Le Hezbollah veut éviter une vacance au commandement de l'armée

A l’occasion de la « Journée du martyr », célébrée le 11 novembre, le bloc parlementaire du Hezbollah a insisté, jeudi dans un communiqué, sur la nécessité de « trouver une solution appropriée pour éviter une vacance au commandement de l'armée, dont l’échéance est imminente ».

Les deux grands partis chrétiens - le Courant patriotique libre (CPL) et les Forces libanaises (FL) - s’écharpent sur le sort du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, dont le mandat arrive à terme le 10 janvier 2024. Les FL s'activent pour son maintien à son poste et le CPL pour s'en débarrasser au plus vite, alors qu'il est considéré comme faisant partie des candidats potentiels à la présidence de la République.

Le communiqué du Hezbollah appelle, en outre, à « accélérer l’élection présidentielle » après plus d’un an de vacance, et évoque « les risques de perturbation du Conseil supérieur de la magistrature en raison de la baisse continue du nombre de ses membres ».

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Le groupe parlementaire du parti chiite presse, par ailleurs, l’administration américaine « de contrôler la folie programmée de l'ennemi sioniste » à Gaza et au Liban. « L'agression sioniste sur Gaza et le Liban doit cesser immédiatement », martèle le communiqué. Le Bloc de la Fidélité à la Résistance dénonce, dans ce contexte, « les crimes de guerre et le génocide que commet l’entité sioniste contre Gaza et son peuple », de même que « les attaques délibérées contre le Liban et les massacres de civils, d’enfants et de secouristes, en violation de toutes les règles établies ».