L'armée israélienne a annoncé mardi avoir frappé "environ 4.500 cibles du Hezbollah" au Liban et en Syrie, depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas il y a un peu plus de cinq mois.
L'armée a ajouté dans un communiqué qu'elle avait tué depuis "plus de 300" membres du Hezbollah. Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise et font craindre une déflagration régionale.
Comme presque tous les jours depuis, de nombreuses localités du Liban-Sud - Adaïssé, Aïta el-Chaab, Bint Jbeil, Alma el-Chaab, Dhaïra, Houla, Meis el-Jabal, Naqoura et Sraïré - se sont retrouvées sous le feu d'Israël mardi.
De son côté, le Hezbollah a revendiqué au moins 12 opérations contre Israël mardi, dont le tir de « plus de 100 roquettes Katioucha » en représailles aux frappes sur Baalbeck la nuit précédente. De plus, le parti assure avoir repoussé, avec les « armes adéquates », un drone israélien qui avait passé la frontière, sans toutefois préciser le lieu de l’incident.
Face à cette escalade, le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a appelé son collègue de la Défense, Yoav Gallant, à intensifier les attaques israéliennes contre le Liban. « Gallant, l'armée est sous votre responsabilité. Qu'attendez-vous ? Plus de 100 missiles, 100 tirs sur l'État d'Israël et vous restez tranquilles ? Commençons à réagir, à attaquer, à faire la guerre - maintenant », a-t-il déclaré sur X. Le ministre Ben-Gvir ne fait pas partie du cabinet de guerre israélien et n'a donc pas d'influence directe sur ses décisions.
L'armée a ajouté dans un communiqué qu'elle avait tué depuis "plus de 300" membres du Hezbollah. Depuis le début de la guerre à...
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