Accord de trêve : le Hamas "a répondu favorablement aux efforts des médiateurs", affirme Haniyé | Jour 143 de la guerre de Gaza

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre de Gaza et de cette journée d'escalade au Liban-Sud.

Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

Des raids israéliens multiples sur le village de Aïta el-Chaab, au Liban-Sud, ont tué trois personnes : deux combattants du Jihad islamique et un du Hezbollah, ont annoncé les deux groupes lundi en soirée.

Dans un communiqué, les Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique, ont annoncé qu'Ahmad Mohammad Hallaoué, 33 ans, et Hussein Walid Aoud, 28 ans, avaient été tués au Liban-Sud.

Le Hezbollah a de son côté annoncé la mort de Mohammad Ali Moussalmani, né en 1988 et originaire de Chaaïtiyé au Liban-Sud.

Une source sécuritaire à confirmé à notre correspondant dans le Sud que les trois militants ont été tués dans des bombardements sur Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil. Une source sécuritaire avait fait état de trois frappes consécutives sur cette localité.

Ces frappes ont aussi blessé, légèrement, deux ambulanciers de Comité sanitaire islamique, un organisme dépendant de la Défense civile du Hezbollah.

La situation au Liban-Sud :

- Trois obus de mortier israéliens ont été tirés sur Yaroun, dans le caza de Bint Jbeil, selon des habitants.

- Des tirs d'artillerie ont ciblé Dhaïra, dans le caza de Tyr, selon des personnes sur place. 

- Deux secouristes du Comité sanitaire du Hezbollah ont été légèrement blessés "alors qu'ils étaient en service, après des frappes sur Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil", selon une source au sein de l'association. Les frappes ont sévèrement endommagé deux ambulances. 

Après la frappe ayant tué un combattant du Hezbollah à Mjadel, au Liban-Sud, plusieurs médias israéliens ont indiqué que Hassan Salamé était un "commandant régional" du parti. Ce dernier n'était pas immédiatement joignable pour commenter ces informations. De son côté, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne a présenté Salamé comme le "responsable de la région de Houjeir", au Liban-Sud, au sein du Hezbollah, qui serait derrière plusieurs opérations contre le nord d'Israël.

Il convient ici de noter que le Hezbollah n'a que rarement confirmé la hiérarchie des hommes tués dans ses rangs. Il l'avait notamment fait pour Wissam Tawil, haut-gradé de l'unité d'élite Al-Radwane., assassiné en janvier. Dans le communiqué annonçant sa mort, le parti chiite avait précisé qu'il était un "commandant", avant de publier sa biographie et ses principaux faits d'armes au sein du Hezbollah. 

Le chef de l'armée israélienne, Herzi Halevi, et le directeur du Shin Bet (services de renseignement intérieurs), Ronen Bar, se sont rendus en Égypte la semaine dernière pour assurer à leurs homologues égyptiens qu'ils prendraient des mesures pour garantir qu'une éventuelle opération militaire à Rafah ne déclencherait pas une vague de réfugiés palestiniens vers l'Égypte, ont déclaré deux responsables américains au site d'information américain Axios.

L'Égypte a déjà averti qu'un déplacement de Palestiniens dans la péninsule du Sinaï entraînerait une rupture de ses relations avec Israël.

Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) ont accusé Israël de continuer à limiter l'aide humanitaire dans la bande de Gaza malgré la demande de la Cour internationale de justice (CIJ) de tout faire pour empêcher un génocide dans le territoire assiégé, rapporte l’AFP.

Selon les deux ONG, le nombre de camions d'aide humanitaire entrant à Gaza a diminué d'environ un tiers depuis la décision de la Cour, rendue dans le cadre d'une affaire intentée par l'Afrique du Sud accusant Israël de violation de la Convention des Nations unies sur le génocide.

L'armée jordanienne a organisé aujourd'hui la plus grande opération de largage aérien à ce jour pour livrer de l'aide à Gaza, où 2,3 millions de personnes sont confrontées à des niveaux de famine critiques, selon un communiqué de l'armée cité par Reuters.

L'opération a mobilisé quatre avions C-130, dont un appartenant à l'armée de l'air française, a déclaré le porte-parole de l'armée Moustafa Hiyari, selon Reuters. L'aide a été larguée sur 11 sites le long de la côte de Gaza, du nord au sud, pour que les civils puissent la récupérer, a-t-il également dit. Les largages aériens précédents qui comprenaient des médicaments et des fournitures humanitaires ont été envoyés aux hôpitaux gérés par l'armée jordanienne à Gaza.

