Les États-Unis disposeraient de renseignements selon lesquels le groupe paramilitaire russe Wagner pourrait fournir un système de défense anti-aérienne au Hezbollah, selon des informations publiées jeudi par le journal américain Wall Street Journal (WSJ), qui cite des responsables américains.
Le système en question serait le SA-22, qui utilise des missiles et des canons de défense antiaériens pour intercepter les avions.
Cité par le WSJ, un responsable américain a déclaré que Washington n'avait pas encore confirmé l'envoi du système, mais précise que les États-Unis surveillent les discussions entre Wagner et le Hezbollah, et souligne que la livraison potentielle est une préoccupation majeure.
Les États-Unis ont positionné leur groupe aéronaval USS Gerald R. Ford, puis celui du USS Eisenhower et, depuis le 18 octobre, celui de l’USS Mount Whitney, pour, entre autres, tenter de dissuader le Hezbollah d'ouvrir un front nord contre Israël.
Wagner a du personnel en Syrie, où des combattants du Hezbollah sont également présents, rappelle le WSJ.
Assad
Dans un article publié jeudi, la chaîne américaine CNN rapporte que les États-Unis disposent de renseignements selon lesquels le président syrien Bachar el-Assad a accepté de fournir au Hezbollah un système de défense anti-aérien de fabrication russe, d'après deux personnes au fait de ces renseignements.
Selon CNN, le groupe Wagner, qui opère en Syrie, aurait été chargé d'effectuer la livraison du système de missiles sol-air SA-22. Le système a été fourni à l'origine par la Russie pour être utilisé par le gouvernement syrien, selon les sources.
La première source citée par la chaîne américaine a par ailleurs déclaré que les États-Unis avaient surveillé les mouvements récents du système, qui est également connu sous le nom de Pantsir. La deuxième source citée par CNN a déclaré que l'évaluation américaine était basée en partie sur des renseignements obtenus sur les discussions entre Assad, Wagner et le Hezbollah au sujet de la livraison du système.
Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le 7 octobre dernier, des bombardements entre le Hezbollah et ses alliés parmi les factions palestiniennes d’une part, et Israël d’autre part, ont jusque-là fait plus d’une cinquantaine de morts au Liban-Sud, majoritairement des combattants du parti chiite, ainsi que plusieurs civils.
Ces combats se sont intensifiés jeudi soir, à la veille d'un discours très attendu du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Le leader chiite a jusque-là gardé son silence depuis le début du conflit. Des observateurs craignent un embrasement régional si le Hezbollah et l'Iran décident d'ouvrir de nouveaux fronts contre Israël, en soutien au Hamas.
MA SIGNATURE FAIT COMPRENDRE POURQUOI MES DEUX COMMENTAIRES DE LA VERITE TOUTE NUE ET DE L,EQUITE CENSURES PAR L,OLJ.
20 h 25, le 02 novembre 2023