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Politique - Conflit

Guerre au Liban-Sud : Raï appelle à "trouver des solutions à travers les négociations et la diplomatie"

« Les décisions relatives à la guerre et à la paix sont du ressort exclusif du gouvernement », souligne le chef de l'Eglise maronite.

Guerre au Liban-Sud : Raï appelle à

Le patriarche maronite Béchara Raï lors de la messe de Noël à Bkerké, le 25 décembre 2023. Photo X/@bkerki

Le patriarche maronite, Béchara Raï, a appelé samedi à ne pas entraîner les Libanais dans le sillage de la guerre de Gaza, mais « à trouver des solutions à travers les négociations et la diplomatie », alors que le conflit, qui touche le Liban-Sud depuis le 8 octobre, au lendemain du début de l'opération « Déluge d'al-Aqsa » du mouvement Hamas, a fait plus de 170 morts, en majorité des combattants du Hezbollah, mais aussi une vingtaine de civils.

« Nous ne voulons pas que le Liban et son peuple subissent le poids d’autres nations et d’autres peuples. Nous sommes attachés à la résolution 1701 et à éviter au Liban et aux Libanais d'entrer dans la guerre israélienne contre Gaza », a déclaré le prélat, dans son homélie prononcée à l'occasion de la fête de l'Epiphanie.

« Nous appelons à arrêter la guerre et à trouver des solutions à travers les négociations et la diplomatie », a -t-il encore dit, tout en rappelant que « les habitants des localités du Liban-Sud souffrent du poids de cette guerre ».

L'édito de Issa GORAIEB

La guerre dans la guerre

Si le cardinal Raï a rappelé « le droit du peuple palestinien à retourner dans ses terres et à vivre dans un État qui lui est propre », il a souligné toutefois que « les décisions relatives à la guerre et à la paix sont du ressort exclusif du gouvernement », dans une critique claire du Hezbollah qui combat Israël à la frontière depuis le début du conflit.

Ce n'est pas la première fois que Mgr Raï appelle, dans ses homélies, à mettre un terme à la guerre à Gaza et à épargner les Libanais.

Le Liban-Sud est le théâtre d'échanges de tirs quasi-quotidiens entre le Hezbollah et l'armée israélienne, depuis le 8 octobre, faisant 76.018 déplacés, selon un rapport publié jeudi par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les violences transfrontalières ont fait 175 morts au Liban, parmi lesquels 129 combattants du Hezbollah et plus de 20 civils incluant trois journalistes, selon un décompte de l'AFP.

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Les propos de Mgr Raï interviennent alors que le Hezbollah a tiré samedi matin 62 roquettes contre la base israélienne de Meron, dans ce qu'il qualifié de « première riposte » à l'attaque imputée à Israël, qui a tué mardi le numéro deux du Hamas, Saleh el-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth.

C'est dans ce contexte qu'intervient samedi la visite du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell à Beyrouth pour y tenir « des réunions importantes (…) sur l'impact de la guerre de Gaza sur le Liban et la région ». « La priorité est d'éviter une escalade régionale et de faire progresser les efforts diplomatiques en vue de créer les conditions d'une paix juste et durable entre Israël, la Palestine et la région », a indiqué M. Borrel sur la plateforme X.

Le diplomate s'est réuni avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati et prévoit de rencontrer d'autres responsables, tels le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib.  

Vendredi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a ouvert la porte à d’éventuelles négociations après la guerre de Gaza, lors d'un discours télévisé. Il y a évoqué une « opportunité historique » pour le Liban de libérer tout son territoire, « une fois que la page de la guerre sera tournée ». Un message adressé aux États-Unis, et plus particulièrement à leur émissaire présidentiel Amos Hochstein qui se trouve actuellement à Tel-Aviv pour poursuivre les négociations en vue d’aboutir à un règlement politique du conflit avec le Liban.

Le patriarche maronite, Béchara Raï, a appelé samedi à ne pas entraîner les Libanais dans le sillage de la guerre de Gaza, mais « à trouver des solutions à travers les négociations et la diplomatie », alors que le conflit, qui touche le Liban-Sud depuis le 8 octobre, au lendemain du début de l'opération « Déluge d'al-Aqsa » du mouvement Hamas, a fait plus de 170 morts, en...

commentaires (3)

- AH, BEN OUI ! CHER PATRIARCHE. - LORSQU,ON EST ASSIS SUR L,ARCHE, - NEGOCIATIONS STRATEGIQUES, - ET COMPROMIS POLITIQUES, - CAR RELIGIEUX, ON NE PENSE, - QU,A LA SIMPLE COMSEQUEMCE. - LES UNES SUR NOS FRONTIERES, - POUR CALER LES MERCENAIRES, - LES AUTRES, SANS TROP PENSER, - SONT POUR LES RECOMPENSER. - SACRER SUR TOUT LEUR MAINMISE, - ET CHEF D,ETAT, A LEUR GUISE. - EN DEUX MOTS, POUR LEUR DEFAITE, - NOUS PAYONS ! EUX SONT EN FETE ! AINSI, SANS TOURNER LES PAGES, - NOUS RESTONS TOUS LEURS OTAGES. - LE CONSENSUS EST STUPIDE. - BON POUR DES HUMANOIDES.

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 44, le 07 janvier 2024

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Commentaires (3)

  • - AH, BEN OUI ! CHER PATRIARCHE. - LORSQU,ON EST ASSIS SUR L,ARCHE, - NEGOCIATIONS STRATEGIQUES, - ET COMPROMIS POLITIQUES, - CAR RELIGIEUX, ON NE PENSE, - QU,A LA SIMPLE COMSEQUEMCE. - LES UNES SUR NOS FRONTIERES, - POUR CALER LES MERCENAIRES, - LES AUTRES, SANS TROP PENSER, - SONT POUR LES RECOMPENSER. - SACRER SUR TOUT LEUR MAINMISE, - ET CHEF D,ETAT, A LEUR GUISE. - EN DEUX MOTS, POUR LEUR DEFAITE, - NOUS PAYONS ! EUX SONT EN FETE ! AINSI, SANS TOURNER LES PAGES, - NOUS RESTONS TOUS LEURS OTAGES. - LE CONSENSUS EST STUPIDE. - BON POUR DES HUMANOIDES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 44, le 07 janvier 2024

  • Pourquoi ce silence de la part de tous les irresponsables politiques de notre pays? Ils ont perdu leur langue? Pourquoi aucun n’a le courage de dénoncer les agissements de HN qui se prend pour le roi de notre pays et provoque une guerre qui va nous coûter la vie? De quel droit il se comporte de la sorte? Où se croit il enfin, dans un cirque?

    Sissi zayyat

    17 h 45, le 06 janvier 2024

  • ???…

    Mohamed Melhem

    13 h 58, le 06 janvier 2024

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