Entre la mer et la colline
Le train serpente comme un roi
« …sifflera trois fois »
Une belle mélodie beyrouthine
Tous les matins, il reprend sa voie
La locomotive est une machine
Qui fait réveiller la marine
Les poissons dans leurs piscines
Et les visages de bonne mine
Tous attendent le train
Le train passe tous les matins
À côté des maisons et des sapins
Parallèle à la ville et ses magasins
Sur le pont arqué au coin
Sur la rivière du chien
Les mamans surveillent bien
Avec attention et beaucoup de soin
Leurs enfants qui jouent au coin
Pour ne pas passer devant le train
Les enfants attendent le train
S’ils sont sages ou gamins
Même s’ils ont très faim
Tous attendent le train
Tous ensemble, main dans la main
Regardent le ciel et prient leurs saints
Pour dire à Monsieur Martin
De faire siffler son train
Et j’entends siffler le train
Pour le meilleur et pour le bien
Et pour Monsieur Saladin
Pour Mozart et pour Chopin
Et pour tous les musiciens
Et j’entends siffler le train
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.
commentaires (0)
Commenter