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Nos Lecteurs ont la Parole

Le destin radieux des entrepreneurs ambitieux

Qu’est-ce qui explique que les entrepreneurs accomplis éprouvent une grande satisfaction dans leur profession ? Pour répondre à cette question, imaginons d’abord une personne compétente que nous nommerons Serge. Après avoir brillamment décroché son diplôme d’une école de commerce, ce jeune homme ambitieux rêve d’un avenir radieux. La chance semble lui sourire. Après une série d’entretiens rigoureux et fructueux, un prestigieux cabinet de gestion en stratégie lui fait une offre de travail alléchante avec un salaire généreux et d’autres avantages sociaux. Tel un moustique hypnotisé par la lumière envoûtante d’une lampe phosphorescente, il accepte promptement l’attractive proposition.

Pendant les premières années de son emploi, Serge déborde d’enthousiasme. Il investit toute son énergie dans sa nouvelle fonction et accumule une solide expérience professionnelle. Malheureusement, la routine s’installe progressivement dans son quotidien. La passion d’antan commence à s’estomper avec le temps. Soudainement, les journées lui semblent empreintes d’une langueur monotone. Il ressent un vide profond qu’il ne pourra combler qu’avec un changement majeur et salvateur.

Pour retenir le jeune homme talentueux, le cabinet lui propose une séduisante promotion assortie d’une importante rémunération. Cependant, Serge réalise que l’épanouissement professionnel ne se limite pas aux considérations extrinsèques au travail, telles que la rétribution et la gratification. Il englobe également des aspects intrinsèques au travail, comme la satisfaction personnelle et la stimulation intellectuelle. Alors il prend la décision fort courageuse de quitter le confort de sa « prison dorée » pour pénétrer dans le monde imprévisible, mais irrésistible, de l’entrepreneuriat.

Les premières années de Serge dans sa nouvelle profession sont particulièrement tumultueuses et douloureuses. Il encaisse régulièrement les coups durs et il peine à naviguer dans les eaux troubles de l’entrepreneuriat. Nonobstant l’adversité et la difficulté, il ne succombe pas au défaitisme ou au fatalisme. Par contre, il apprend de ses erreurs et s’inspire de l’adage selon lequel « le succès est l’ultime aboutissement d’une série d’échecs que l’on surmonte sans jamais perdre courage ». Grâce à sa persévérance et à sa résilience, il parvient à atteindre son premier objectif majeur en assemblant les ressources nécessaires pour fabriquer un produit de valeur qui est recherché et apprécié dans un segment spécifique du marché. Les perspectives de croissance et de performance de sa nouvelle entreprise s’annoncent donc particulièrement encourageantes.

Dès lors, Serge réalise que rien n’est plus gratifiant et enrichissant que de forger son propre destin. Il se prend à rêver de construire un vaste empire qu’il léguera éventuellement à ses héritiers. De plus, il éprouve une immense fierté à la perspective de laisser derrière lui une empreinte durable grâce à ses innovations. En outre, il ressent un vif plaisir à l’idée de créer des emplois bénéfiques et donc de contribuer à la croissance économique de son pays.

L’histoire de Serge démontre de manière sensible et tangible que l’entrepreneuriat offre une alternative attrayante au salariat. Premièrement, l’entrepreneur est son propre maître. Il n’est assujetti à personne, que ce soit un patron exigeant, un partenaire intransigeant, un collègue encombrant, ou un client déplaisant. Il possède l’entière liberté de disposer de son travail à sa guise, de sélectionner son équipe selon sa volonté et de diriger son entreprise comme il l’entend. De même, il est affranchi des contraintes liées aux horaires rigides et aux règles insipides. Cette autonomie est une véritable aubaine, car elle favorise son bien-être physique et psychologique, tout en préservant un équilibre essentiel entre sa vie professionnelle et personnelle.

Deuxièmement, en tant que propriétaire de sa propre entreprise, l’entrepreneur récolte l’intégralité des bénéfices provenant de son labeur et de sa sueur. Dans certains cas extrêmes, s’il est particulièrement intelligent et clairvoyant, il peut accumuler une richesse colossale, comme le démontrent des exemples notoires tels que Jeff Bezos, Elon Musk, Larry Ellison, Bill Gates, Steve Jobs, Henry Ford, Carlos Slim et bien d’autres encore. En revanche, un salarié ne peut aspirer à une abondance similaire, car il ne bénéficie que d’une portion limitée des profits générés par l’entreprise, la majeure partie étant allouée aux actionnaires sous la forme de dividendes.

Troisièmement, l’entrepreneur ne craint pas de perdre son emploi du jour au lendemain. De plus, il peut travailler bien au-delà de l’âge de la retraite, pour autant qu’il conserve la force physique et mentale nécessaire. Cette « sécurité professionnelle » lui procure non seulement une sérénité, mais elle stimule également sa capacité à créer et innover. De surcroît, elle lui confère une agilité mentale qui lui permet de se réorienter aisément vers de nouvelles occupations, même après avoir mis fin à son activité principale. En revanche, la situation est bien différente pour les salariés. Certes, le salariat offre un emploi stable avec une rémunération confortable. Cependant, dans un monde moderne en constante mutation, cette quiétude peut s’avérer précaire et temporaire. En effet, les restructurations, les mises à pied et les licenciements deviennent de plus en plus courants. Par conséquent, le salarié vit souvent dans l’angoisse sous-jacente de perdre son emploi. Cette « insécurité professionnelle » est comparable à une épée de Damoclès, sinistrement suspendue au-dessus de sa tête tout au long de sa carrière.

Quatrièmement, ce qui rend l’entrepreneuriat particulièrement séduisant, c’est la satisfaction intense et immense de faire ce que l’on aime. Tout comme les parents veillent jalousement au bien-être de leurs jeunes enfants, l’entrepreneur s’investit corps et âme dans sa nouvelle entreprise. Notamment, il est animé par une soif inassouvie de connaissance et de compétence, car il désire ardemment améliorer sa performance en permanence. Contrairement à de nombreux salariés, il n’attend pas avec ultime impatience les fins de semaine ou les congés de travail, car sa profession est sa passion. Naturellement, il est constamment sous pression pour mener à bien sa mission, mais les multiples tensions qu’il affronte sont néanmoins de nature tonifiante et bienfaisante. En d’autres termes, le stress qu’il endure est comparable au bon cholestérol qui est bénéfique tant pour la santé physique que psychique.

En somme, l’entrepreneuriat procure à ses disciples l’indépendance et l’abondance, la sécurité et la fierté, la passion et l’exaltation. D’ailleurs, de nombreuses recherches empiriques démontrent de manière probante que, dans l’ensemble, les entrepreneurs jouissent d’un niveau de satisfaction nettement supérieur à celui des salariés, et cela tant au niveau professionnel que personnel. Toutefois, il est important de souligner que l’entrepreneuriat est une aventure extrêmement hasardeuse qui, en réalité, ne convient pas au commun des mortels. Pour réussir efficacement dans ce domaine, il est nécessaire d’avoir a priori une expérience suffisante et de posséder des qualités saillantes, notamment l’ambition et la détermination, l’innovation et la création, l’intelligence et la résilience, la clairvoyance et la persévérance.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Qu’est-ce qui explique que les entrepreneurs accomplis éprouvent une grande satisfaction dans leur profession ? Pour répondre à cette question, imaginons d’abord une personne compétente que nous nommerons Serge. Après avoir brillamment décroché son diplôme d’une école de commerce, ce jeune homme ambitieux rêve d’un avenir radieux. La chance semble lui sourire. Après...

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