Riyadi de nouveau sacré à Dubaï

Il fallait que ce soit lui. À 47 ans, l'éternel Ismail Ahmad vient d'offrir à Riyadi une nouvelle ligne à son palmarès déjà bien garni. Alors qu'il ne restait qu'une poignée de secondes dans le 4e quart-temps, et que les deux équipes se trouvaient à égalité (74-74), Waël Arakji décide de traverser tout le terrain ballon en main jusqu'aux abords du panier adverse. C'est alors que le meneur de la sélection nationale décide d'envoyer la balle de la gagne à destination du géant égyptien de 47 ans, qui s'empresse de décocher un tir à 3 points avant que le buzzer, annonçant la fin de la partie, retentisse. 

Et pour le plus grand bonheur des milliers de fans libanais présents en tribunes, la tentative de « Somaa » fait mouche et finit sa course dans le panier philippin. Dans l'extasie générale, le club de Manara vient tout juste de remporter pour la deuxième fois consécutive le « Dubai International Championship », compétition réunissant douze des meilleures équipes asiatiques et nord-africaines.

Après avoir remporté ses cinq matchs de poules, dont une large victoire contre leurs rivaux de Sagesse (96-76), Riyadi avait poursuivi son sans-faute samedi contre les Libyens d'Al-Ahly de Tripoli (83-73) samedi, avant de réitérer ce dimanche contre les Philippins de Strong Group Athletic (SGA) grâce au « buzzer beater » de Ismail Ahmad, auteur de 10 points au total. Presque autant que Waël Arakji (14 pts), qui a une nouvelle fois la finale pour sortir sa meilleure performance du tournoi, tout comme Manny Harris, la dernière recrue américaine des Jaunes, qui a montré la voie aux siens avec ses 23 unités.

Déjà sacrés champions du Liban en titre, mais aussi d'Asie de l'ouest (WASL) en 2023, les hommes d'Ahmad Farran démarrent 2024 avec un énième titre à ajouter dans une armoire à trophées où il va devenir difficile de trouver de la place. Et tout porte à croire qu'ils ne compteront pas s'arrêter en si bon chemin cette année.

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