Les États-Unis refusent un cessez-le-feu, malgré les appels de l'Égypte, de la Jordanie et de la Ligue arabe : Jour 29 de la guerre Israël - Hamas

Nous vous remercions de nous avoir accompagné, tout au long de cette journée. Nous allons maintenant suspendre la couverture en direct des événements pour la reprendre demain matin.

URGENT : L'évacuation des étrangers et binationaux vers l'Egypte est suspendue, indique un responsable palestinien cité par l'AFP.

Le New York Times indique que les autorités de Gaza suspendront l'évacuation jusqu'à ce que des ambulances transportant des blessés soient autorisées à atteindre la frontière en toute sécurité et à traverser vers l'Égypte pour y recevoir des soins.

L’Agence France-Presse a demandé à Israël « une enquête approfondie et transparente sur la responsabilité exacte de son armée », après la frappe qui a gravement endommagé jeudi son bureau de la ville de Gaza, pilonnée depuis des semaines, a-t-elle annoncé dans un communiqué samedi.

L’AFP « a pris note des dernières déclarations d’un porte-parole de l’armée israélienne évoquant +une frappe de Tsahal à proximité (du bureau de l’AFP) qui pourrait avoir provoqué des débris+ ». Toutefois, « ces seules déclarations ne permettent pas à ce stade d’expliquer l’ampleur des dégâts occasionnés au bureau de l’AFP », situé au sommet d’un immeuble de onze étages, a affirmé l'agence.

« Une frappe contre le bureau d’une agence de presse internationale envoie un message inquiétant à tous les journalistes travaillant dans les conditions aussi difficiles que celles prévalant aujourd’hui à Gaza », a déclaré le PDG de l’AFP Fabrice Fries, cité dans le communiqué. « Il est essentiel que tous les efforts soient faits pour protéger les médias à Gaza », a-t-il ajouté.

URGENT : Plusieurs missiles auraient été tirés en direction d'Israël dans la zone l'ouest de la frontière avec l'État hébreu, au Liban-Sud, selon la chaîne du Hezbollah al-Manar et al-Mayadeen, sans préciser si ces missiles ont été tirés par le parti chiite. Al-Manar ajoute que le Dôme de fer israélien a « tenté d'intercepter » les missiles. L'Orient-Le Jour n'a pas pu confirmer ces informations pour le moment, et l'armée israélienne n'a pas indiqué de frappes pour le moment.

Notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah, signale que des frappes d'artillerie israéliennes ont touché les environs de Jebbaïn et Tayr Harfa, dans le sud du Liban, selon des habitants de la région. Ils indiquent que au moins 12 obus ont été tirés. Un correspondant d'An-Nahar a également signalé des bombardements dans ces endroits.

Contactés par L'Orient-Le Jour, le Hezbollah et l'armée libanaise n'ont pas pu confirmer ces informations. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) n'a pas non plus répondu à nos sollicitations

Israël "trouvera" le chef du Hamas à Gaza Yahya Sinouar et "l'éliminera", affirme le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant cité par l'AFP.

"Nous allons trouver Sinouar et nous allons l'éliminer", a affirmé M. Gallant lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a rencontré le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une visite à Téhéran ces derniers jours, a rapporté samedi un responsable du Hamas dans des propos diffusés par la télévision al-Mayadeen, et relayés par Reuters.

Oussama Hamdan, un haut responsable du Hamas soutenu par l'Iran, n'a pas donné d'autres détails sur cette visite à Téhéran, s'exprimant depuis Beyrouth. M. Haniyeh réside entre le Qatar et la Turquie depuis 2019.

Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a affirmé depuis Amman : « Israël doit prendre toutes les mesures possibles pour éviter les pertes civiles », réaffirmant toutefois qu'Israël avait le droit de se défendre.

Il a ajouté que plus de 100 camions se dirigeaient vers Rafah, mais que d'autres étaient nécessaires. Enfin, il précise que Washington et les États arabes estiment que le statu quo d'une bande de Gaza contrôlée par le Hamas ne peut perdurer et qu'il a discuté avec ses homologues arabes de la manière de tracer une meilleure voie vers une solution à deux États.

Également présent à Amman, le ministre égyptien des affaires étrangères Sameh Shoukry appelle à un cessez-le-feu « immédiat et intensif » à Gaza « sans aucune condition ».

Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a affirmé qu'il existe une « volonté mutuelle arrêter ce que nous pouvons décrire comme une catastrophe qui hantera la région pendant une génération entière », lors d'une conférence de presse à Amman aux côtés du secrétaire d'État américain Antony Blinken.

Il a ajouté que les pays arabes exigent un cessez-le-feu immédiat, réfutant l'argument de « légitime défense » de l'État hébreu.

« La poursuite des combats et des attaques israéliennes, par le bombardement et le blocus, aggrave la situation humanitaire à Gaza et la rend effroyable, ce qui peut être qualifié de guerre d'éradication et de nettoyage ethnique de centaines de milliers de Palestiniens », a estimé samedi le président de la Ligue arabe Ahmad Aboul Gheit, déplorant le manque d'accès des Gazaouis à l'eau potable et au carburant.

Dans un communiqué publié sur le site officiel de la Ligue arabe, son patron dénonce « les frappes israéliennes sur les ambulances, ce qui est une violation criante des règles de guerre ». M. Aboul Gheit a également « lancé un appel d'urgence aux pays membres du Conseil de sécurité (de l'ONU) afin d'oeuvrer à cesser immédiatement cette agression et à une trêve humanitaire ».

En image : Un secouriste palestinien dans la poussière et la fumée après une frappe israélienne à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 novembre 2023. Photo MAHMUD HAMS / AFP

Le Hamas "a infligé de lourdes pertes à l'armée israélienne et l'a empêchée d'avancer", a affirmé un responsable du mouvement palestinien, Oussama Hamdan, lors d'une conférence de presse à Beyrouth.

Il a précisé que les civils et les journalistes sont directement ciblés à Gaza. M. Hamdan a également demandé l'ouverture complète du point de passage de Rafah, soulignant la situation catastrophique dans les hôpitaux en raison de la pénurie de carburant et de matériel médical. Le représentant du Hamas a enfin appelé à la poursuite des mouvements de solidarité avec les Palestiniens à travers le monde, afin d'arrêter l'attaque contre Gaza et a jugé les positions officielles des États arabes trop faibles par rapport à l'ampleur des victimes.

URGENT : L'armée de l'air israélienne « maintient l'essentiel de sa capacité près de la zone libanaise, contre le Hezbollah », a affirmé samedi le ministre israélien de la défense Yoav Gallant lors d'une tournée près de la frontière nord avec le Liban, rapportée par le Haaretz, le Times of Israel et d'autres médias israéliens.

Haaretz rapporte également que M. Gallant a estimé que « Yahya Sinwar (un des leaders du Hamas) a commis une erreur et a scellé le destin du Hamas et de Gaza. Si Nasrallah commet une erreur, il scellera le destin du Liban ». Il a toutefois déclaré qu'Israël n'avait aucun intérêt à une guerre contre le Liban.

Le ministère des Affaires étrangères qatari a déclaré samedi que la poursuite des bombardements sur la bande de Gaza compliquait ses efforts de médiation pour la libération des otages détenus par le Hamas, rapporte Reuters.

Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammad ben Abderrahmane al-Thani, a déclaré cela lors d'une réunion avec le secrétaire d'État américain Anthony Blinken samedi, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le Hezbollah affirme avoir ciblé plusieurs positions militaires israéliennes : Jal el-Alam, Jardah, Hadb el-Boustan, Malikiya et Metoula. Dans un communiqué, il ajoute avoir cause « des dégâts directs et la destruction des infrastructures techniques ».

Le conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis estime que la guerre à Gaza montre que la politique d'endiguement d'Israël a échoué et que les États-Unis doivent aire pression pour une fin rapide du conflit et une nouvelle stratégie, sous peine d'être considérés comme inefficaces par la région.

« Si cette crise se poursuit, en particulier du côté humanitaire, et si elle nous ramène à l'ancienne politique d'endiguement d'avant le 7 octobre, je pense que le rôle des États-Unis, qu'il soit bon ou mauvais, ne sera pas perçu comme efficace », a déclaré Anwar Gargash lors d'une conférence politique à Abou Dhabi, cité par Reuters.

