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Nos Lecteurs ont la Parole

Mabrouk, Monsieur le Premier ministre

Mabrouk, Monsieur le Premier ministre, pour avoir rejeté les trois lois votées en décembre 2023 par le Parlement concernant les écoles et les loyers commerciaux, et de les avoir renvoyées pour une seconde lecture, en vertu d’une prérogative empruntée à la présidence de la République, vacante depuis plus d’un an sur fond de tensions politiques.

Vous avez ainsi pu révéler vos vraies intentions. Le président de la République est devenu avec l’accord de Taëf un vrai facteur n’ayant que deux rôles, nommer le Premier ministre et renvoyer toute loi votée au Parlement. Il était grand temps de profiter de ce vide et d’en finir de ce haut poste de l’État et se suffire de résoudre simplement les problèmes à l’ordre du jour, puisqu’il suffit en Conseil des ministres de lever la main de bon ou mauvais gré, et tout pourra marcher comme sur des roulettes et tant pis pour le reste.

Mabrouk également pour nos ministres et parlementaires toutes confessions confondues d’avoir accepté d’éliminer le rôle du président de la République et au nom de vos blocs parlementaires vous avez voté pour adopter ces trois lois au Parlement et en Conseil des ministres, vous les avez rejetées.

Mabrouk aussi pour les instances religieuses qui en spectatrices assistent au changement politique, social, démographique et religieux, elles qui ne cessaient d’être fières de cette mosaïque libanaise qui s’est brisée.

Quant à Dame justice, elle n’est plus à l’ordre du jour et son rôle s’est éclipsé, vu que chaque « tribu » fait sa propre politique, guerre ou paix selon son agenda.

Enfin, devant ce tableau sombre, pourra-t-on encore espérer la résurrection de l’État de droit ? Difficile d’y croire avec la caste politique pourrie.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Mabrouk, Monsieur le Premier ministre, pour avoir rejeté les trois lois votées en décembre 2023 par le Parlement concernant les écoles et les loyers commerciaux, et de les avoir renvoyées pour une seconde lecture, en vertu d’une prérogative empruntée à la présidence de la République, vacante depuis plus d’un an sur fond de tensions politiques. Vous avez ainsi pu révéler...

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