La fresque vivante des élèves du Collège Notre-Dame de Jamhour. Photo DR
Dans la cour du Collège Notre-Dame de Jamhour, nous, élèves de la promotion 2024, avons initié un mouvement de paix. En réponse à l’appel du pape, nous nous sommes rassemblés, classe par classe, main dans la main, à trois cents, pour créer une fresque vivante, une œuvre humaine, une incarnation de notre engagement collectif envers un monde de paix.
Nous sommes conscients de nos limites, conscients que nous ne pouvons résoudre les conflits mondiaux ni mettre fin aux crises qui touchent le Liban depuis des années. Après tout, nous sommes simplement des adolescents, porteurs d’une vision du monde, de la paix, peut-être naïve.
Dans notre détermination, dans nos yeux brillants d’idéaux, dans nos mains unies malgré les défis, se trouve un potentiel immense.
Face aux cicatrices profondes laissées par des années de crises, d’insécurité grandissante, et la tragique explosion au port de Beyrouth, les jeunes Libanais que nous sommes abordons la notion de paix avec une perspective unique. Contrairement à la vision générale des aînés ayant vécu la guerre et d’autres épreuves, la paix, pour nous, ne se limite pas à l’absence de conflits.
Parce que pour nous, la paix est le courage de sourire malgré les larmes, de tendre la main malgré les blessures, de bâtir des ponts au lieu de dresser des murs.
Parce que pour nous, la paix, c’est la vision d’un avenir meilleur malgré les obstacles, une conviction que nous pouvons forger un destin lumineux même dans les moments les plus sombres.
Parce que pour nous, la paix est notre réponse à la violence, à la division.
Parce que nous portons l’espoir d’un avenir où la paix sera l’étendard de notre nation, une nation où la paix ne sera pas simplement notre rêve, notre idéal, mais une réalité, un héritage que nous transmettrons, jour après jour, pas après pas, main dans la main.
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