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Politique - Liban-Sud

Mort de Issam Abdallah : le véhicule « était bel et bien ciblé » depuis la frontière israélienne, selon RSF

La zone de provenance des tirs se situait à l’est de l’endroit où le groupe de journalistes et leurs véhicules ont été pris pour cible, où se trouve la frontière avec Israël, selon Reporters sans frontières.

Mort de Issam Abdallah : le véhicule « était bel et bien ciblé » depuis la frontière israélienne, selon RSF

La dernière photo que le vidéojournaliste de Reuters Issam Abdallah a publiée en story sur son compte Instagram, le 13 octobre, quelques heures avant d’être tué dans un bombardement au Liban-Sud. Capture d’écran

L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a affirmé dimanche que le groupe de journalistes parmi lesquels se trouvait le vidéaste de l’agence Reuters Issam Abdallah « était bel et bien ciblé » depuis la frontière israélienne, le 13 octobre courant.

Ce jour-là, le cameraman libanais de Reuters a été tué et au moins quatre autres journalistes ont été blessés dans deux frappes distinctes, dans la localité de Alma el-Chaab au Liban-Sud.

Dans une publication diffusée dimanche, RSF « dévoile une reconstitution vidéo de la tragédie « qui a entraîné la mort de Issam Abdallah. « Les premières conclusions de l’enquête permettent d’établir que les reporters n’ont pas été des victimes collatérales de tirs », affirme l’organisation. Elle indique aussi avoir diligenté une analyse balistique qui permet de dire que « la zone de provenance des tirs se situe à l’est de l’endroit où le groupe de journalistes et leurs véhicules ont été pris pour cible, où se trouve la frontière avec Israël ».

« Ciblage précis »

« L’existence de deux frappes au même endroit dans un espace de temps aussi réduit (un peu plus de 30 secondes), provenant de la même direction, indique clairement un ciblage précis », ajoute RSF, vidéo à l’appui. L’organisation ajoute que Issam Abdallah a été tué lors de la première frappe, qui a également grièvement blessé la correspondante de l’AFP Christina Assi.

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L’armée libanaise avait imputé les bombardements à Israël. Ce dernier s’était dit « désolé » et avait affirmé mené « des vérifications ».

La mort de Issam Abdallah a remis en question le travail de nombreux journalistes au Liban. Prêts à couvrir les affrontements au Liban-Sud, ils sont désormais beaucoup plus en alerte face aux risques encourus. Plusieurs agences de presse, dont Reuters, ont d’ailleurs décidé de ne plus envoyer leurs correspondants à la frontière, alors que s’y posait la nécessaire couverture des événements dont les médias libanais et internationaux devraient pouvoir être les témoins.

L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a affirmé dimanche que le groupe de journalistes parmi lesquels se trouvait le vidéaste de l’agence Reuters Issam Abdallah « était bel et bien ciblé » depuis la frontière israélienne, le 13 octobre courant. Ce jour-là, le cameraman libanais de Reuters a été tué et au moins quatre autres journalistes ont été blessés dans deux...

commentaires (1)

Israel fait ce qu elle veut....et nous renvoit compter nos morts et écouter SES médias.

Marie Claude

08 h 17, le 30 octobre 2023

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Commentaires (1)

  • Israel fait ce qu elle veut....et nous renvoit compter nos morts et écouter SES médias.

    Marie Claude

    08 h 17, le 30 octobre 2023

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