Des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des Palestiniens qui attendaient de l'aide dans la ville de Gaza et qui sont actuellement soignés à l'hôpital al-Chifa, rapporte le correspondant d'Al-Jazeera sur place. 

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que les centaines de milliers de Palestiniens déplacés de leurs maisons dans le nord du territoire ne pourront rentrer chez eux "qu'après la libération de tous les otages".

"Si nous devons instaurer un cessez-le-feu temporaire, nous nous battrons à nouveau jusqu'à ce que la dernière personne enlevée soit libérée", a déclaré M. Gallant aux familles des captifs israéliens, selon le média israélien Yedioth Ahronoth.

"Il est important de poursuivre les efforts diplomatiques pour parvenir à une solution et mettre un terme à la guerre", a déclaré le vice-président du Parlement libanais, Elias Bou Saab, dans des propos rapportés par plusieurs médias locaux. M. Bou Saab s'exprimait lors d'une rencontre avec Amanda Macgregor, chargée d'affaires de l'ambassade australienne au Liban. Il a aussi souligné qu'il fallait, après la cessation des hostilités, "résoudre les différends relatifs à la frontière terrestre" entre le Liban et Israël.

M. Bou Saab a été un des principaux négociateurs du Liban dans le dossier de la délimitation de la frontière maritime et est en contact permanent avec l’émissaire américain Amos Hochstein qui espère parvenir à un cessez-le-feu, à l’application de la 1701 et à la délimitation, dans une étape ultérieure, des frontières terrestres.

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyé, a déclaré, selon des propos rapportés par l'agence de presse nationale qatarie QNA, que son mouvement "a répondu favorablement aux efforts des médiateurs" impliqués pour parvenir à une trêve à Gaza et un échange de prisonniers entre le Hamas et Tel Aviv.

Le groupe islamiste "a approuvé le processus de négociations, en faisant preuve d’un grand sérieux et d’une grande flexibilité, mais Israël est en train de tergiverser, et c’est ce que le Hamas ne tolère pas", a ajouté M. Haniyé. "Nous ne permettrons pas qu’Israël exploite les négociations pour couvrir sa guerre qui vise à affamer" le peuple palestinien, a également déclaré le leader palestinien, qui a rencontré l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, à Doha.

Le Hezbollah a annoncé la mort de son combattant Hassan Hussein Salamé, né en 1974 et originaire du village de Kherbet Selm (caza de Bint Jbeil). Salamé a été tué dans une frappe israélienne contre une voiture dans la ville de Mjadel (caza de Tyr), a déclaré une source de sécurité à notre correspondant au Liban-Sud. Selon le décompte de L’Orient-Le Jour, ce décès portent à 218 le nombre de membres du parti chiite tués par Israël, en Syrie et au Liban, depuis le 8 octobre.

La Société du Croissant rouge palestinien a annoncé suspendre toutes ses opérations de coordination des missions médicales dans la bande de Gaza pendant 48 heures parce qu'il "ne parvient pas à garantir la sécurité de ses équipes, des patients et des blessés dans ses hôpitaux, centres et ambulances". Dans un message sur X, le Croissant rouge indique que cela est du "au fait qu'Israël ne respecte pas les procédures et mécanismes de coordination convenus avec les organisations des Nations unies". 

La Société "évaluera la situation au cours des deux prochains jours" pour trouver des solutions lui permettant de "protéger son personnel et ses véhicules", "en réclamant l'intervention" de la communauté internationale". 

Les derniers développements au Liban-Sud :

- Pour la première fois depuis le 8 octobre, l'aviation israélienne a effectué deux frappes aux abords de Berghoz, dans le caza de Hasbaya, selon une source sécuritaire.

- L’artillerie israélienne a pris pour cible les abords de Kfarchouba, Rachaya al-Foukhar, (caza de Hasbaya) et Srayré (caza de Jezzine), rapportent des habitants de ces régions. C'est également la première fois que Srayré est prise pour cible depuis le début des affrontements.

Le Hezbollah a annoncé dans deux communiqués distincts avoir pris pour cible, à 16h15, la position dite du "Radar", puis à 16h20, la position de "Rouaissat el-Alam", toutes deux situées dans les fermes de Chebaa occupées. Le parti chiite affirme avoir mené ces attaques "avec des missiles". 

