Tsar, nous revoilà,
Moscou fuyait par l’esquive
La bataille de front qui lamina
Nos espoirs en une victoire décisive.
L’aigle impérial jadis à la dérive
Y a deux siècles : la Bérézina !
Eh bien, tsarévitch Poutine, nous revoilà…
Peuple impossible est de retour !
Les coqs bleus se sont donné le la
Pour une revanche sans détour !
Devant la Grande Armée en route,
Beaucoup tombèrent tête haute,
Toutes se sont battues, toutes
Espérant que les verrous sautent…
Où sont-ils passés, pardi ?
Demandait le lundi au samedi.
Tirez, messieurs, tirez les premiers,
Le roi des tirs, c’est bien le dernier,
La messe sera dite aussi bien que
vite !
Cher Trump qui en a marre de nous défendre
Après deux guerres mondiales cher payées,
Aux yeux de Poutine, tu fais le tendre,
Face aux Russes, l’Europe
sera rayée ?
Méfie-toi, ami, bien avant tes troupes,
Seuls nos coqs, nos aigles, nos lions,
Des siècles et des siècles durant,
Envoyaient Aryens et Slaves à la coupe
Avec leurs armes et leurs fanions !
Tsar et pope, faut faire un stop
Pour la sainte Russie, tout de même…
La France, cette vieille mère de l’Europe,
A toujours su compter sur elle-même,
Et c’est pour ça, cette France-là,
Dans le monde, partout, on l’aime !
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