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Politique - Visite

Pour Abdollahian, la région est à un tournant décisif

Pour sa troisième visite au Liban depuis le 7 octobre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amir-Abdollahian, a alterné les menaces et les déclarations confiantes dans la force de l’axe de la résistance. Ce qui ressort de cette visite de près de 24 heures, c’est que la situation est actuellement à un tournant grave. Évoquant le front au Liban, le ministre iranien a déclaré que tout élargissement des attaques israéliennes signera la fin du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Tout en se déclarant en faveur de la trêve et d’une solution politique, M. Amir-Abdollahian a insisté sur le fait que les Israéliens seront les grands perdants de toute tentative d’élargir le champ de bataille. Il a ainsi appliqué une nouvelle fois la tactique médiatique adoptée par la République islamique depuis le début du Déluge d’al-Aqsa, qui consiste à dissuader les Israéliens de se lancer dans de nouvelles offensives militaires, en haussant d’un cran le ton de ses menaces. En petit et en grand comité, selon ceux qui ont suivi les étapes de sa visite, le ministre iranien a pratiquement tenu le même discours devant ses interlocuteurs, insistant sur la gravité de la situation et laissant entendre que la guerre entre les Israéliens et l’axe de la résistance est actuellement à un tournant décisif. Soit elle se dirige vers une trêve qui sera suivie d’une solution et d’une stabilité, soit elle va vers la guerre totale qui serait dramatique pour tous.

Le ministre iranien a aussi évoqué la cohésion au sein de l’axe de la résistance, assurant que chaque membre offre ce qu’il peut, selon ses propres estimations, ajoutant que cet axe est encore en mesure de se battre sur tous les fronts, même si la République islamique préfère que l’on se dirige vers une désescalade. Le ministre a même déclaré que les États-Unis ont envoyé aux Iraniens des messages par le biais d’intermédiaires pour exprimer leur volonté d’aboutir à une trêve qui mènerait vers une solution politique. Il a ainsi confirmé l’existence d’un dialogue indirect entre les Américains et les Iraniens, sachant que des rumeurs circulaient à ce sujet. Selon des sources proches de l’axe de la résistance, ces messages seraient parvenus par plusieurs intermédiaires, notamment les Omanais mais aussi les Qataris, et ils ne portent pas seulement sur la situation à Gaza, mais aussi sur le front dans le sud du Liban et sur l’ensemble de la situation dans la région. Un autre élément important dans les propos de M. Amir-Abdollahian, c’est sa volonté claire de faire assumer au Premier ministre israélien la responsabilité de tout dérapage, confirmant ainsi, de son point de vue, l’existence d’un conflit profond entre Benjamin Netanyahu et les dirigeants américains. Ce qui, selon les sources proches de la résistance, maintient la voie des négociations, indirectes ou non, entre les États-Unis et la République islamique ouverte. Le ministre iranien a ainsi accusé le Premier ministre israélien de vouloir en quelque sorte prendre la Maison-Blanche en otage, pour rester le plus longtemps possible au pouvoir. D’autant que, sans le soutien des États-Unis, les Israéliens ne pourraient pas poursuivre cette guerre. M. Amir-Abdollahian a estimé que « l’entité sioniste » vit actuellement dans les plus mauvaises conditions régionales et internationales depuis sa création et il a invité le plus grand nombre possible d’États musulmans et arabes à couper leurs liens diplomatiques et commerciaux avec elle, en guise de soutien au peuple palestinien. Il a aussi précisé que l’Iran poursuit avec l’Égypte et la Jordanie les efforts pour empêcher le départ forcé des Palestiniens de Rafah vers ces deux pays. Il a ainsi laissé entendre que toute opération militaire contre cette ville entraînant l’exode de plus d’un million de Palestiniens vers l’Égypte et la Jordanie serait d’une gravité sans précédent pour le cours des événements et que, face aux développements dramatiques éventuels, l’Iran ne lâchera pas les Palestiniens. Mais, selon lui, jusqu’à présent, la grande victorieuse, c’est la résistance et le grand vaincu c’est Netanyahu. C’est la raison pour laquelle ce dernier veut tout faire pour tenter d’inverser cette situation. L’Iran, de son côté, est convaincue que la solution doit être politique et qu’elle devra apporter une stabilité durable pour toute la région. Mais pour cela, il faudrait que les États-Unis s’impliquent plus dans un véritable processus de solution. Selon le ministre, l’Iran avait depuis le début tiré la sonnette d’alarme en déclarant que si cette guerre ne s’arrête pas rapidement, elle est appelée à s’élargir non pas en raison de l’attitude de l’axe de la résistance, mais en raison de la nature complexe de la région et des injustices faites aux Palestiniens. Il a ainsi répété à plusieurs reprises que ce qui s’est passé à Gaza n’est pas la conséquence du 7 octobre, mais bien la continuation d’une occupation qui dure depuis 75 ans. Il a précisé avoir dit au ministre britannique des Affaires étrangères lors de leur rencontre récente qu’il faudrait laisser au moins une fois le peuple palestinien décider de son sort. Selon lui, un règlement à Gaza entraînerait le calme sur tous les autres fronts, en mer Rouge, au Liban et ailleurs.

