Netanyahu veut un plan d'évacuation des civils de Rafah ; nombreux échanges de tirs Hezbollah-Israël au Liban-Sud : Jour 126 de la guerre de Gaza

Nous vous remercions d'avoir suivi cette couverture en direct des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas.

Nous allons suspendre, pour ce soir, ce suivi. Nous vous retrouverons demain matin.

L'artillerie israélienne a tiré sur la périphérie de Teyr Harfa, Aïn Zarka, Alma el-Chaab et Dhaïra, dans le caza de Tyr.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Mohammad Ali Fayad, né en 1997 et originaire d'Ansar, au Liban-Sud.

Le parti n'a pas précisé où la victime avait été tuée et il n'était pas immédiatement possible de le déterminer. 

⚡ Un grand nombre de missiles ont été tirés depuis le Liban vers le nord d'Israël vers 18 heures, a déclaré une source de sécurité à L'Orient-Le Jour.

Le Haaretz a rapporté peu après que des dizaines de roquettes avaient été tirées et interceptées lors d'un récent tir de barrage sur le nord d'Israël.

Peu après 18h30, le Hezbollah a enfin annoncé avoir attaqué à 17h50 une position israélienne sur le plateau du Golan avec des "dizaines de roquettes" de type Katysuha.

Le Hezbollah a annoncé avoir attaqué à 16h35 une position israélienne située face au village de Mhaibib (caza de Bint Jbeil), à la frontière entre le Liban-Sud et Israël. Le parti chiite a déclaré avoir atteint sa cible.

Les Kataëb Hezbollah, influent groupe armé irakien allié à Téhéran, ont violemment pris à partie les États-Unis pour leurs frappes menées en Irak, après une attaque de drone ayant tué un haut commandant de la faction à Bagdad, rapporte l'AFP.

Mercredi soir dans la capitale irakienne, un drone a tué un haut commandant de ce groupe, Abou Bakr el-Saadi, accusé par l'armée américaine d'être "directement responsable de planification et participation aux attaques sur les forces américaines" au Moyen-Orient.

"Pour le sang versé par nos commandants et nos combattants, la responsabilité en incombe à l'Amérique, et à ceux qui refusent ou freinent le départ d'Irak de ses forces d'occupation", ont accusé dans un communiqué les Kataëb Hezbollah. "Qu'ils sachent que notre nation n'abandonnera pas le sang de ses martyrs, et que ses hommes sont toujours déterminés au combat", ajoute le groupe.

L'assassinat de trois Palestiniens dans un hôpital de Cisjordanie occupée le mois dernier par des commandos israéliens déguisés en personnel médical et en femmes musulmanes pourrait constituer un crime de guerre, a déclaré un groupe d'experts de l'ONU cité par Reuters.

Les trois militants ont été tués le 29 janvier lors d'une opération d'infiltration menée conjointement par l'armée, le service de sécurité Shin Bet et la police des frontières dans l'hôpital Ibn Sina de Jénine, l'une des villes les plus instables de Cisjordanie, a déclaré l'armée israélienne.

"En vertu du droit humanitaire international, le fait de tuer un patient blessé et sans défense soigné dans un hôpital constitue un crime de guerre", ont déclaré les experts de l'ONU dans un communiqué, faisant référence à Basel Al-Ghazzawi, un patient soigné pour des blessures causées, selon eux, par une frappe aérienne israélienne.

"En se déguisant en personnel médical et en civils apparemment inoffensifs et protégés, les forces israéliennes ont également commis, à première vue, le crime de guerre de perfidie, qui est interdit en toutes circonstances", ont-ils ajouté, demandant à Israël de mener une enquête.

Les derniers événements au Liban-Sud au cours de la dernière heure :

- L'armée israélienne a frappé une maison à Naqoura (caza de Tyr), sans faire de victimes, ont indiqué des habitants de la ville à notre correspondant dans la région.

