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Nos Lecteurs ont la Parole

K.-O. dans le chaos

Dans ma ville, on patauge dans les étrons de toutous, on s’engouffre dans les béants trous, on plonge dans les bouches d’égout… On inhale les éjaculations des dépôts de la cité abattue, on déambule dans la pénombre des rues…

Non ! On n’y a pas pris goût…

Déjections, pollutions, surpopulation !

Dans ma ville, il y a de moins en moins d’identité, de plus en plus de nouveaux arrivés, par… la crise, venus, par… le malheur des uns para… chutés ! Dans ma ville qu’on dépouille de son âme, de son charme, où les prix d’un café ou d’un drink en terrasse « surpolluée » et « overpeuplée » rivalisent avec ceux de Paris… Pour toute excuse, c’est d’avoir (pour certains) ailleurs ou dans la Ville Lumière pignon sur rue…

Parlons-en, de dégoûts, de déboires, d’usures !

Non, vous ne nous aurez pas à l’hululuuu…

Et soudain, surgit une baladiyé, une maliyé, une ikariyé, une daoulé… des responsables sans honneur… de notre déshonneur injustifié… pour nous dépouiller de nos derniers sous… sans aucun préavis, ni estime, ni compassion, ni grâce, ni humanité…

Ouh ! La gadoue, la gadoue !

Les faits et méfaits remplissent quelques pavés… En rajout, ces quelques mots, un hommage à Moussa !

Merci surtout aux initiatives privées qui tentent de nous sortir du trou…

Pourvu qu’on nous laisse un soupçon de cet atma…

Beyrouth (et l’âme des Beyrouthins) est, reste et restera immortelle !


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Dans ma ville, on patauge dans les étrons de toutous, on s’engouffre dans les béants trous, on plonge dans les bouches d’égout… On inhale les éjaculations des dépôts de la cité abattue, on déambule dans la pénombre des rues…Non ! On n’y a pas pris goût…Déjections, pollutions, surpopulation ! Dans ma ville, il y a de moins en moins d’identité, de plus en plus de nouveaux...

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