“We were standing inside the hospital gate when the ambulance was directly hit in front of us. There were bloody bodies everywhere. Many were killed immediately, while we rushed others to the operating room for emergency care,” says Dr Obaid, MSF doctor at Al Shifa hospital. pic.twitter.com/MrcVAPygz5

— MSF International (@MSF) November 4, 2023

Une frappe israélienne qui avait touché une ambulance près de l'entrée de l'hôpital al-Chifa vendredi a tué au moins 15 civils, selon un communiqué du Croissant-Rouge palestinien rapporté par la BBC. L'ambulance faisait partie d'un convoi qui a dû rebrousser chemin en raison des routes bloquées par les décombres, alors qu'il tentait de transporter des blessés vers le point de passage de Rafah. Un précédent bilan établi par le ministère de la Santé de Gaza estimait que 13 personnes avaient été tuées dans l'attaque à l'extérieur d'al-Chifa.

Dans un communiqué publié par Médecins sans frontières (MSF) sur X, le Dr Obaid, médecin de MSF à al-Chifa, a déclaré avoir vu l'ambulance frappée de plein fouet. « Plusieurs personnes ont été tuées immédiatement, tandis que d'autres ont été transportées d'urgence dans la salle d'opération », a-t-il poursuivi. MSF a déclaré que l'attaque était « un nouveau coup dur dans un flot ininterrompu de violence inadmissible ».

En image : Un Palestinien debout sur des débris d'un immeuble détruit par une frappe israélienne à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 novembre 2023. Photo Mahmud HAMS / AFP

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a "fait part de sa profonde inquiétude quant aux échanges de tirs le long de la frontière sud du Liban avec Israël" au Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati, et a souligné "l'importance de veiller à ce que le conflit entre Israël et le Hamas ne s'étende pas à d'autres zones", dans un communiqué publié par le département d'État.

M. Blinken a également remercié M. Mikati pour "le rôle moteur qu'il a joué afin d'éviter que le Liban ne soit entraîné dans une guerre dont le peuple libanais ne veut pas", ainsi que pour les "efforts qu'il a déployés avec les partenaires régionaux en vue d'instaurer une paix durable dans la région." Il a ajouté que Washington s'efforce de garantir l'aide humanitaire aux civils de Gaza et a rappelé que le Liban devait élire un président capable de mener le pays pour surmonter les crises régionales et internes.

Le point sur la situation à 15h est à lire ici.

La Turquie annonce rappeler son ambassadeur en Israël pour consultations, rapporte l'AFP.

Une information qui survient quelques heures après que le président turc Recep Tayyip Erdogan avait affirmé qu'il rompait tout contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sans toutefois aller jusqu’à annoncer une rupture des relations diplomatiques entre Ankara et Tel Aviv.

Selon le Haaretz, l’armée israélienne a annoncé qu’elle « permettait » aux résidents de Gaza qui se déplacent vers le sud de l’enclave à « voyager en sécurité pendant 3h », soit de 13h à 16h, heures locales. Elle a aussi une nouvelle fois appelé les résidents à évacuer la partie nord de la bande de Gaza. 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé samedi qu'il rompait tout contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en raison des actions perpétrées par Israël dans la bande de Gaza. « Netanyahu n'est plus quelqu'un avec qui nous pouvons parler. Nous avons fait une croix sur lui », a déclaré M. Erdogan, selon des propos rapportés par les médias turcs, dans des propos rapportés par L'AFP. Il a cependant précisé que la Turquie ne rompait pas ses relations diplomatiques avec Israël.

Recep Tayyip Erdogan a aussi expliqué que le chef de l'agence turque de renseignement (MIT), Ibrahim Kalin, était le fer de lance des efforts de la Turquie pour tenter de mettre fin à la guerre, via une médiation. Selon Reuters, il a enfin indiqué que le président iranien, Ebrahim Raïssi, devrait se rendre en Turquie d’ici fin novembre pour aborder la situation à Gaza.

L’armée israélienne est encore train de bombarder le Liban-Sud, cette fois dans les environs de Houla (Marjayoun). Une attaque lancée en représailles à une attaque sur le site israélien de Ibad, selon notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah.

Le Hezbollah a revendiqué cette dernière attaque dans un communiqué, précisant qu’il était parvenu à détruire des installations militaires israéliennes. 

Alors que l’armée israéliennes a bombardé les environs de plusieurs localités du Liban-Sud depuis la fin de la matinée, le Hezbollah a annoncé avoir attaqué six positions israéliennes avec des « roquettes et des armes adéquates ». Le parti chiite assure avoir « atteint ses cibles » et « détruit du matériel technique ».

