« Quand on a reparlé d’un cessez-le-feu, mes sœurs et moi avons commencé à faire nos bagages dans l’espoir de retourner bientôt chez nous, dans le nord de Gaza », raconte Raheel Shareef, réfugiée à Rafah depuis décembre dernier. « Nous étions alors loin de nous douter que nous étions sur le point d’entamer un nouveau déplacement », souffle la jeune femme de 27 ans. Alors que le Hamas dit finalement accepter lundi 6 mai l’offre de trêve présentée par les médiateurs égypto-qataris, l’armée israélienne persiste à lancer son opération militaire sur la ville du sud de l’enclave, ayant diffusé des messages sur les réseaux sociaux et largué des tracts le matin même pour ordonner l’évacuation de l’est de la localité. Des centaines de milliers de Gazaouis sont appelés à trouver refuge dans la « zone humanitaire élargie d’al-Mawasi », un peu plus...