Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'adresse à ses partisans avant les élections locales à Istanbul, en Turquie, le 29 mars 2024. Umit Bektas/Reuters
Après l’annonce des résultats dimanche dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan l’a admis dans un élan inhabituel d’humilité : l’AKP a bel et bien « perdu de la hauteur ». C’est peu dire. Moins d’un an après une victoire sans appel de sa coalition lors des élections générales, lui permettant de briguer un troisième mandat jusqu’en 2028, le président de 70 ans, dont vingt passés à la tête de l’État, essuie le pire revers de sa carrière politique. À l’issue des élections municipales qui se sont tenues le 31 mars, le parti présidentiel (Parti de la justice et du développement, AKP) est désavoué dans les grandes villes du pays mais aussi dans les régions conservatrices, chasses gardées du parti au pouvoir. À Istanbul, où le reïs a mené une campagne de longue haleine à travers son candidat désigné, c’est le maire sortant Ekrem...
Après l’annonce des résultats dimanche dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan l’a admis dans un élan inhabituel d’humilité : l’AKP a bel et bien « perdu de la hauteur ». C’est peu dire. Moins d’un an après une victoire sans appel de sa coalition lors des élections générales, lui permettant de briguer un troisième mandat jusqu’en 2028, le président de 70 ans, dont vingt passés à la tête de l’État, essuie le pire revers de sa carrière politique. À l’issue des élections municipales qui se sont tenues le 31 mars, le parti présidentiel (Parti de la justice et du développement, AKP) est désavoué dans les grandes villes du pays mais aussi dans les régions conservatrices, chasses gardées du parti au pouvoir. À Istanbul, où le reïs a mené une campagne de longue haleine à travers son...
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C'est rare de voir un gouvernement perdre des élections dans le sud global. Mais la Turquie fait elle partie du sud global ?
08 h 40, le 04 avril 2024