Dans un second communiqué le Hezbollah a annoncé la mort d’un de ses combattants, le deuxième depuis ce matin et qui porte le total à 59 depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël. Le combattant tué s’appelle Youssef Mohammad Sabra et est originaire de Haddatha (Bint Jbeil). Le Hezbollah n’a pas précisé quand et où il avait été tué. 

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi un nouveau bilan de 9.488 morts à Gaza, dont 3.900 enfants, selon l'AFP et Reuters. 

Le Premier ministre sortant libanais, Nagib Mikati, a quitté la Jordanie pour se rendre au Caire, où il se réunit avec le président Égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Photo envoyée par le bureau du Premier ministre sortant

Les représentants du Hamas au Liban vont organiser, samedi à 16h, une conférence de presse dans leur siège sur la route de l’aéroport de Beyrouth pour évoquer les "derniers développements concernant l’agression sioniste" dans les territoires palestiniens, selon une annonce faite par le bureau du mouvement. 

Le ministère de la Santé du Hamas a en parallèle annoncé 12 morts dans une école de l'ONU après un bombardement israélien, selon l'AFP.

Au moins 41 enfants ont été tués en Cisjordanie depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël qui se déroule à Gaza, selon l’ONG Save the Children, qui reprend des statistiques de l’ONU. Cela représente en moyenne 7 enfants par jour, a encore affirmé l’organisation qui lie ces décès à des « violences » perpétrées par des colons israéliens et des « déplacement forcés » de Palestiniens résidant en Cisjordanie.

L’armée israélienne est en train de bombarder plusieurs zones dans le Liban-Sud, dans les cazas de Marjeyoun, Nabatié et Tyr. Selon des témoignages de résidents contactés par notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah, les environs des localités de Aïtaroun, Chihine, Dhaïra, Marhawin, Naqoura, Rmeich, et Tayr Harfa ont notamment été touchés.

Des habitants de Kfar Kila ont également rapporté qu’une habitation avait été touchée dans cette localité. 

Selon le Haaretz, l'armée israélienne a annoncé vers midi être en train de frapper des positions du Hezbollah au Liban.

Enter 800.000 et 1 million de personnes ont été déplacées vers le sud de la bande de Gaza, tandis qu’entre 350.000 et 400.000 autres sont restées dans la partie nord, a affirmé David Satterfield, émissaire américain pour les questions humanitaires au Moyen-Orient, cité samedi par l'agence Reuters. Lire la suite de son bilan ici. 

39 français ont été tués depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, selon un nouveau bilan du ministère français des Affaires étrangères, relayé par Reuters.

Des centaines de rassemblements, selon les médias d'État, ont été organisés samedi en Iran pour dénoncer les États-Unis et Israël et soutenir les Palestiniens à l'occasion de la commémoration annuelle de la prise d'otages de l'ambassade américaine à Téhéran en 1979, rapporte l'AFP.

Principal orateur du rassemblement, le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, qui a salué l'attaque « déluge d'Al-Aqsa » lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien contre Israël, qui « a changé l'Histoire ». Il a dénoncé l'opération militaire menée depuis par les forces israéliennes dans la bande de Gaza en déclarant que « le massacre d'enfants et de femmes » était « le summum du mépris et de l'impuissance ».

Chaque année, le 4 novembre, la République islamique célèbre « la journée de lutte contre l'arrogance mondiale » pour marquer l'assaut contre l'ambassade américaine en 1979 et le début de la prise d'otages de 52 diplomates américains, retenus pendant 444 jours.

L’armée israélienne est en train de bombarder les environs des localités d’Aïta el Chaab et de Rmeich (Bint Jbeil) dans le Liban-Sud près de la frontière avec Israël, selon le chef de la municipalité d’Aïta el Chaab que L’Orient-Le Jour a contacté.

Des Palestiniens rassemblés dans un immeuble en ruines situé dans une zone bombardée par l'armée israélienne à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 novembre 2023. Photo Ibrahim Abou Moustafa/REUTERS

Un calme relatif régnait ce matin à la frontière entre le Liban et Israël après plusieurs jours marqués par des échanges de tirs intenses à la frontière, entre le Hezbollah et les factions palestiniennes du côté libanais, et l'armée israélienne de l'autre.

