Gallant : L'armée israélienne va intensifier ses attaques contre le Hezbollah | Jour 175 de la guerre de Gaza

Merci d'avoir suivi notre couverture en direct de ce 175e jour de la guerre de Gaza. 

Nous vous retrouverons demain.

En fin de journée, le Hezbollah a revendiqué deux nouvelles frappes :

- La première, à une heure qui n'a pas été précisée par le parti, contre Metula, localité israélienne faisant face à la localité libanaise de Kfar Kila (caza de Marjeyoun).

- La seconde a été lancée à 18h10, « au moyen de missiles » contre le site de « Samaka », sur les hauteurs contestées de Kfarchouba. 

L'armée israélienne a indiqué, via des publications sur X de son porte-parole arabophone Avichay Adraee, avoir attaqué plusieurs « infrastructures militaires » du Hezbollah au Liban-Sud, notamment « une structure dans laquelle un terroriste a été identifié dans la région de Meis el-Jabal ». D'autres frappes ont été menées, selon cette source, sur « un bâtiment militaire près de Aïta el-Chaab, ainsi que contre un lance-roquettes utilisé dans la journée pour lancer une frappe sur Biranit », dans le nord d'Israël. « Des infrastructures militaires près de Kfarchouba » ont également été visées, selon l'armée.

Des frappes avaient été rapportées sur ces trois localités plus tôt dans la journée par des habitants.

(Photo fournie par le bureau de presse du Hezbollah)

En image

Les funérailles, à Zaboud, dans la Békaa, de Ali Ibrahim Nasreddine, combattant du Hezbollah tué plus tôt cette semaine dans une frappe à Boukamal, dans l'est de la Syrie, qui avait fait une quinzaine de morts.

Le ministre israélien de la Défense, en tournée dans le nord d'Israël, à la frontière avec le Liban, a déclaré que l'armée israélienne allait « poursuivre le Hezbollah où qu'il opère et augmenter la pression et le rythme de ses attaques » contre le mouvement chiite « jusqu'à atteindre l'objectif fixé : modifier la situation sécuritaire le long de la frontière et permettre le retour en toute sécurité des habitants » de la région.

Dans deux messages sur X, Yoav Gallant a précisé s'être rendu au Commandement nord de l'armée israélienne « pour suivre de près l'assassinat d'un commandant du Hezbollah et faire le point sur les préparatifs d'autres éliminations et actions, au Liban, en Syrie et au delà ».

Selon le bureau de presse de M. Gallant, cité par le Haaretz, le ministre a ajouté qu'Israël entre en position "offensive plus que défensive" et est prêt à s'en prendre au parti chiite "à Beyrouth, Baalbeck, Tyr, Saïda, tout au long de la frontière, et dans d'autres endroits plus éloignés, comme Damas". Israël a déjà frappé, depuis le 8 octobre, toutes les régions mentionnées dans le communiqué des services de Yoav Gallant.

Le chef du conseil régional de Haute Galilée, région du nord d'Israël désertée de ses habitants depuis l'ouverture du front par le Hezbollah le long de la frontière libanaise, a appelé le gouvernement israélien à « mettre fin à la guerre d'ici mai », après quoi lui et les habitants de cette zone ont l'intention de regagner leurs habitations.

➡️ Retrouvez ici la prise de position de ce responsable local

Deux frappes ont par ailleurs été revendiquées par le Hezbollah :

- La première, au moyen d'obus de mortier, à 15h50, contre une patrouille de soldats israéliens près de « Hadab Yaroun » (face au village libanais de Yaroun, dans le caza de Bint Jbeil).

- La seconde frappe, au moyen de missiles Falaq, a été lancée à 16h, contre le site de « Jal el-Alam » et un déploiement de soldats proches de cette position, située face à la localité libanaise de Labouné (Tyr).

Le Haaretz rapporte que les sirènes d'alarme ont résonné dans plusieurs zones frontalières israéliennes au moment de ces tirs. 

