SOS Villages d'Enfants scrutée par la justice ?

L'association SOS Villages d'Enfants a publié mercredi un communiqué assurant continuer « d’apporter un soutien total aux enfants privés de soins familiaux, depuis près de 60 ans, avec le même engagement qu’on (lui) connaît et qui place l'intérêt des enfants au premier plan ». « L’association ne permet aucune forme de violence ou de négligence, et si la loi de protection de l’enfance a été effectivement violée, elle prendra les mesures disciplinaires appropriées à l'encontre des auteurs », précise-t-elle.

Le communiqué de SOS Villages d’Enfants, relayé par l’Agence nationale d’information (Ani, officielle), répond aux informations de presse accusant l’ONG qui héberge des enfants orphelins et des cas sociaux de « négligence » envers ses jeunes pensionnaires mais aussi de « violences verbales, physiques et sexuelles », au point que des enfants souffrant de « troubles psychologiques ont nécessité d’être hospitalisés ». Diffusées par la chaîne MTV, ces informations font état d’une « dénonciation publiée par la juge des mineurs du Mont-Liban, Joëlle Abi Haydar, le 15 mars », dans le cadre d’un pas en avant de la justice dans le dossier.

SOS Villages d'Enfants Liban est une association nationale non gouvernementale à but non lucratif de développement social et un membre de la Fédération Internationale de SOS Villages d'Enfants (SOS CV) qui est une organisation regroupant 135 associations nationales SOS CV dans le monde, parmi lesquelles figurent neuf pays arabes.

Depuis l'aggravation de la crise protéiforme au Liban et l'effondrement de la livre libanaise, les ONG souffrent d'un manque de financement étatique, ce qui se répercute sur la qualité des prestations.