Depuis ce matin, le Hezbollah a frappé à huit reprises des positions du nord d'Israël.

Le Hezbollah a annoncé avoir tiré, à 16 heures, une soixantaine de roquettes sur une base militaire israélienne dans le plateau du Golan occupé. Selon le parti chiite, cette attaque contre le “quartier général de la brigade du Golan à Nafah intervient en riposte aux frappes dans les environs de Baalbek et aux attaques contre les villages et les maisons de civils”.

Au moins deux membres du Hezbollah ont été tués dans des frappes israéliennes qui ont visé ce matin les environs de Baalbeck pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza.

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammad Raad a déclaré que le parti chiite avait conscience que sa "confrontation avec Israël sur le front au Liban est délicate" et que ses conséquences peuvent avoir des répercussions sur les "calculs" israéliens.

"L'ennemi veut que nous glissions dans une voie qui lui permette d’ouvrir de nouveaux fronts à son avantage et de profiter du soutien international (…) et nous cherchons à le pousser à combattre selon nos conditions" a-t-il affirmé, dans un discours prononcé à Adchit (caza de Nabatiyé) en marge d’une cérémonie en l’honneur de Hassan Mahmoud Saleh, un membre du Hezbollah récemment tué dans un bombardement israélien. Il a aussi assuré que ces affrontements "laisseront un goût amer à Israël s'il fait un mauvais calcul à l’égard du Hezbollah".

Mohammad Raad a également accusé les "régimes arabes de se tenir aux côtés de l’ennemi pour l’encourager à violer le territoire" du Hezbollah.

Photo X / @Mofalebanon

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a assuré que le Liban « poursuit ses efforts en vue de contenir l’escalade et d’empêcher le pire » au Liban-Sud. M. Bou Habib, qui a reçu l’ambassadrice des Etats-Unis et l’ambassadeur d’Espagne à son bureau, a estimé que « les développements très inquiétants de ces quelques jours menacent non seulement la sécurité du Liban mais celle de toute la région », selon un communiqué de son bureau de presse. Il a ajouté : « Notre approche vise à rechercher les solutions globales et durables en vue de sortir de cette crise et de ce conflit. »

Le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses combattants, Hassan Ali Younès, né en 1969 originaire de Brital dans la Békaa, et Ahmed Mohammed Sindiane, né en 1966, originaire du village de Ali el-Nahri, également dans la Békaa.

Les deux combattants ont été tués « sur la route de Jérusalem », comme l’annonce systématiquement le parti chiite, sans préciser le lieu, ni la date du décès. Selon notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah, informée par des sources sécuritaires, les deux combattants ont été tués dans la frappe israélienne dans la région de Baalbeck.

Selon le décompte de L’Orient-Le Jour, ces deux morts portent à 217 le nombre de membres du parti chiite tués par Israël, en Syrie et au Liban, depuis le 8 octobre.

Le militaire américain grièvement blessé dimanche en s'immolant par le feu devant l'ambassade d'Israël à Washington est décédé, ont annoncé les forces armées des Etats-Unis. "La personne impliquée dans l'incident d'hier a succombé à ses blessures et est décédée la nuit dernière", a déclaré une porte-parole du Pentagone dans un court message, précisant que des "informations supplémentaires" seront communiquées.

Le Hezbollah a revendiqué une attaque menée sur la caserne israélienne de Biranit, face à la localité libanaise de Rmeich dans le caza de Bint Jbeil, à 13h15. Il s'agit de la cinquième frappe revendiquée par le parti chiite depuis ce matin. 

Des habitants de Aïta el-Chaab (Bint Jbeil) indiquent par ailleurs à notre correspondant dans la région que le village a été bombardé par l'aviation israélienne.

Des responsables israéliens se sont rendus au Qatar, où le Hamas a son bureau politique, pour travailler sur les termes d'une trêve à Gaza et d'un accord de libération d'otages, a déclaré une source à Reuters, une étape vers "la conclusion d'un cessez-le-feu" qui, selon Washington, est désormais "proche".

Israël est sous pression de par son principal allié, les États-Unis, qui lui demandent de conclure rapidement une trêve afin d'éviter la menace d'un assaut israélien sur Rafah, la dernière ville à l'extrémité sud de la bande de Gaza où se réfugient plus de la moitié des 2,3 millions d'habitants de l'enclave palestinienne.

