Au réveil chaque matin ses images me parviennent
Elles sont crues, elles sont noires, elles me remplissent de peine
Sa tourmente, son histoire, sa tristesse se font miennes
Gaza réveille en moi la cause palestinienne
Motaz son journaliste nous guide dans ses ruelles
Sa caméra foudroie, ses photos sont cruelles
La nuit dans les décombres en souffrance irréelle
Gaza plonge dans le noir et les bombes l’écartèlent
Les diplomates trébuchent, les veto entrent en scène
Pendant que l’assassin, sans victoire, se déchaîne
Les otages oubliés, les enfants pleurent et saignent
Et Gaza ne meurt pas, assiégée mais pérenne
Le monde entier rejette ce carnage du ciel
Les foules à l’unisson dénoncent les criminels
Juifs, Arabes, Blancs ou Noirs, tous ensemble ils appellent
Paix pour la Palestine, Gaza et Israël
Mes questions du matin brûlent encore et m’étreignent
Motaz est-il vivant ? Combien d’eux encore tiennent ?
Les vautours sont repus, leurs escadrons reviennent ?
Gaza est-elle perdue dans son destin ébène ?
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