Le Qatar, dirigé par l’émir cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, abrite le bureau politique du Hamas depuis son expulsion de Syrie en 2012. Photo d’archives AFP
Deux vieilles dames au visage hagard, cheveux courts et robes de maison violettes, avancent au bras de combattants du Hamas masqués et armés, qui les remettent en pleine nuit à la Croix Rouge Internationale. Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans, sont libres. La médiation égypto-qatarie a fonctionné. Trois jours plus tôt, le 20 octobre, c’était deux autres otages américaines à Gaza, Judith et Nathalie Raanan, une mère et une fille, qui retrouvaient la liberté grâce à l’entregent de Doha. Joe Biden s’était alors dit « fou de joie ». Et le Qatar empochait les succès diplomatiques les plus importants de la guerre Hamas-Israël à ce jour. Une réussite, mais surtout un rappel qu’il est l’interlocuteur indispensable dans ce conflit, et que ni les États-Unis ni l’État hébreu ne peuvent faire l’économie de sa médiation. Une bonne...
Deux vieilles dames au visage hagard, cheveux courts et robes de maison violettes, avancent au bras de combattants du Hamas masqués et armés, qui les remettent en pleine nuit à la Croix Rouge Internationale. Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans, sont libres. La médiation égypto-qatarie a fonctionné. Trois jours plus tôt, le 20 octobre, c’était deux autres otages américaines à Gaza, Judith et Nathalie Raanan, une mère et une fille, qui retrouvaient la liberté grâce à l’entregent de Doha. Joe Biden s’était alors dit « fou de joie ». Et le Qatar empochait les succès diplomatiques les plus importants de la guerre Hamas-Israël à ce jour. Une réussite, mais surtout un rappel qu’il est l’interlocuteur indispensable dans ce conflit, et que ni les États-Unis ni l’État hébreu ne peuvent faire...