Houriya, la vingtaine, habitante du sud-ouest de Gaza et déplacée à Deir el-Balah depuis le 19 octobre se désole. « Il n’y a aucune échappatoire hors de Gaza. A cause des bombardements, tout n’est que pollution autour de la maison dans laquelle je me trouve. C’est une deuxième Nakba (catastrophe), mais encore plus violente que la précédente », affirme-t-elle à notre journaliste, Noura Doukhi, en référence à l’exil de plus de 700000 Palestiniens en 1948.
« Nous sommes devenus des errants. Nous regardons la mort de nos yeux. Nous n’avons ni eau, ni nourriture. Nous avons dû abandonner nos maisons », observe-t-elle.
Houriya ne trouve pas ses mots pour exprimer tout ce qu’elle ressent. Elle n’aurait jamais pensé qu’elle et son peuple vivraient des temps si durs. « Nos vies ne seront plus jamais comme avant », conclut-elle, la peur au ventre, car l’armée israélienne envahit le quartier où elle s’est abritée.
Israël et le Hamas se livrent une guerre sanglante depuis l’offensive lancée par le mouvement islamiste le 7 octobre.
Les plus commentés
Qui sont ces juifs ultraorthodoxes et propalestiniens ?
Mélanie Joly à « L’OLJ » : Le Canada a promis 65 millions de dollars d’aide au Liban
Une escalade pour... empêcher l’élargissement de la bataille, selon le Hezbollah