Avec les premières pluies qui viennent juste de tomber en ce début d’automne, triste de voir que nos routes comme d’habitude aux entrées de Beyrouth sont devenues un vrai piège pour les automobilistes qui ont vu leurs voitures inondées par l’eau à cause soit des poubelles qui ont bouché les égouts, soit à cause des mauvaises infrastructures.
Des infrastructures mauvaises également côté construction avec un immeuble qui s’est écroulé à Mansouriyé à cause de ses défectueuses fondations, un nouvel exemple qui nous rappelle Fassouh, où les bâtisses nouvelles ou anciennes sont mal entretenues à cause de la négligence.
Une négligence pour un pays parti en guerre qui reçoit chaque jour un lot d’obus, au Sud surtout, sans qu’aucune sirène ne retentisse pour avertir la population d’un danger grave, imminent ou en cours. Un système où, dans les pays développés, en plus du signal sonore, il faudra ajouter la diffusion d’information via la téléphonie mobile, les télévisions et les radios. Cela permet de préciser les consignes de sécurité à suivre en urgence et de donner les indications sur l’évolution de l’événement. Malheureusement, cela pour un pays comme le Liban sans aucun responsable semble utopique actuellement.
Impossible aussi de rêver un jour d’avoir des abris sécurisés et publics, qui serviront à plusieurs habitants, et à l’échelle de tout un quartier, ou avoir au moins des chambres fortifiées à l’intérieur des logements.
Ils seront ouverts 24 heures sur 24, et permettront aux populations de se réfugier derrière une porte blindée dans un espace protégé et aménagé, conçu pour « absorber les éclats » et les armes chimiques et biologiques, mais aussi « faire face aux impacts de missiles proches ».
Enfin, comme le disait Martin Luther-King, notre pouvoir scientifique a dépassé notre pouvoir spirituel. Nous savons guider des missiles, mais nous détournons l’homme de sa voie.
Que Dieu protège le Liban.
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