La source a indiqué que la délégation de travail israélienne, composée de personnel de l'armée et du Mossad, était chargée de créer un centre opérationnel pour soutenir les négociations. Sa mission consisterait notamment à examiner les militants palestiniens proposés à la libération dans le cadre d'un accord de libération d'otages avec le Hamas.

⚡ « L'attaque israélienne contre Baalbeck ne restera pas sans réponse », a averti le député du Hezbollah Hassan Fadlallah, selon Reuters.

Plus de détails concernant l'attaque de drone à Mjadel (caza de Tyr) au Liban-Sud :

Au moins une personne qui se trouvait dans le véhicule visé par l'armée israélienne a été tuée, rapporte notre correspondant au Liban-Sud en citant des sources sécuritaire et médicale. Des équipes de défense civile du mouvement Amal (les Scouts d'Al-Risala) ont transporté la victime à un hôpital de la région.

⚡ URGENT : Un drone israélien a lancé un missile sur une voiture qui se trouvait sur la route de Mjadel (caza de Tyr), rapporte notre correspondant au Liban-Sud en citant des sources sécuritaires.

Des ambulances ont été dépêchées sur les lieux après que le véhicule a pris feu.

La Ligue des Etats arabes a qualifié devant la plus haute juridiction de l'ONU l'occupation des territoires palestiniens par Israël d' « affront à la justice internationale », affirmant que ne pas y mettre fin équivalait à un « génocide », selon l'AFP.

La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, clôt aujourd'hui une semaine d'audiences sur les conséquences juridiques de l'occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner.

« Cette occupation prolongée est un affront à la justice internationale », a déclaré devant les magistrats le représentant de la Ligue arabe. « L'incapacité à y mettre fin a conduit aux horreurs actuelles perpétrées contre le peuple palestinien, équivalant à un génocide », a affirmé Abdel Hakim El-Rifai.

️⚡️ Au moins deux membres du Hezbollah ont été tués dans des frappes israéliennes qui ont visé ce matin les environs de Baalbeck pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza, rapportent l'AFP et Reuters en citant des sources sécuritaires.

L'armée israélienne a affirmé que ses frappes aériennes ont pris pour cible des sites utilisés par le « réseau de défense aérienne » du Hezbollah après que le parti chiite a abattu, plus tôt dans la journée, un drone israélien de type Hermes 450.

Selon notre correspondante dans la région Sarah Abdallah, qui cite des sources de sécurité, des denrées alimentaires se trouvaient dans les bâtiments visés qui appartiennent à la chaîne de supermarchés al-Sajjad du parti chiite.

L'attaque israélienne dans la Békaa a visé des entrepôts construits depuis peu et destinés à l'emballage de marchandises avant leur distribution à al-Sajjad, une chaîne de supermarchés du Hezbollah, précise une source sécuritaire à notre correspondante.

Carte Guilhem Dorandeu/L'Orient-Le Jour

Plus de détails sur les frappes israéliennes dans la Békaa :

Les infrastructures visées sont des hangars de stockage de denrées alimentaires ainsi qu'une maison louée près de ces hangars, selon une source sécuritaire citée par notre correspondante. L'habitation et les hangars ont été touchés, ainsi qu'une voiture qui transportait des denrées, selon cette même source.

Outre la frappe israélienne inédite dans la Békaa, l'aviation israélienne a attaqué une zone entre Jarmak et l'Iqlim al-Touffah, rapporte une source sécuritaire à notre correspondant Mountasser Abdallah.

Cette zone est celle où un drone israélien a été abattu plus tôt par le Hezbollah.

Le bilan des frappes israéliennes dans la Békaa est maintenant d'au moins un mort et un blessé, rapporte une source sécuritaire à notre correspondante dans la région. Les deux ont été transportés dans un hôpital de la région.

L'agence Reuters fait état pour sa part de deux morts, tous deux membres du Hezbollah. L'Orient-Le Jour ne peut pas le confirmer pour le moment.

Ces frappes ont visé des entrepôts et une maison voisine au niveau des localités de Adous et Majdaloun. Les entrepôts en question appartiendraient à al-Sajjad, une chaîne de supermarchés du Hezbollah, selon la source précitée.

