Le Liban ne peut plus jouer !

Nous n’avons pas encore fini de jouer au Monopoly avec les banques au Liban qu’on nous fait jouer à Stratego avec toute la planète !

Les Libanais déjà diplômés en virologie après le Covid, en études bancaires et pétrolières après l’inflation et la fraude de fonds, se spécialisent à présent en géopolitique pour essayer de deviner leur sort au jeu de football où les maîtres (Iran, États-Unis, Israël…) se jettent les balles dans des territoires étrangers et où les points se comptent au nombre de victimes mineures, pas encore prêtes à jouer.

L’injustice dans ce jeu est voulue devant un arbitrage aléatoire, et la fin ne semble vraiment pas décidée ; il suffit de marquer des buts, de guetter les « Ninjas Turtles » dans les tunnels, peu importe le coût du sang innocent versé chez les deux parties…

En infectiologie, le Libanais a bien appris que même lorsque l’Afrique tousse, son pays fait une diarrhée glairo-sanglante ! Oui, la contagion parvient si facilement au pays du Cèdre, à l’immunité affaiblie. Tout ce que les gérants politiques ont fait pendant plus de 30 ans a mené à une altération de nos barrières, à une thrombose de nos vaisseaux, à une démence de notre intellect au point de perdre notre autonomie et de rester toujours dépendants des autres.

Le Libanais ne peut plus subir l’impact de nouvelles maladies, il est déjà exsangue, sa jeunesse exilée et ses vieux démunis de tout moyen de survie.

L’écart ne veut en aucun cas signifier l’absence d’empathie, au contraire, l’écart dans ce jeu/opération est une prescription de pro chez un malade qui a longtemps souffert et saigné pour aider d’autres patients. Plus aucun jeu, plus aucune opération, crient les spécialistes ; à moins qu’on désire pratiquer une euthanasie !

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