humanité", notamment pour "extermination", dans le territoire palestinien. Elle a aussi accusé les autorités israéliennes et sept groupes armés palestiniens, dont le Hamas, de crimes de guerre.
Selon une source proche des discussions, la réponse du Hamas contient des "amendements" au plan annoncé par Joe Biden, "notamment un calendrier pour un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de Gaza".
Le secrétaire d'État américain "continue de parler de l'accord d'Israël à la dernière proposition (de cessez-le-feu), mais nous n'avons entendu aucun responsable israélien s'exprimer à ce sujet", a plus tard indiqué le Hamas dans un communiqué. "Dans ce contexte, nous appelons M. Blinken et le gouvernement Biden à faire pression directement" sur Israël, a ajouté le mouvement.
Le contenu de la réponse du Hamas n'a pas été révélé, mais M. Blinken a déclaré à Doha que "certains changements" réclamés par le Hamas étaient "réalisables, d'autres pas". "Je pense que ce fossé peut être comblé", a-t-il ajouté.
M. Blinken a aussi affirmé que les États-Unis présenteraient "dans les semaines à venir les éléments clés" pour l'après-guerre, "y compris des idées concrètes sur la manière de gérer la gouvernance, la sécurité et la reconstruction" à Gaza.
"Le Hamas ne voit pas que nous sommes fatigués ? Nous sommes morts, détruits (…) La guerre doit cesser à n'importe quel prix. Nous n'en pouvons plus", a lancé à l'AFP Abou Chaker, un habitant de Gaza-Ville dans le nord du territoire assiégé par l'armée israélienne.
"Assez ! nous sommes exténués ! Chaque jour nous sommes forcés à nous déplacer. Nos enfants sont privés de nourriture et d'eau", s'est écrié Ezzedine al-Belbissi du camp de Bureij (centre).
Mardi, le Hamas a annoncé avoir remis au Qatar et à l'Égypte sa réponse au plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden. Ce plan prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages retenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël, et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.
Concluant à Doha une tournée dans quatre pays de la région dont Israël, M. Blinken a affirmé que son pays travaillerait avec les autres pays médiateurs - Qatar et Égypte -, afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu. "Plus cela (la guerre) dure, plus les gens souffriront, et il est temps de cesser les marchandages", a-t-il dit.
L'armée israélienne pilonne ce matin le sud de la bande de Gaza après une tournée au Moyen-Orient du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken qui cherche à arracher un accord de cessez-le feu entre Israël et le Hamas.
Une équipe de l'AFP a fait état aux premières heures d'intenses tirs d'artillerie et de frappes par des hélicoptères israéliens dans le secteur de Rafah, à la pointe sud du territoire, près de la frontière avec l'Egypte.
Bonjour !
Nous sommes au 251e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit également du 250e jour depuis l'ouverture d'un front au Liban-Sud entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Retrouvez ici notre couverture en direct du conflit et ses répercussions dans la région.
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