La situation au Liban-Sud à partir de 15h30 :

- La périphérie de Khiam (Marjeyoun) a, de nouveau, été frappée par l'artillerie israélienne, selon des habitants.

- Le raid rapporté plus tôt sur Aïta el-Chaab a visé une habitation inhabitée, selon des habitants.

- Une maison située sur la place centrale de Meis el-Jabal (Marjeyoun) a été frappée par un bombardement aérien.

- Kfar Kila (Marjeyoun) a été ciblée par des tirs d'artillerie, selon des habitants.

Deux semaines après l’arrivée, dans la bande de Gaza, d’un premier bateau d’aide humanitaire en provenance de Chypre, transportant 200 tonnes de nourriture à une population palestinienne sous blocus et au bord de la famine, "un deuxième bateau chargé d’aide humanitaire pourrait quitter Chypre samedi pour Gaza", rapporte l’AFP.

L’annonce survient alors qu’Israël est montré du doigt par les instances humanitaires mondiales.

Israël doit « veiller sans délai » à ce que soit assurée « sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence », a ordonné jeudi la Cour internationale de justice (CIJ).

Israël doit « permettre à l'Unrwa d'atteindre le nord de la bande de Gaza avec des convois de nourriture (...) quotidiennement et d'ouvrir d'autres points de passage terrestres », a déclaré le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens(Unrwa), Philippe Lazzarini.

« Nous observons le niveau de faim le plus élevé au monde en termes de nombre total », a déploré plus tôt Matthew Hollingworth chargé des territoires palestiniens au PAM, expliquant que « la malnutrition chez les enfants palestiniens progresse à un rythme record ».

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a donné son feu vert à un nouveau cycle de pourparlers à Doha et au Caire, en vue d'une trêve à Gaza, a indiqué vendredi son bureau, après que les négociations semblaient dans l'impasse, rapporte l'AFP.

"Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le directeur du Mossad (services extérieurs israéliens) et le directeur du Shin bet (renseignement intérieur), et a approuvé un prochain cycle de négociations, dans les jours à venir, à Doha et au Caire (...) pour aller de l'avant", a précisé son bureau dans un communiqué.

Le Hezbollah a également revendiqué deux frappes sur le nord d'Israël :

- La première a été lancée, selon un communiqué, à 12h40, « en réponse aux attaques israéliennes sur Damas et Alep », en Syrie, et a visé avec des missiles Burkan le quartier général de la 91e division à Biranit (face au village libanais de Marwahine dans le caza de Tyr). L'armée israélienne a de son côté indiqué que deux missiles avaient été lancés en direction de la base de Biranit, sans faire de victimes.

- La seconde, à 13h, a visé avec des tirs d'artillerie une brigade israélienne près du château de Hounine, face aux villages libanais de Houla et Markaba (Marjeyoun). L'armée israélienne, citée par Haaretz, a rapporté de son côté que des alarmes ont été entendues à peu près à la même heure à Metula et Margaliot. Margaliot est situé à proximité du château de Hounine.

La situation au Liban-Sud ces dernières heures :

- L'armée israélienne lancé des tirs d'artillerie contre des bergers dans la vallée de Khiam dans le caza de Marjeyoun, touchant certains moutons, ont rapporté des habitants.

- L'armée israélienne a bombardé la périphérie de Kfar Kila dans le caza de Marjeyoun, ont indiqué des habitants du village.

- Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) a été bombardée par un avion de guerre israélien.

- La périphérie de Chebaa (Hasbaya) a à nouveau été visée par des bombardements aériens.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un septième combattant tué aujourd'hui : Ali Bakka, né en 1994, originaire de Saïda et résidant à Qennarit, au Liban-Sud.

Selon les informations de notre correspondant dans le Sud, Ali Bakka est le sixième membre du parti chiite tué dans les frappes israéliennes sur la région d'Alep, qui ont fait en tout 42 morts, selon l'OSDH. 