Ce calme semble cependant avoir été rompu en milieu de matinée. Selon le Haaretz, l'armée israélienne a en effet annoncé avoir pris pour cible deux unités de combattants qui ont tenté de tirer en direction d'Israël depuis le Liban sur. Elle a également indiqué avoir détruit un poste d'observation du Hezbollah. Le parti chiite n'a pour l'instant pas communiqué sur ces incidents. 

Lors d'une rencontre avec le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, à Amman, le premier ministre sortant libanais Najib Mikati a appelé la communauté internationale à "faire pression pour qu'Israël mette fin à ses violations quotidiennes du territoire  (libanais) et de sa souveraineté sur terre, en mer et dans les airs", selon un communiqué publié par le bureau du chef du gouvernement libanais.

Ce dernier a également cité Anthony Blinken, qui a déclaré qu'il "faisait de son mieux pour pour arrêter les opérations militaires pour des raisons humanitaires qui seraient associées au début des discussions concernant la résolution du dossier des otages" détenus par le Hamas.

Le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, et le Premier ministre sortant libanais, Nagib Mikati. Photo envoyée par le bureau du chef du gouvernement libanais

Le Croissant Rouge palestinien a annoncé samedi matin sur son compte X avoir réceptionné vendredi « 47 camions d’aide humanitaire » envoyés par le Croissant rouge égyptien via le poste-frontière de Rafah, qui relie la bande de Gaza au territoire égyptien.

« Ces camions contiennent de la nourriture, de l’eau, du matériel de soin, des médicaments et du matériel médical », a poursuivi le Croissant Rouge palestinien. Il ajoute que 421 camions d’aide ont été réceptionnés au total depuis que le poste-frontière a recommencé à ouvrir par intermittence il y a deux semaines.

Le Premier ministre sortant libanais, Nagib Mikati, se réunit actuellement à Amman avec le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken.

Le chef du gouvernement libanais s'était déjà réuni vendredi dans la capitale jordanienne avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, avec qui il a abordé la situation au Liban et à Gaza, ainsi que les efforts arabes et internationaux déployés pour faire cesser les hostilités entre le Hamas et Israël.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Hussein Ali Srour, originaire du village d'Aïta al-Chaab (Bint Jbeil, Liban-Sud), qui a été bombardé vendredi pendant la journée. Une fois de plus, le Hezbollah n'a précisé ni le lieu ni l'heure du décès. Il s’agit du 58e mort dans les rangs du parti chiite.

Pour commencer la journée, nous vous invitons à lire l'éditorial de Issa Goraieb : Ton sur ton

Pour rappel : En Israël vendredi, pour une visite éclair d'une journée, M. Blinken a indiqué avoir discuté avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de la possibilité de "pauses humanitaires" permettant notamment de protéger des civils pris au piège de la guerre et d'accélérer l’acheminement de l'aide. Mais M. Netanyahu a émis une fin de non recevoir, refusant une "trêve temporaire sans la libération des otages" enlevés le 7 octobre en Israël par le Hamas.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken doit, pour sa part, rencontrer samedi le roi Abdallah II de Jordanie, au lendemain d'une visite éclair en Israël d'où il est reparti globalement les mains vides quant aux appels à des "pauses humanitaires" dans le conflit entre Israël et le Hamas.
M. Blinken, qui est arrivé vendredi soir à Amman, doit également participer à une réunion ministérielle avec plusieurs pays arabes et avoir un entretien bilatéral avec le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Al-Safadi.
La diplomatie jordanienne a confirmé vendredi soir la tenue de cette réunion avec les ministres des Affaires étrangères d'Egypte, d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar, outre la Jordanie et les Etats-Unis.

Un point saillant : L'ONU a condamné le bombardement contre une ambulance qui a fait quinze morts vendredi à Gaza, une frappe confirmée par l'armée israélienne qui a déclaré avoir visé des membres du Hamas utilisant le véhicule, ce qu'a démenti l'organisation islamiste palestinienne. « Je suis horrifié », a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué, ajoutant: « Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes ». Plus de détails ici

Voici, pour commencer, un récapitulatif de ce qu'il faut savoir pour commencer la journée 

Bonjour, 

Nous reprenons notre couverture en direct des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas.