Après la prise du Haut-Karabakh, les Arméniens craignent un Bakou expansionniste
Alors qu'une normalisation des relations entre Erevan et Bakou semble s'opérer, les Arméniens du Sud craignent un nouveau conflit contre leur voisin.
OLJ / Arnaud SPILIOTI, de Meghri, en Arménie,
le 07 janvier 2024 à 00h01
Une file de voitures sur la route entre Meghri et Erevan. Arnaud Spilioti
Plusieurs talkies-walkies trônent derrière la grande table de réception de la mairie de Meghri. Dans son bureau qui accueille normalement le conseil communal, le maire du dernier bourg arménien avant la frontière iranienne, situé entre l’Azerbaïdjan et son exclave du Nakhitchevan, ne cesse de scruter l'écran de vidéosurveillance. « On se tient prêts pour la guerre, martèle Bagrat Zakaryan. À tout moment, l’ennemi peut nous attaquer et couper les communications. » De sa fenêtre, ce vétéran du conflit de la guerre du Haut-Karabakh de 2020 observe la ville dont il a la charge, au pied des montagnes du Zanguezour, traçant la frontière avec le Nakhitchevan. Son sentiment fait écho à celui des autres habitants de la province du Syunik, dans le sud de l’Arménie, pour lesquels la prise du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan le 20 septembre dernier...
Plusieurs talkies-walkies trônent derrière la grande table de réception de la mairie de Meghri. Dans son bureau qui accueille normalement le conseil communal, le maire du dernier bourg arménien avant la frontière iranienne, situé entre l’Azerbaïdjan et son exclave du Nakhitchevan, ne cesse de scruter l'écran de vidéosurveillance. « On se tient prêts pour la guerre, martèle Bagrat Zakaryan. À tout moment, l’ennemi peut nous attaquer et couper les communications. » De sa fenêtre, ce vétéran du conflit de la guerre du Haut-Karabakh de 2020 observe la ville dont il a la charge, au pied des montagnes du Zanguezour, traçant la frontière avec le Nakhitchevan. Son sentiment fait écho à celui des autres habitants de la province du Syunik, dans le sud de l’Arménie, pour lesquels la prise du Haut-Karabakh par...
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Avant la dernière attaque du Haut Karabagh, un pont aérien depuis Israël a acheminé le matériel militaire et les munition à Bakou. Toutes les offensives azéries, surtout celle de 2020 , ont été faites en collaboration avec l'es israéliens.
Le blocus de la région pendant un an avant le le déclenchement de l'offensive était calqué sur le blocus de Gaza. Les deux pays fonctionnent main dans la main, une véritable alliance. Il n'y a pas à condamner d'abord et à condamner après. L'occupation n'a qu'un seul visage, d'où elle vient.
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Avant la dernière attaque du Haut Karabagh, un pont aérien depuis Israël a acheminé le matériel militaire et les munition à Bakou. Toutes les offensives azéries, surtout celle de 2020 , ont été faites en collaboration avec l'es israéliens.
Le blocus de la région pendant un an avant le le déclenchement de l'offensive était calqué sur le blocus de Gaza. Les deux pays fonctionnent main dans la main, une véritable alliance. Il n'y a pas à condamner d'abord et à condamner après. L'occupation n'a qu'un seul visage, d'où elle vient.
Stephane W.
11 h 05, le 07 janvier 2024
Une leçons apprise par les expansionnistes sionistes.
Si vous voulez condamner l’Azerbaïdjan,. Condamnez d’abord Israël.
Avant la dernière attaque du Haut Karabagh, un pont aérien depuis Israël a acheminé le matériel militaire et les munition à Bakou. Toutes les offensives azéries, surtout celle de 2020 , ont été faites en collaboration avec l'es israéliens. Le blocus de la région pendant un an avant le le déclenchement de l'offensive était calqué sur le blocus de Gaza. Les deux pays fonctionnent main dans la main, une véritable alliance. Il n'y a pas à condamner d'abord et à condamner après. L'occupation n'a qu'un seul visage, d'où elle vient.
11 h 05, le 07 janvier 2024