Deux personnes ont été blessées lors de la frappe israélienne près de Addous dans la Békaa, rapporte une source sécuritaire à notre correspondante dans la région. Elles ont été transférées dans un des hôpitaux de la région.

 ⚡️ L'aviation israélienne a ciblé des entrepôts près de Addous, dans la Békaa, avec deux missiles, rapporte notre correspondante dans la région Sarah Abdallah en citant une source sécuritaire. Ces entrepôts contiennent des denrées alimentaires, selon la même source. L'armée israélienne a de son côté affirmé avoir frappé des cibles en profondeur au Liban, selon Reuters.

C'est la première fois qu'Israël cible cette région depuis le début des affrontements avec le Hezbollah, le 8 octobre.

Les rebelles houthis du Yémen ont fait état ce weekend du premier mort civil depuis le début des frappes aériennes américaines et britanniques ciblant ces insurgés soutenus par l'Iran, dont les attaques visent le trafic maritime au large du Yémen.

Les bombardements américano-britanniques ce weekend au Yémen ont fait un mort et huit blessés parmi les civils, a annoncé dimanche soir l'agence de presse des rebelles houthis, au lendemain d'une nouvelle série de frappes dans le pays.

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 29.782 Palestiniens tués et 70.043 blessés à Gaza depuis le 7 octobre, indique Reuters en citant le ministère.

Le gouvernement de l'Autorité palestinienne, qui siège en Cisjordanie occupée, a remis sa démission au président Mahmoud Abbas, a déclaré le Premier ministre Mohammed Shtayyeh cité par l'AFP.

"J'ai présenté la démission du gouvernement à monsieur le Président le 20 février et je la soumets aujourd'hui par écrit", a déclaré M. Shtayyeh à Ramallah, précisant que cette décision intervenait notamment "à la lumière des développements liés à l'agression contre Gaza".

Un drone Hermes 450, sur cette image tirée du site d'Elbit Systems, constructeur de l'appareil.

⚡️ Le Hezbollah revendique avoir abattu un "grand drone israélien" de type Hermes 450 via un missile sol-air, à l'Iqlim al-Touffah (région de Nabatiyé), ajoutant que la chute du drone "a été visible à l'œil nu". Le parti chiite affirme que "les yeux des combattants resteront vigilants et continueront de faire face aux avions ennemis, les empêchant de réaliser leurs objectifs."

Des habitants avaient indiqué avoir entendu une forte explosion et ont aperçu un drone tomber dans le ciel à Rihane (caza de Jezzine), selon notre correspondant. Plusieurs vidéos montrent un objet enflammé tombant dans le ciel, laissant une traînée blanche dans son sillage.

Le parti chiite avait déjà revendiqué avoir abattu des drones à deux reprises depuis le 8 octobre, mais cela n'avait jamais été montré en vidéo. Le Hermes 450 est un drone de taille moyenne de type « tactique »; d'une envergure de 10,5 mètres et pesant 450kg.

Voici les développements survenus dans la région lors de la nuit dernière :

– Peu avant 21h, l'aviation de guerre israélienne a lancé deux attaques, l'une entre Yarine et Dhaïra (caza de Tyr), l'autre entre Chihine et Oum el-Tout, dans le même caza.

– Après 21h, l'artillerie israélienne a ciblé une ferme près de Kfarchouba (caza de Marjeyoun). Le Hezbollah a de son côté revendiqué une attaque sur le site israélien de Marj, avec un missile Burkane. Des salves de mitrailleuse ont fusé depuis le site d'al-Abad vers les environs de Houla (caza de Marjeyoun).

– Après 22h, l'artillerie israélienne a visé Wadi Slouki et les environs de Houla, ainsi que Hamames et les alentours de Khiam. Des salves de tirs à la mitrailleuse lourde ont atteint des habitations dans les environs de Kfar Kila, tirés depuis Metoula en Israël.

– Le Hezbollah a revendiqué une autre attaque menée dans la nuit, à 3h40, sur le site israélien de Baghdadi et ses environs.

L'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, sera à Paris mardi et mercredi pour des entretiens avec le président français Emmanuel Macron pour évoquer notamment les négociations pour obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza.

Il s'agira de la première visite d'Etat de l'émir qatari dans la capitale française depuis son accession au trône en 2013, a indiqué l'Elysée, cité par l'AFP. « Le Qatar est notamment à l'œuvre sur la libération des otages qui est une priorité pour nous », fait valoir la présidence alors que trois Français sont encore retenus en otages dans la bande de Gaza, depuis l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre.