Pour rappel, le Hezbollah avait déjà annoncé la mort de cinq de ses membres, tués en Syrie : Moustapha Nassif (né en 1991 et originaire de Hafir, dans la région de Baalbeck), Ali el-Haf (1984, Halloussiyé, Liban-Sud), Ibrahim el-Zein (1982, Chhour, Liban-Sud), Moustapha Makké (1983, Tebnine, Liban-Sud) et Ahmad Cheheimy (1964, Markaba, Liban-Sud).

A ces morts s'ajoutent Ali Naïm, éliminé dans une frappe de drone à l'est de Tyr dans la matinée. 

Depuis le 8 octobre, 264 membres du Hezbollah ont été tués dans des frappes israéliennes en Syrie et au Liban, selon notre décompte.

L'armée israélienne a frappé les bureaux de Sky News Arabia hier à Gaza, a annoncé le média arabe, cité par le Haaretz. L'armée a réagi en déclarant que les civils avaient été évacués du bâtiment - qui, selon elle, n'était pas utilisé. Sky News a indiqué qu'il n'y avait pas eu de victimes dans l'attaque du bâtiment, qui abritait ses bureaux et ceux d'autres médias, et qui est situé dans le nord de la bande de Gaza.

L'armée israélienne a précisé que la frappe avait été menée par un "avion de chasse, dans le cadre de son activité contre l'hôpital al-Chifa, sur un bâtiment représentant une menace pour ses forces opérant dans la zone". 

Le raid mené vendredi matin par une drone israélien sur une voiture à Bazouriyé, près de la ville côtière de Tyr a tué un « important responsable » du Hezbollah, a indiqué une source militaire libanaise en accusant Israël, rapporte l’AFP.

De son côté, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a précisé que Ali Naïm, tué dans la frappe, était « le commandant adjoint de l'unité des missiles et roquettes » du Hezbollah. Selon le militaire israélien, il disposait d'une « grande expertise » en matière de missiles et avait lancé des « opérations de tirs de missiles de gros calibres » et planifiait « d'autres attaques » contre Israël.

Dans son communiqué annonçant la mort de Ali Naïm, le Hezbollah l'avait uniquement qualifié de « combattant ».

Après les informations de l'OSDH faisant état de la mort de six combattants du Hezbollah dans des frappes israéliennes dans la région d'Alep, en Syrie, le parti chiite a annoncé que cinq de ses membres sont tombés « en martyr sur la route de Jérusalem » ces dernières heures.

Il s'agit de Moustapha Nassif (né en 1991 et originaire de Hafir, dans la région de Baalbeck), Ali el-Haf (1984, Halloussiyé, Liban-Sud), Ibrahim el-Zein (1982, Chhour, Liban-Sud), Moustapha Makké (1983, Tebnine, Liban-Sud) et Ahmad Cheheimy (1964, Markaba, Liban-Sud).

Ces combattants sont morts aux côtés de 36 soldats syriens, selon l'OSDH.

Depuis le 8 octobre, 263 membres du Hezbollah ont été tués dans des frappes israéliennes en Syrie et au Liban.

La situation le long de la frontière entre le Liban et Israël depuis ce matin :

- Des militaires israéliens ont tiré en l'air afin d'effrayer des ouvriers agricoles qui se trouvaient dans la périphérie de Wazzani (caza de Marjeyoun), sans faire de blessés, selon des habitants de la région.

- Des tirs d'artillerie israéliens ont visé la périphérie de Khiam (Marjeyoun), ainsi que Kfarchouba (Hasbaya), selon des habitants.

- Des avions de guerre israéliens ont bombardé les environs de Chebaa (Hasbaya), avec plusieurs missiles, selon des habitants.

A l’heure où les bombardements israéliens continuent de frapper vendredi la bande de Gaza, la population du territoire palestinien assiégé fait face à une « famine imminente », dénonce le Programme alimentaire mondial (PAM), près de six mois après le début de la guerre avec le Hamas, rapporte l’AFP.

« Nous observons le niveau de faim le plus élevé au monde en termes de nombre total », déplore sur X Matthew Hollingworth, chargé des territoires palestiniens au PAM, qui explique que la malnutrition chez les enfants progresse à un rythme record. « Seuls 11 convois de nourriture du PAM ont atteint le nord depuis le début de l'année. Le choix est clair : l'afflux ou la famine », souligne-t-il.

