
A Doha Aramoun, sur les lieux de l'incident. Photo Ani
Une bagarre entre des adolescents syriens et libanais dimanche soir, dans le caza de Aley, à Doha Aramoun, à proximité de la mosquée Makhal, a dégénéré, nécessitant l’intervention de l’armée et des Forces de sécurité intérieure (FSI). Les jeunes gens, armés de pierres, de bâtons et de couteaux se sont échangés des coups, faisant des blessés, rapporte l’Agence nationale d’information (ANI, officielle locale), sans donner davantage de détails.
Une vidéo supposément de l'incident publiée par plusieurs médias sur X (ex-Twitter), que L'OLJ n'a pas pu vérifier de manière indépendante, montre une dizaine de personnes se faisant face, certaines brandissant des bâtons.
Appelées par les habitants, les forces de l’ordre ont rapidement dispersé les belligérants, sachant que les affrontements entre bandes de jeunes sont quasi quotidiens dans la région depuis quelques temps, selon une source sécuritaire.
Une réalité qui suscite la colère des habitants et qui a encouragé des activistes locaux à réclamer des patrouilles quotidiennes des forces de sécurité pour endiguer le phénomène. A cette insécurité s’ajoute l’indiscipline de motards qui sillonnent les rues, la nuit, à grand bruit, note l’ANI.
Contactées par L’OLJ, l’armée libanaise et les forces de sécurité ont minimisé l’incident, précisant qu’il s’agissait d’une « simple rixe sans importance entre des jeunes qui jouaient ensemble ». « L’armée n’a pas communiqué sur la question car elle était sans importance. Aucun coup de feu n’a été tiré. Et il n’y a pas eu d’arrestation », précise la direction de l’orientation de l’armée.
Tant qu’il s’agit de la vie des citoyens libanais le pouvoir minimise les faits. Ça n’est que lorsqu’il s’agit de l’agression de l’un des leurs qu’il mobilise toute leur armada afin de dissuader quiconque de s’en approcher. Vive ce pays pourri et gangrené de vendus au service de nos usurpateurs. Nous ne savons plus à qui faire confiance, ils sont tous impliqués dans l’anéantissement de notre pays. Il ne nous reste qu’une chose, nous en débarrasser par tous les moyens. Rassemblons-nous pour leur montrer de quel bois on se chauffe.
13 h 44, le 23 avril 2024