Des dizaines de chauffeurs de bus de transport en commun et de taxis-services au Akkar et dans le Liban-Nord ont observé samedi matin un sit-in dans la localité de Palma, à l’entrée sud de Tripoli, pour protester contre la concurrence illégale, rapporte notre correspondant au nord Michel Hallak.
Appuyés par le président de l’Union des syndicats ouvriers du nord, Chadi el-Sayed, les chauffeurs ont dénoncé « les agressions régulières et la concurrence déloyale de chauffeurs qui travaillent sans permis, notamment des Syriens qui n’ont aucunement le droit de conduire des véhicules immatriculés au Liban et de transporter des passagers ».
Les manifestants ont demandé au ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, et au directeur général des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Imad Osmane, de faire appliquer les lois en vigueur le plus rapidement possible, et « d’arrêter l’activité de ces milliers de chauffeurs illégaux, notamment les Syriens, qui sillonnent les rues des différentes régions libanaises ». Ils ont rappelé, à ce propos, qu’ils paient toutes les taxes et les frais imposés par l’État libanais, de la taxe mécanique aux différentes assurances, ce dont leurs concurrents illégaux ne s’acquittent pas.
Les plus commentés
Au royaume de France, la Palestine muselée
Geagea : Le Hezbollah doit se retirer à l'intérieur du Liban et céder la place à l'armée
« L'élargissement de l'agression israélienne entraînera une riposte plus élargie », avertit le Hezbollah