« Tout cela est dû à l'homme. Il est choquant de voir à quel point les choses ont empiré si rapidement, parce que le PAM et d'autres humanitaires ne peuvent pas atteindre les personnes affamées. C'est une marque sombre de l'incapacité du monde à empêcher que cela ne se produise », affirme-t-il encore.

 ➡️ Pour plus d’informations, lire ici 

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Ali Abd el-Hassan Naïm, né en 1974 et originaire de Selaa, au Liban-Sud. Ce membre du parti chiite est "tombé en martyr sur la route de Jérusalem", s'est contenté, comme à son habitude, d'écrire le parti. Toutefois, selon des informations obtenues de sources sécuritaires par notre correspondant dans le Sud, il s'agirait de la personne tuée dans la frappe ciblée sur une voiture près de Bazouriyé, à l'est de Tyr.

Après que Reporters Sans Frontières (RSF) avait alerté hier sur la disparition de la journaliste palestinienne Bayan Abusultan, vue pour la dernière fois le 19 mars à Gaza-Ville, celle-ci a publié dans la matinée un message sur son compte X, indiquant laconiquement « J'ai survécu ». Sur Instagram, la jeune femme, suivie par près de 300.000 personnes sur ses réseaux sociaux, a publié une photo d'elle avec le message « En vie ».

La journaliste se trouvait, avant sa disparition d'une dizaine de jours, dans la zone de l'hôpital Al-Chifa à Gaza qui est pris d'assaut par l'armée. Le dernier message envoyé par la journaliste sur son compte X avait été publié le 18 mars, la veille de sa disparition. Elle y évoquait le « meurtre » de son frère « devant (s)es yeux » par les forces israéliennes.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, a revu à la hausse dans la matinée le bilan des frappes israéliennes qui ont visé la région d'Alep. En plus des 36 soldats syriens précédemment annoncés, l'OSDH fait également état de six combattants du Hezbollah. 

Depuis le début en 2011 de la guerre civile en Syrie, le voisin israélien y a mené des centaines de frappes visant l'armée syrienne mais aussi les groupes pro-iraniens qui combattent aux côtés du régime de Damas.

➡️ Retrouvez ici toutes les informations concernant cette frappe israélienne en Syrie. 

Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 32.623 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, rapporte l'AFP.

En 24 heures, 71 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 75.092 blessés en près de six mois de guerre.

Que sait-on jusqu'à présent concernant la frappe entre Bazouriyé et Wadi Jilo ?

- La frappe a ciblé une voiture se trouvant sur la route entre les deux localités, situées à l'est de Tyr. 

- Une personne qui se trouvait dans le véhicule a été tuée, selon une source médicale. Elle était seule dans la voiture.

- Des sources sécuritaires ont indiqué que la victime était un membre du Hezbollah. Le parti chiite n'a toutefois pas encore confirmé l'identité de la victime.

- C'est la deuxième fois qu'une frappe ciblée est lancée par Israël dans les environs de Bazouriyé, qui est le village d'origine du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Le 20 janvier 2024, un drone israélien avait tiré sur deux voitures, tuant un cadre du Hezbollah, Ali Hodroj, un expert en informatique et télécommunications, Mohammad Bakr Diab, et deux autres personnes. 

Le Hezbollah a revendiqué deux frappes lancées contre la caserne de "Zebdine" dans les fermes de Chebaa contestées. La première, à 8h pile, a été lancée avec des "missiles". La seconde, à 9h45, a été menée au moyen de missiles Falaq.

De son côté, l'armée israélienne a indiqué, selon le Haaretz, avoir "intercepté un objet aérien suspect entré dans le territoire israélien à partir du Liban". Des sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs localités, notamment à Kiryat Shmona, Tel Hai, Beit Hillel et Ma'ayan Baruch, selon le journal israélien. 

