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Dernières Infos - Présidentielle au Liban

Geagea : "Il n'y a pas d'autre solution à l'élection que l'élection"

Geagea :

Le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea. Photo ANI

Le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea a affirmé jeudi qu'il « n'y a pas d'autre solution à l'élection que l'élection » à propos de la présidentielle au Liban, qui piétine depuis près d'un an et demi et tandis que les députés n'ont pas réussi, malgré douze séances électorales, à trouver un successeur à Michel Aoun.

« Il n'y a pas d'autre solution à l'élection que l'élection. Quiconque dit que l'élection présidentielle est impossible sans dialogue, dit clairement : Si vous n'acceptez pas mon candidat, il n'y aura pas de président. C'est totalement inacceptable », a fustigé le leader de Meerab, dans un communiqué des FL relayé par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). Une pique que M. Geagea adresse régulièrement au camp du Hezbollah qui prône le dialogue avec les autres formations politiques avant le passage au vote.

« Que les choses soient claires : l'élection présidentielle est une élection. Constitutionnellement, c'est une élection, et dans la pratique il s'agit d'une élection, qu'il y ait des arrangements préalables ou non », a également affirmé le chef des FL. Il rappelle avoir « essayé depuis un an et cinq mois de trouver des arrangements avec une majorité de blocs parlementaires » pour tenter de trouver une issue à l'élection. « Mais nos initiatives ont été avortées par l'obstruction des séances. Nous avons tenté de trouver une entente autour d'un troisième choix, mais cela a également été avorté par l'obstination à soutenir le même candidat », a poursuivi M. Geagea dans une autre critique adressée au camp Hezbollah-Amal qui soutient depuis le départ Sleiman Frangié.

M. Geagea ajoute en outre que si son choix de candidat n'a pas réussi à attirer l'aval « d'une majorité des groupes parlementaires », il est toutefois parvenu à mettre d'accord, à deux reprises, l'opposition, contrairement au candidat du Hezbollah qui est le même depuis le départ.

Les FL avaient soutenu la candidature, dans un premier temps, de Michel Moawad, député de Zghorta, avant d'appuyer celle de l'ancien ministre Jihad Azour. Cette seconde candidature avait également obtenu le soutien du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), allié du Hezbollah mais qui s'oppose drastiquement à l'option Sleiman Frangié.

Le Liban est sans président depuis le 31 octobre 2022, date du départ de Michel Aoun. Les députés de la Chambre ne sont pas parvenus à une entente autour d'un même candidat. 

Le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea a affirmé jeudi qu'il « n'y a pas d'autre solution à l'élection que l'élection » à propos de la présidentielle au Liban, qui piétine depuis près d'un an et demi et tandis que les députés n'ont pas réussi, malgré douze séances électorales, à trouver un successeur à Michel Aoun.« Il n'y a pas d'autre solution à l'élection que...