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Politique - Guerre de Gaza

Une famille de combattants du Hezbollah tuée dans une frappe israélienne visant une maison du Liban-Sud

La frappe samedi soir sur une maison à Khirbet Selm a également blessé neuf civils dans les maisons voisines.

Une famille de combattants du Hezbollah tuée dans une frappe israélienne visant une maison du Liban-Sud

Un avion de combat israélien survolant le Liban-Sud, le 6 mars 2024. Photo d'illustration Jalaa MAREY / AFP

Quatre membres d'une même famille ont été tués samedi soir par une frappe israélienne sur leur maison dans le sud du Liban, dont trois combattants du Hezbollah : le père Jaafar Ali Marji et ses deux fils, Ali et Hassan, ainsi que l'épouse du père, enceinte, selon les communiqués du parti chiite publiés dans la nuit.Une cinquième personne présente sur les lieux aurait également été tuée lors de ce raid mais aucune information à son sujet n'a filtré et L'Orient-Le Jour n'a pu confirmer cette information jusqu'à présent.

Selon notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah, la maison ciblée a été entièrement détruite et celles voisines gravement endommagées, y blessant également neuf personnes. Pami ces blessés, l’on dénombre : deux adolescentes de quinze ans, deux jeunes filles de vingt ans et cinq femmes plus âgées. qui ont toutes été transportées à l’hôpital gouvernemental de Tibnine (Bint Jbeil) par l’association des scouts de la mission islamique (al-Rissala) affiliée au mouvement Amal, allié du Hezbollah. Les dépouilles des victimes y ont également été transférées.

La mort de trois combattants du Hezbollah samedi soir dans la frappe israélienne ayant visé une maison à Khirbet Selm porte à 241 le nombre de ces combattants tués depuis le début des hostilités au Liban-Sud le 8 octobre 2023. Selon notre décompte, 306 personnes sont mortes durant ces 155 jours d'affrontements entre les factions dites de « la Résistance » et l'armée israélienne, dont au moins 46 civils.
Quatre membres d'une même famille ont été tués samedi soir par une frappe israélienne sur leur maison dans le sud du Liban, dont trois combattants du Hezbollah : le père Jaafar Ali Marji et ses deux fils, Ali et Hassan, ainsi que l'épouse du père, enceinte, selon les communiqués du parti chiite publiés dans la nuit.Une cinquième personne présente sur les lieux...

commentaires (5)

Chaque citoyen Libanais tué dans cette guerre qui ne nous regarde pas, le sang déversé, est uniquement sur les mains,du Hezbollah !Dites nous encore que Le Liban n'est pas sous occupation Iranienne !Que Gebran BASSIL continue à promouvoir cette excuse de "Moukawama", comme les protecteurs de notre pays!Personne n'a donné son accord au Hezbollah d'ouvrir le feu contre Israël !La "Moukawama", c'est une milice d'occupation Iranienne, un point c'est tout!

Marwan Takchi

21 h 05, le 10 mars 2024

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Commentaires (5)

  • Chaque citoyen Libanais tué dans cette guerre qui ne nous regarde pas, le sang déversé, est uniquement sur les mains,du Hezbollah !Dites nous encore que Le Liban n'est pas sous occupation Iranienne !Que Gebran BASSIL continue à promouvoir cette excuse de "Moukawama", comme les protecteurs de notre pays!Personne n'a donné son accord au Hezbollah d'ouvrir le feu contre Israël !La "Moukawama", c'est une milice d'occupation Iranienne, un point c'est tout!

    Marwan Takchi

    21 h 05, le 10 mars 2024

  • J'adore les commentaires sur l'état libanais... y faut demander au pressident béri de de décider comment réagir il donnera ses commandes au chef des armées sudo-iraniennes pour pleuvoir des rokettes sonores sur les méchants voisins...

    Wlek Sanferlou

    16 h 12, le 10 mars 2024

  • L’etat libanais a l’obligation legale de reagir !

    nabil samir

    14 h 54, le 10 mars 2024

  • Encore un grand merci à Nasrallah!

    Yves Prevost

    08 h 07, le 10 mars 2024

  • Je me demande ce qu'attend le gouvernement libanais pour entreprendre les recours juridiques auprès des instances internationales concernées pour ces assassinats ciblés dont le modus operandi n'est pas sans rappeler celui de la mafia: tuer la personne visée, dans son domicile (et non le champ de bataille), avec sa famille, ce qui devrait constituer un crime de guerre.

    Ronald Barakat

    00 h 51, le 10 mars 2024

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