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Agenda - Patrimoine

Visites guidées de la résidence de l’ambassadeur du Brésil au Liban

Visites guidées de la résidence de l’ambassadeur du Brésil au Liban

Sculpture par Bruno Giorgi et mur monumental à la résidence de l’ambassadeur du Brésil. Photo Ivana Diniz

Pour la seconde année consécutive, la résidence de l’ambassadeur du Brésil au Liban sera ouverte à des visites guidées, les 13 et 17 mai, axées sur le patrimoine historique.

La résidence de l’ambassadeur du Brésil au Liban incarne le lien profond entre les deux pays et leurs peuples. Située dans un quartier nommé « Brasília » en l’honneur de la capitale du Brésil, elle a été inaugurée en 1960. La première pierre de la résidence a été posée en 1959 par le général Fouad Chéhab, alors président de la République libanaise. Depuis, elle a été témoin de nombreux événements marquants de l’histoire du pays, notamment le bombardement du palais présidentiel de Baabda en 1990, qui a provoqué d’importants dégâts à l’édifice, y compris la sculpture du jardin.

Conçue par le célèbre architecte brésilien Olavo Redig de Campos, la résidence a été construite sous la direction de l’ingénieur-architecte libanais Georges Jurdak, avec une contribution-clef d’artisans et de fournisseurs locaux. Elle allie des éléments typiques du modernisme brésilien, tels que le béton, les brise-soleil et le carrelage mural, au style personnel de Campos, ancré dans la rigueur géométrique et le respect des caractéristiques originales du terrain et de la culture locale. L’influence du Moyen-Orient y est subtilement intégrée à travers les formes géométriques des carreaux et dans le rôle important que joue le patio/jardin intérieur dans le projet. Le jardin est rehaussé par l’œuvre d’un autre grand nom du modernisme brésilien : une sculpture abstraite en marbre blanc de Bruno Giorgi.

Redig de Campos a dirigé le service de Conservation du patrimoine du ministère des Affaires étrangères du Brésil de 1946 à 1976. Outre au Liban, il a conçu entre autres œuvres importantes la résidence de l’ambassadeur du Brésil à Dakar, les ambassades du Brésil à Buenos Aires, Lima et Washington, ainsi que le Monument aux soldats de Pistoia en Italie).

Quant aux sculptures publiques de Bruno Giorgi, elles sont devenues des œuvres emblématiques : Candangos, du nom des ouvriers qui ont construit Brasília, est située sur la place principale de la ville ; Meteor, miroir d’eau du palais Itamaraty, est devenu le symbole du ministère des Affaires étrangères du Brésil.

Outre la résidence, le Liban est riche d’un autre chef-d’œuvre moderniste brésilien : la Foire internationale Rachid Karamé à Tripoli. Conçue par Oscar Niemeyer, l’un des « pères » de la ville de Brasília, la foire a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 2023. En 2024, Tripoli ayant été désignée capitale arabe de la culture, l’ambassade du Brésil parraine deux initiatives culturelles liées à la foire : l’inauguration d’un buste d’Oscar Niemeyer sur le site de la foire et une exposition d’une vingtaine d’œuvres d’art sur le sujet de la foire, sélectionnées dans le cadre du prix d’art « Tripoli Fair : The Way I See It ».

Pour toute information supplémentaire :

cultural.beirute@itamaraty.gov.br

Pour la seconde année consécutive, la résidence de l’ambassadeur du Brésil au Liban sera ouverte à des visites guidées, les 13 et 17 mai, axées sur le patrimoine historique. La résidence de l’ambassadeur du Brésil au Liban incarne le lien profond entre les deux pays et leurs peuples. Située dans un quartier nommé « Brasília » en l’honneur de la capitale du Brésil,...