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Moyen-Orient - Dans la presse

Le ministre israélien de la Défense dévoile l'identité de 12 employés de l'Unrwa “impliqués” dans les attaques du 7 octobre

Yoav Gallant affirme qu'en plus des personnes identifiées, il dispose d'« indications significatives basées sur des renseignements, selon lesquelles plus de 30 employés de l'Unrwa ont participé au massacre ». 

Le ministre israélien de la Défense dévoile l'identité de 12 employés de l'Unrwa “impliqués” dans les attaques du 7 octobre

Devant le siège endommagé de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza le 15 février 2024. Photo AFP

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a dévoilé l'identité de 12 personnes qui, selon lui, ont « participé activement » aux attaques sanglantes du 7 octobre dernier menées par le mouvement Hamas, alors qu'elles travaillaient pour l'Unrwa, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.

En plus des personnes identifiées, M. Gallant a affirmé qu'il dispose d'« indications significatives basées sur des renseignements, selon lesquelles plus de 30 employés de l'Unrwa ont participé au massacre (...) et facilité la prise d'otages ». Il a ajouté que parmi les personnes soupçonnées d'avoir participé à l'assaut figuraient des enseignants travaillant dans des écoles de l'Unrwa.

Le ministre a tenu ces propos lors d'un briefing avec la presse étrangère, rapporté par les quotidiens Haaretz et Times of Israel.

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L'opération terrestre, aérienne et maritime « Déluge d’al-Aqsa » du Hamas dans le sud d'Israël a provoqué la mort de 1 200 personnes, selon les autorités israéliennes, pendant que 253 autres, des civils et des soldats, ont été prises en otage.


Les « preuves » d'Israël

Le média britannique indépendant Channel 4 News a fait valoir, le 6 février dernier, qu'aucune preuve n'avait été fournie par Israël dans un document envoyé aux États-Unis et aux autres donateurs leur demandant de supprimer leur financement de l'Unrwa. Ce dossier de six pages, consulté par la chaîne britannique, révèle qu'Israël n'avait pas donné de preuves concrètes, se contentant d'indiquer avoir identifié « plus de 10 employés de l'Unrwa » grâce à des « informations des services de renseignement, des cartes d’identité et des documents saisis au cours des combats ».

Vendredi, M. Gallant a publié ce qu'il affirme être une preuve de l'identité des personnes impliquées dans les attaques. Selon lui, sur les 13 000 employés de l'Unrwa à Gaza, « au moins 12 % » sont affiliés au Hamas et au Jihad islamique palestinien, précise le Times of Israel.

« On sait que 1 468 travailleurs sont actifs au sein du Hamas et du Jihad islamique. 185 travailleurs de l'Unrwa sont actifs dans les branches militaires du Hamas et 51 dans la branche militaire du Jihad », a-t-il déclaré.

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Le travail de l'UNRWA au Liban pourrait s'arrêter fin mars

Selon les médias israéliens, M. Gallant a décrit la façon dont un certain nombre de travailleurs de l'Unrwa ont enlevé un soldat du kibboutz Be'eri, et présenté des images datant, selon lui, du jour de l'attaque et montrant des médecins du Croissant-Rouge soignant un « militant » blessé à l'intérieur d'une ambulance. Il a ajouté que l'Unrwa avait « perdu toute légitimité et ne pouvait plus fonctionner en tant qu'organe de l'ONU ».


La crise de financement de l'Unrwa

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens est confrontée à une crise de financement depuis que plusieurs de ses donateurs ont retiré leurs fonds suite aux accusations de l’État hébreu.

À la suite de ces accusations, le directeur de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a licencié les employés qui seraient impliqués, et le bureau de contrôle des Nations unies mène actuellement une enquête qui devrait être achevée en mars. L'agence emploie 30 000 Palestiniens dans toute la région, au service de près de six millions de Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et dans les pays voisins, Jordanie, Syrie et Liban.

Le 1er février, l'Unrwa a déclaré que les réductions internationales du financement pourraient entraîner l'arrêt des opérations dans toute la région « d'ici la fin du mois de février ». Entre-temps, la directrice de l'Unrwa pour le Liban, Dorothee Klaus, a indiqué que « les opérations s'arrêteraient au cours du mois de mars ». Au Liban, l'agence fournit une aide financière à 65 % des réfugiés palestiniens. Mardi, le directeur de l'agence humanitaire en l'Arabie saoudite a affirmé à l'AFP que le gel des fonds risquait de « contribuer » à la mort de civils à Gaza.

L'Unrwa, anciennement Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient, a été créée en 1949 par l'Assemblée générale des Nations unies après la création de l’État d'Israël, alors que plus de 700 000 Palestiniens avaient pris la fuite ou ont été contraints de quitter leurs foyers.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a dévoilé l'identité de 12 personnes qui, selon lui, ont « participé activement » aux attaques sanglantes du 7 octobre dernier menées par le mouvement Hamas, alors qu'elles travaillaient pour l'Unrwa, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.En plus des personnes identifiées, M. Gallant a affirmé qu'il...

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Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage.

Politiquement incorrect(e)

22 h 44, le 17 février 2024

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Commentaires (1)

  • Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage.

    Politiquement incorrect(e)

    22 h 44, le 17 février 2024

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