- L'armée israélienne a également frappé une maison dans le village de Khiam (Marjeyoun), ce qui a endommagé des maisons voisines sans faire de victimes, ont déclaré des habitants du village à L'Orient-Le Jour.

- Le Hezbollah a annoncé avoir ciblé à 15h10 du matériel d'espionnage d'une position israélienne dans les fermes de Chebaa et à 15h30 un matériel similaire dans une position israélienne faisant face au village de Aïtaroun (Bint Jbeil). Le parti a revendiqué une attaque de plus sur les fermes contestées de Chebaa, à 15h30, ainsi qu'une quatrième d'affilée sur une position faisant face à Aïtaroun à 16h.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné aux forces de défense israéliennes de lui présenter, ainsi qu'à son cabinet, des plans d'évacuation des civils vivant à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon un communiqué publié par son bureau et relayé par les médias israéliens et par Reuters.

En outre, Benjamin Netanyahu a ordonné à l'armée et aux autres autorités en charge de ce dossier de présenter "des plans pour vaincre les bataillons du Hamas qui opèrent encore dans la ville."

Photo Ani

⚡️ "Nous avons clairement dit aux États-Unis qu'ils ne doivent pas soutenir le génocide mené par les sionistes sur Gaza, ainsi que leurs crimes en Cisjordanie occupée", a lancé le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, depuis Beyrouth où il est arrivé pour une visite où il rencontrera plusieurs responsables politiques locaux.

"Nous le clamons depuis le début de cette crise : la guerre n'est pas la solution", a poursuivi le chef de la diplomatie iranienne, cité par l'Ani (Agence nationale d'information, officielle).

* L'armée israélienne a tiré sur une maison dans le village de Naqoura (caza de Tyr), à la frontière entre le Liban et Israël, sans faire de victimes, ont déclaré des habitants du village à L'Orient-Le Jour.

* L'armée israélienne a aussi frappé le village de Khiam (Marjeyoun) selon d'autres témoignages d'habitants 

* Peu avant 16h, le Haaretz a indiqué que des tirs antichars ciblant le nord d'Israël ont été détectés et que l'armée israélienne y avait riposté.

L'armée israélienne a déclaré avoir intercepté une "cible aérienne suspecte" vendredi au large de la ville portuaire de Haïfa, dans le nord du pays, dans un contexte de forte tension le long de la frontière avec le Liban, selon Reuters.

Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que la cible n'avait fait ni dégâts ni blessés. "Je ne peux pas confirmer la proximité exacte avec le port, mais le fait que, conformément au protocole, aucune sirène n'ait été déclenchée signifie que la cible était suffisamment éloignée", a déclaré le porte-parole, refusant de préciser si la cible ou sa source avaient été identifiées.

Les ports maritimes de Haïfa et d'Ashdod sont des points d'entrée cruciaux pour le commerce israélien. En décembre dernier, l'armée israélienne a déclaré avoir intercepté un drone en provenance du Liban, ce qui a déclenché des sirènes dans la banlieue de Haïfa.

Toute offensive d'ampleur de l'armée israélienne à Rafah, dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza, aggravera la "tragédie sans fin" qui s'y déroule, a prévenu l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), citée par l'AFP.

La situation est "très inquiétante", avec "une intensification des opérations et des bombardements" qui "se rapprochent", a expliqué Philippe Lazzarini, le chef de l'Unrwa, la principale agence d'aide humanitaire à Gaza, lors d'un point presse à Jérusalem. "Toute opération militaire de grande ampleur au sein de cette population ne pourra qu'ajouter une couche supplémentaire à la tragédie sans fin qui se déroule", a-t-il ajouté.

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L'armée israélienne continue d'attaquer l'hôpital Al-Amal, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué le Croissant-Rouge palestinien a indiqué sur son compte X.

"Nous sommes préoccupés par la sécurité de nos équipes à l'intérieur de l'hôpital Al-Amal, ainsi que des blessés et des patients, en raison du raid continu de l'occupation sur l'hôpital" a déploré l'organisation.

L'attaque israélienne qui a visé la localité de Maroun el-Ras a visé un siège du mouvement Amal qui a été totalement détruit, rapporte une source du mouvement chiite à notre correspondant dans la région. 

Des habitants de la localité indiquent que trois civils ont été légèrement blessés dans des maisons voisines de ce siège. Il s'agit a priori des seules victimes de cette attaque.

Les développements au Liban-Sud au cours de l'heure écoulée :

- Les environs de Kfarchouba (caza de Hasbaya) ont été bombardés par trois obus d'artillerie israéliens, rapportent des habitants à notre correspondant dans la région. Les environs de Kfar Hamam, dans le même caza, ont été touchés par cinq obus.

- La région de Charq Horch, dans le caza de Nabatiyé, a été visée pour la première fois depuis le début des affrontements, par des avions de guerre israéliens.

- Le Hezbollah a revendiqué une attaque menée vers 14h20 sur un char Merkava israélien sur le site israélien de Bagdadi, affirmant avoir détruit le char en question.

- Les environs de Aïtaroun (caza de Bint Jbeil) ont également été ciblés par l'artillerie israélienne, selon des habitants.

Les environs d'un aéroport militaire près de Damas ont été bombardés, a indiqué une ONG, le ministère syrien de la Défense indiquant que les défenses aériennes ont abattu deux drones provenant du Golan occupé par Israël, indique l'AFP.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a indiqué que "la zone de l'aéroport militaire de Mazzé, à l'ouest de la capitale Damas, a été prise pour cible", sans préciser qui était à l'origine de cette attaque de "missile".

"Le Hezbollah et d'autres groupes pro-iraniens y sont présents", a ajouté l'Observatoire basé au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, sans faire état de victimes.

"Vers 14H10 (11H10 GMT), deux drones en provenance du Golan syrien occupé ont violé l'espace aérien syrien", a pour sa part indiqué le ministère syrien de la Défense. "Nos systèmes de défense aérienne ont répondu en les abattant à l'ouest de Damas".

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué sur son compte X il y a moins d'une heure que l'armée israélienne menait un raid sur l'hôpital Al-Amal à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Au cours de la dernière heure au Liban-Sud :

* L'armée israélienne a bombardé la périphérie des villages de Jibbeïn, Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, à la frontière avec Israël, ont indiqué des habitants de ces villages à L'Orient-Le Jour.

* L'armée israélienne a frappé la périphérie du village de Maroun el-Ras, dans le caza  de Bint Jbeil , selon d'autres témoignages d'habitants.

Selon l’agence palestinienne Wafa, 25 000 personnes se sont réunies sur le site de la mosquée d'Al-Aqsa, à Jérusalem pour la prière du vendredi "malgré les restrictions et les mesures militaires imposées par les forces d'occupation israéliennes aux portes de la mosquée (…) pour le cinquième mois consécutif."

Le nombre de fidèles réunis oscillait souvent entre 50.000 et 70.000, au cours des mois qui ont précédé la mise en place de ces restriction, selon des chiffres précédemment rapportés par Wafa.

⚡️Les défenses aériennes syriennes ont répondu à des "cibles hostiles" dans les environs de Damas, ont rapporté des médias d'État syriens cités par Reuters.

Les ministres des affaires étrangères des Émirats arabes unis, de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, du Qatar et de la Jordanie, ainsi qu'un haut responsable de l'OLP, se sont réunis à Riyad pour discuter de la situation à Gaza, comme l'a rapporté l'agence de presse nationale des Émirats arabes unis, cité par Reuters.

Au cours de la réunion, le ministre des affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed Al Nahyane, a insisté sur l'intensification des efforts visant à empêcher l'extension du conflit dans la région.

Les développements au Liban-Sud au cours de la dernière demi-heure :

- Un drone israélien a frappé une habitation dans le village de Markaba (caza de Marjeyoun), ce qui a provoqué un incendie, mais aucune victime n'a été signalée, indiquent des habitants du village à notre correspondant dans la région.

- L'armée israélienne a bombardé le village de Wazzani dans le caza de Hasbaya, selon des habitants de cette localité.

- Un drone israélien a frappé les abords du village de Yohmor, dans le caza de Nabatiyé, au sud du Liban, ont indiqué des habitants du village.

La compagnie aérienne britannique British Airways a annoncé qu'elle reprendrait au 1er avril ses vols vers Israël, interrompus début octobre pour raisons de sécurité liées à la guerre entre Israël et le Hamas.

La compagnie "reprendra (ses) vols le 1er avril" vers l'aéroport de Tel Aviv, et cette destination sera intégrée au "réseau court-courrier" de la compagnie, a annoncé British Airways dans une déclaration transmise à l'AFP. Les avions seront ainsi plus petits qu'avant le conflit, reflétant les attentes de la compagnie d'une demande plus faible.

Les vols vers Israël feront en outre jusqu'au 31 mai un arrêt à Larnaca, à Chypre, pendant 45 minutes pour changer d'équipage.

Les avions de nombreuses autres compagnies aériennes avaient cessé de voler vers Israël dans la foulée des raids meurtriers et de tirs de roquettes du Hamas depuis Gaza, notamment vers la région de Tel-Aviv. Depuis, plusieurs compagnies ont annoncé reprendre les vols, comme Lufthansa, Air France ou Ryanair.

Photo prise ce jeudi depuis les pistes de Faraya (caza de Keserouan), très loin de la frontière entre le Liban-Sud et Israël. Adam Muro

L'aviation israélienne a violé l'espace aérien libanais à plusieurs endroits dans tous le pays aujourd'hui, et semble avoir considérablement augmenté la fréquence de ses survols ces trois derniers jours, par rapport à d'habitude.

Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré jeudi que le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz allaient probablement discuter de la situation à Gaza et "de ce que nous pouvons faire ensemble, en tant qu'alliés solides, pour continuer à veiller à ce qu'Israël dispose de ce dont il a besoin pour se défendre et à ce que l'aide humanitaire parvienne aux personnes qui en ont besoin."

Le Sénat américain a adopté jeudi un projet de loi de 95,34 milliards de dollars comprenant une aide à l'Ukraine, à Israël et à Taïwan, après que les républicains eurent bloqué un projet de loi de compromis qui prévoyait des réformes de la politique d'immigration.

Photo envoyée par le bureau de presse du Hezbollah

"L'ennemi israélien sait que le résultat de toute bataille avec le Liban sera une défaite plus sévère et dure que celle de Gaza", a affirmé le cheikh Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, lors d'une cérémonie d'hommage à un martyr du parti chiite à Haouch, au Liban-Sud. "Lorsque l'ennemi pense à faire la guerre au Liban, il y réfléchit maintes fois, car la résistance est prête à toutes les possibilités et toutes les surprises. Le Liban ne sera que le lieu de leur défaite et de notre victoire", a-t-il poursuivi.

Selon le dignitaire du parti chiite, Israël "a échoué à faire changer le cours de la guerre, malgré le soutien américain, les massacres et la famine, et n'a pas réussi durant ces quatre mois à récupérer ses otages ni à tuer les dirigeants du Hamas, ni à dominer la résistance".

Le Hezbollah a annoncé avoir ciblé avec succès à 11h15  du matériel d'espionnage installé sur une position israélienne située face au village de Rmeich (caza de Bint Jbeil), à la frontière du Liban-Sud.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un bilan de 27.947 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Il a fait état d'un total de 107 morts au cours des dernières 24 heures, et de 67.459 personnes blessées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Toujours au Liban-Sud, dans la matinée, un missile tiré à partir d'un drone israélien a visé une maison de Aïta el-Chaab (Bint Jbeil), qui a pris feu. 

Aucune information n'était jusque là disponible concernant des victimes éventuelles. 

