Elle a étendu ses belles ailes colorées, Karine Hayek, et s’est envolée vers la lumière. Avec sa disparition prématurée, le monde perd une artiste dotée d’une grande sensibilité, une journaliste intègre et éthique, et surtout un bel esprit, élégant, humaniste et libre. L’équipe de Campus perd l’un de ses piliers.
Généreuse au sens le plus profond du terme, Karine avait la capacité de reconnaître le beau et le bien chez les autres, et n’hésitait pas à le leur souligner. La noblesse de son âme, sa pudeur, son humilité, son profond respect pour la dignité humaine, sa détermination, la force et la beauté de son caractère vont nous manquer, ainsi qu’à tous ceux qui l’ont connue et aimée.
Ses contributions à L’Orient-Le Jour et particulièrement à la page Campus étaient très précieuses, tant par ses écrits que par son attachement fervent envers la page et le journal. Personnellement et au-delà de tout cela, son départ me prive d’une précieuse amie avec laquelle j’ai partagé de profondes réflexions et les plus belles conversations.
« Il restera de toi ce que tu as semé… Ce que tu as semé en d’autres germera », Simone Veil.
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