En Syrie, au moins 36 militaires syriens ont été tués dans une frappe israélienne qui a visé à l'aube la région d'Alep, dans le nord du pays, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon cette ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, la frappe a notamment visé « des dépôts de missiles relevant du Hezbollah », qui combat aux côtés du régime syrien.

Il s'agit du bilan le plus lourd pour l'armée syrienne dans des frappes israéliennes depuis le début de la guerre à Gaza il y a près de six mois, selon l'OSDH.

➡️ Retrouvez ici plus d'informations sur cette frappe.

A Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, les soldats mènent des opérations dans le secteur des hôpitaux Nasser et al-Amal, distants d'environ un kilomètre. L'armée israélienne a indiqué jeudi avoir tué des dizaines de combattants dans le secteur d'al-Amal.

Ghazi Agha, 60 ans, se trouvait dans une tente dans le complexe hospitalier Nasser quand l'armée a demandé aux personnes qui s'y trouvaient de l'évacuer. "Ils nous ont appelés avec un haut-parleur : +sortez ou on bombarde les bâtiments+. Je suis sorti avec des dizaines de personnes (...) Nous avons entendu des explosions et des échanges de tirs tout le temps", dit-il.

Sur le terrain, combats et bombardements ne connaissent aucun répit. L'armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, poursuit ses opérations dans le complexe hospitalier al-Chifa, dans la ville de Gaza (nord), disant avoir "éliminé environ 200 terroristes" dans le secteur depuis le 18 mars. Les troupes israéliennes "ont évacué les civils, les patients et les équipes médicales vers des installations médicales alternatives", assure l'armée.

"Les forces israéliennes ont obligé des hommes à se déshabiller et ne garder que leurs sous-vêtements (...) J'en ai vu d'autres les yeux bandés qui devaient suivre un char au milieu d'explosions", a indiqué à l'AFP Karam Ayman Hathat, un Palestinien de 57 ans qui habite dans un immeuble à une centaine de mètres de l'hôpital.

Entretemps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé hier sa détermination à lancer une offensive terrestre à Rafah, à la pointe sud du territoire palestinien, qu'il considère comme le dernier grand bastion du Hamas et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par les hostilités.

"Nous tenons le nord de la bande de Gaza ainsi que Khan Younès (sud). Nous avons coupé en deux la bande de Gaza et on se prépare à entrer à Rafah", a-t-il dit à des familles de soldats otages dans le territoire palestinien, selon l'AFP.

En ce qui concerne la situation humanitaire catastrophique à Gaza, à feu et à sang, la Cour internationale de justice a ordonné hier à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" dans l'enclave. Israël doit assurer "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence" à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

Saisie par l'Afrique du Sud, la juridiction avait ordonné en janvier à Israël de faire tout son possible pour empêcher un "génocide" dans le territoire palestinien, Israël jugeant "scandaleuses" de telles accusations. Et l'armée israélienne avait continué à pilonner l'enclave.

⚡ Le calme a toutefois été rompu à 8h30, avec une frappe ciblée, menée par un drone israélien, sur une voiture se trouvant sur la route reliant Bazouriyé à Wadi Jilo. Des habitants ont rapporté que des ambulances ont été dépêchées sur le lieu de la frappe, tandis que des drones continuaient à survoler la zone à basse altitude.

La frappe a fait un mort, un passager de la voiture, qui a été extrait du véhicule par des secouristes, selon une source médicale. 

L'identité de la victime n'a pas pu être immédiatement confirmée. 

La nuit a été particulièrement calme au Liban-Sud, marquée uniquement par un tir d'artillerie israélien sur la périphérie de Wazzani, tandis que le Hezbollah a de son côté annoncé avoir visé avec des obus d'artillerie, à 23h35 hier, des "véhicules" israéliens entrant sur le site de Malikiyé.

Bonjour !

Bienvenue sur notre suivi en direct de ce 175e jour de la guerre dans la bande de Gaza et de ses répercussions au Moyen-Orient, notamment au Liban, où un front de "soutien à Gaza" a été ouvert par le Hezbollah depuis 174 jours.