Enter 800.000 et 1 million de personnes ont été déplacées vers le sud de la bande de Gaza, tandis qu’entre 350.000 et 400.000 autres sont restées dans la partie nord, a affirmé David Satterfield, émissaire américain pour les questions humanitaires au Moyen-Orient, cité samedi par l'agence Reuters.
Le responsable, désigné le 15 octobre par Washington, a assuré également qu’il y a eu « zéro interférence » empêchant l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza depuis que le poste-frontière de Rafah avec l'Égypte a rouvert et que l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) a eu accès à du carburant pour les camions d’aides, les opérations de désalinisation de l’eau et le fonctionnement des hôpitaux dans le sud de la région.
M. Satterfield a également fait état d’un « mécanisme convenu » pour fournir du carburant dès qu’il était épuisé.
Israël est en « discussion avec d’autres pays » pour affréter et faire venir des navires équipés avec des navires hôpitaux afin d'accueillir les personnes en attente de soins, a-t-il ajouté, indiquant que le Hamas n’a pas « interdit » ou « saisi » de l’aide destinée à Gaza d’après ce que les États-Unis avaient pu « voir ».
L’enclave palestinienne est bombardée sans relâche par l’armée israélienne depuis les premiers jours de la guerre avec le Hamas qui a éclaté le 7 octobre. Israël l’a aussi soumise à un siège total et y mène une vaste offensive terrestre depuis près d'une semaine.
Le Croissant Rouge palestinien a annoncé samedi matin sur son compte X avoir réceptionné vendredi « 47 camions d’aide humanitaire » envoyés par le Croissant rouge égyptien via le poste-frontière de Rafah, qui relie la bande de Gaza au territoire égyptien, portant le total à 421 depuis que le poste-frontière a recommencé à ouvrir par intermittence.