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Moyen-Orient - Guerre Hamas-Israël

Le point sur les derniers échanges de tirs au Liban-Sud

Le point sur les derniers échanges de tirs au Liban-Sud

Une patrouille de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) à la frontière avec Israël au Liban-Sud. Joseph Eid/AFP

Le calme précaire dans le sud du Liban a de nouveau été rompu, jeudi, par des échanges de tirs de part et d’autre de la frontière avec Israël, alors que la guerre entre le mouvement islamiste Hamas et l'État hébreu se poursuit depuis 13 jours dans une zone entourant la bande de Gaza.

Voici le point sur les nouveaux incidents survenus jeudi après-midi, et qui s'ajoutent à une liste qui devient de plus en plus longue depuis le 7 octobre, date du début de la guerre qui a débordé au Liban, sans toutefois s’étendre au-delà du sud du pays.

- Le Hezbollah a annoncé dans un premier communiqué que ses combattants ont « mené une attaque directe de missile sur le site sioniste de Manara (à l’est du Liban-Sud, à 15 km au sud de Metulla, Ndlr) jeudi après-midi et touché leur cible ». Contactée par L'Orient Today, l'armée libanaise n'était pas en mesure de donner plus d'informations sur ce nouvel incident déclenché en milieu d'après-midi. 

- Dans un second communiqué en moins d’une heure, le Hezbollah a annoncé que ses combattants ont attaqué quatre positions de l'armée israélienne, dont la base de Chomera et une tour d'observation à Habd el-Bustan. Selon le parti chiite pro-iranien, ses membres ont utilisé des « armes directes appropriées » et touché leurs cibles avec « précision ».  Une quantité de l'équipement technique (de l'armée israélienne) a été détruite », ajoute-t-il.

- Selon le quotidien israélien Haaretz, l'armée a indiqué avoir identifié 20 tirs de roquettes en provenance du territoire libanais et en direction d'Israël, et être en train de riposter en ciblant les sites de lancement.

- Un peu plus tard, les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, au Liban ont revendiqué « le lancement d'une salve de 30 roquettes ciblées depuis le Liban-Sud en direction des colonies (localités) de Galilée occidentale, notamment Nahariya et Chlomi, dans le nord de la Palestine occupée ».

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait affirmé dimanche que son pays n'était « pas intéressé » par une guerre à la frontière avec le Liban, après une multiplication des échanges de tirs. L’État israélien a également répété qu’il tiendra le gouvernement libanais pour responsable des attaques menées depuis son territoire, qu’elles émanent du Hezbollah ou d’autres factions.

À l’issue de la réunion avec les ambassadeurs accrédités au Liban, le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a affirmé jeudi qu'il a été convenu de l'importance d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et de l'envoi d'aides, ainsi que du rejet du déplacement et de la réinstallation dans un autre pays » des Palestiniens fuyant le conflit. Le Premier ministre sortant Nagib Mikati a, lui, jugé que le Liban n’avait aucun intérêt de s'aventurer en ouvrant un front au Liban-Sud », tandis que le Hezbollah a affiché, à plusieurs reprises depuis le début du conflit, sa solidarité avec la bande de Gaza.


Le calme précaire dans le sud du Liban a de nouveau été rompu, jeudi, par des échanges de tirs de part et d’autre de la frontière avec Israël, alors que la guerre entre le mouvement islamiste Hamas et l'État hébreu se poursuit depuis 13 jours dans une zone entourant la bande de Gaza.Voici le point sur les nouveaux incidents survenus jeudi après-midi, et qui s'ajoutent à une liste qui...
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