Pour sa troisième visite au Liban depuis le 7 octobre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amir-Abdollahian, a alterné les menaces et les déclarations confiantes dans la force de l’axe de la résistance. Ce qui ressort de cette visite de près de 24 heures, c’est que la situation est actuellement à un tournant grave. Évoquant le front au Liban, le ministre iranien a...

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SUITE : - NOUS MARCHANDONS LE PRIX, -DE VOTRE SACRIFICE. - NOUS VOUS PROPOSONS ANGE. -ILS VOUS VEULENT VIDANGE. - DESARMES, ANEMIQUES, -AU RANG DES POLITIQUES. -ELIRE UN CHEF D,ETAT, -RESSUSCITER L,ETAT, -QUI AVEC CEUX D,EN FACE, -PEUT RACCORDER LA CASSE. -NOUS DANS NOTRE RETRAITE, -SANS PLUS DE CASSE-TETE, -ON SERA BIENVEILLANT, -AVEC LE GRAND SATAN, -POUR AVOIR EN CONFORT, -EVITER LE COUP FORT.

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 50, le 13 février 2024

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Commentaires (3)

  • SUITE : - NOUS MARCHANDONS LE PRIX, -DE VOTRE SACRIFICE. - NOUS VOUS PROPOSONS ANGE. -ILS VOUS VEULENT VIDANGE. - DESARMES, ANEMIQUES, -AU RANG DES POLITIQUES. -ELIRE UN CHEF D,ETAT, -RESSUSCITER L,ETAT, -QUI AVEC CEUX D,EN FACE, -PEUT RACCORDER LA CASSE. -NOUS DANS NOTRE RETRAITE, -SANS PLUS DE CASSE-TETE, -ON SERA BIENVEILLANT, -AVEC LE GRAND SATAN, -POUR AVOIR EN CONFORT, -EVITER LE COUP FORT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 50, le 13 février 2024

  • - ABDULLAHIAN AU BARBU : -L,IRAN NE VEUT PAS DE GUERRE, -AVEC LE NETANYAHU, -CAR ELLE SERAIT AMERE. -PAS D,ACTION A L,ESCALADE. -AERIENNE OU CANONNADE. -SA MAIN EST LONGUE. ELLE PERCE. -GARDONS-LE LOIN DE LA PERSE. -AU BOMBARDEMENT EXTREME, -VOUS NE RENDEZ PAS LE MEME. -LES DESTRUCTIONS DU YEMEN, -NOUS ONT BIEN FAIT DIRE : AMEN ! -VOUS N,ETES NI DES VOISINS, -NI DE VOS FRERES AUCUNS,-ACCEPTES DANS LA REGION.-CA NOUS POSE LA QUESTION,-S,IL NE FAUT VOUS SACRIFIER,-POUR NOTRE SECURITE.-LES CHOSES CHANGENT TRES VITE.-VOUS FAITES PARTIE DU RITE.-SACRIFIER NOS ILLEGAUX,-POUR SAUVEGARDER NOS PEAUX.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 50, le 13 février 2024

  • Qui vous demandé votre avis? Chut

    Robert Moumdjian

    05 h 25, le 13 février 2024

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