Avant la frappe du Hezbollah, la nuit s'est avérée plutôt calme au Liban-Sud, selon des sources sécuritaires, à l'exception de tirs d'artillerie israéliens répétés sur les environs de Yaroun, Rmeich et Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), d'abord entre 22h30 et 23h, puis à nouveau après 23h.

La situation au Liban-Sud au cours de la nuit

La nuit a été principalement marquée par une salve de roquettes lancées par le Hezbollah vers le nord d'Israël, en riposte à la frappe ayant ciblé un commandant du Hezbollah, qui se déplaçait en voiture à Nabatiyé. 

Dans un communiqué, le parti chiite a revendiqué ces tirs, lancés à 23h "en riposte aux frappes sur les villages du Sud, et surtout la dernière contre Nabatiyé ayant visé des combattants de la résistance". Cette frappe a consisté en des tirs de "dizaines de roquettes Katioucha" en direction du "siège du commandement de la 3e brigade d'infanterie (israélienne), dans la base de Aïn Zeitim". 

Retrouvez ici plus d'informations sur cette frappe. 

Concernant la situation à Gaza, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "alarmé" par une opération terrestre à Rafah. "Une telle action aggraverait de façon exponentielle l'actuel cauchemar humanitaire dont les conséquences régionales sont déjà incalculables", a-t-il écrit sur le réseau social X.

Dans une seconde publication, il a affirmé "condamné clairement les violations du droit humanitaire international à Gaza", tout comme il a condamné "les actes horribles du Hamas". "Je le répète : nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages" israéliens au main du Hamas. 

Au Yémen 

Les États-Unis ont annoncé avoir mené des frappes jeudi visant quatre drones de surface et sept missiles de croisière « prêts à être lancés contre des navires en mer Rouge » par les rebelles houthis du Yémen. Ces drones et missiles ont été « identifiés dans les zones du Yémen contrôlées par les houthis » et représentaient « une menace imminente » pour la navigation, a déclaré le Commandement militaire des États-Unis pour le Moyen-Orient (Centcom) sur X.

Plus d'informations ici.

Washington a averti jeudi d'un "désastre" à Rafah et assuré ne pas soutenir une opération "sans une planification sérieuse et crédible" concernant les civils sur place.

"Je pense, comme vous savez, que la riposte à Gaza, dans la bande de Gaza, a été excessive", a déclaré le président américain Joe Biden, dans une rare critique à l'égard d'Israël.

"Gaza n'est plus Gaza", a témoigné pour l'AFP le ministre de la Culture de l'Autorité palestinienne, Atef Abou Seif, qui se trouvait à Gaza pour lancer la Journée du patrimoine palestinien lorsque la guerre entre Israël et le Hamas a éclaté. Il y est resté coincé 90 jours.

Un témoignage de Rafah

A Rafah, les raids aériens et les craintes locales d'opération terrestre n'ont pas complètement découragé Husam Abdul Hadi, un Palestinien de 20 ans, qui y vend des roses pour alléger les cœurs. "Notre objectif est de ramener un sourire sur tous les visages, de changer leur humeur, de les rendre heureux et de les faire rire", dit-il à l'AFP. "Je l'ai trouvé en train de vendre des roses, alors j'ai voulu acheter quatre roses, parce que j'ai quatre enfants. Je veux les offrir à ma femme, et j'espère que nous passerons le cap de la guerre et que nous vivrons en paix", dit l'un de ses clients Abou Elias Mehanna.

La situation à Gaza

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des témoins ont fait état de frappes mortelles dans le centre et le sud de Gaza. Et le Croissant-Rouge palestinien s'est désolé de la mort de trois enfants dans une frappe israélienne sur Rafah, selon l'AFP.

Bonjour et bienvenue sur notre suivi en direct de ce 126e jour de guerre à Gaza, dans lequel nous continuons de couvrir les combats dans l'enclave palestinienne, bombardée sans relâche par Israël, en Cisjordanie, au Liban-Sud, en mer Rouge et dans le Moyen-Orient en général.