Les discussions porteront aussi sur les « efforts en cours pour obtenir un cessez-le-feu (...) et permettre d'apporter une aide massive à la population gazaouie ».

L'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, sera à Paris mardi et mercredi pour des entretiens avec le président français Emmanuel Macron pour évoquer notamment les négociations pour obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza.

Il s'agira de la première visite d'Etat de l'émir qatari dans la capitale française depuis son accession au trône en 2013, a indiqué l'Elysée, cité par l'AFP. « Le Qatar est notamment à l'œuvre sur la libération des otages qui est une priorité pour nous », fait valoir la présidence alors que trois Français sont encore retenus en otages dans la bande de Gaza, depuis l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre.

Les discussions porteront aussi sur les « efforts en cours pour obtenir un cessez-le-feu (...) et permettre d'apporter une aide massive à la population gazaouie ».

Un militaire américain s'est grièvement blessé en tentant de s'immoler par le feu devant l'ambassade d'Israël à Washington dimanche, ont indiqué des responsables, les médias locaux rapportant qu'il protestait contre la guerre à Gaza.

Les secours se sont précipités sur les lieux peu avant 13H00 (18H00 GMT) en réponse à un « appel concernant une personne en train de brûler devant l'ambassade d'Israël », a indiqué sur X le service des pompiers de la capitale. A leur arrivée, ils ont constaté que le Secret Service, le service de protection des hautes personnalités de l'Etat américain, avait déjà éteint le feu. L'homme a été transporté à l'hôpital avec des « blessures graves mettant sa vie en danger », a appris l'AFP de même source.

Cet acte est intervenu au moment où les protestations se multiplient aux Etats-Unis contre l'offensive d'Israël à Gaza.

Selon un correspondant de l'AFP, des centaines de personnes, poussées par la faim, ont fui le nord de Gaza dimanche, où 300.000 habitants risquent la famine selon l'ONU.

L'aide internationale, qui entre au compte-gouttes depuis l'Egypte, est soumise au feu vert d'Israël et son acheminement vers le nord est presque impossible en raison des destructions et des combats.

Une famine peut encore être "évitée" à Gaza si Israël permet aux agences humanitaires d'y faire entrer "une aide significative", a affirmé hier le commissaire général de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. Dans son communiqué, le bureau de Benjamin Netanyahu a annoncé que le cabinet de guerre avait approuvé un plan de fourniture d'aide humanitaire "qui empêchera les pillages", sans plus de détails.

Des Palestiniens de Gaza ont confié ces derniers jours à l'AFP être forcés de manger des feuilles, du fourrage pour le bétail, voire d'abattre des animaux de trait pour se nourrir. "Dans les dix prochains jours, beaucoup de gens vont mourir. Ils mourront de faim, pas des bombardements", a déclaré un habitant, Marwan Awadieh.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé aujourd'hui que 92 Palestiniens avaient été tués dans des frappes nocturnes.

Le bureau de presse du gouvernement du Hamas a précisé que 15 membres d'une même famille avaient péri dans une maison dans la ville de Gaza.

La guerre a été provoquée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée en Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes L'offensive israélienne a fait 29.692 morts à Gaza, en grande majorité des civils, depuis le 7 octobre, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

L'armée israélienne a proposé un plan "d'évacuation" des civils dans la bande de Gaza, ont annoncé les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, toujours déterminé à lancer une offensive militaire contre la ville surpeuplée de Rafah.

De nombreux pays, dont les Etats-Unis, principal allié d'Israël, et organisations humanitaires ont mis en garde contre une opération terrestre à Rafah, où s'entassent, selon l'ONU, près de 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés, dans des conditions extrêmement précaires.

Aucun détail n'a été fourni sur les modalités d'une évacuation ni sur les endroits d'une relocalisation.

Alors que des pourparlers en vue d'une trêve ont repris au Qatar, M. Netanyahu veut lancer une opération terrestre contre Rafah qu'il présente comme le « dernier bastion » du Hamas. Une offensive ne serait que « retardée » si une trêve en cours de négociation était conclue, a-t-il déclaré dimanche sur la chaîne américaine CBS.

Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct de ce 143eme jour de la guerre de Gaza et de ses répercussions en Cisjordanie, au Liban-Sud, en mer Rouge et dans le Moyen-Orient en général.