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Technologies - INNOVATION

La plaque d’immatriculation pour payer sans contact

Alors que l’usager européen paye de plus en plus en sans-contact avec son smartphone ou sa carte bancaire, un nouveau mode de paiement fait son apparition : la plaque d’immatriculation. De quoi gagner du temps sur la route !

La plaque d’immatriculation pour payer sans contact

Il y a cent trente ans – en 1893, pour être exact –, la plaque d’immatriculation minéralogique était rendue obligatoire sur tous les véhicules mécaniques (voitures, camions, deux-roues…). Son but : attester que le véhicule est bien officiellement immatriculé et identifier facilement son propriétaire en cas d’infraction ou d’accident. Mais elle pourrait bientôt avoir un tout autre usage, à savoir payer sans contact dans les parkings et sur les autoroutes. C’est en tout cas l’ambition de Lyf, une start-up française spécialisée dans les solutions de paiement mobile. Plus besoin de sortir un ticket ou une carte bancaire, ni même de baisser la vitre ! Un gain de temps et de confort appréciable pour les automobilistes.

Cette solution n’est pas imaginaire : elle existe déjà. Pour l’utiliser, il faut simplement télécharger l’application Lyf Pay pour Android et iOS, disponible gratuitement sur le Play Store et l’App Store, qui permet par ailleurs d’effectuer toutes sortes de paiements, en caisse ou même entre amis, et y enregistrer un moyen de paiement avec un numéro de d’immatriculation. Pour sortir d’un parking, il suffit alors de se présenter en voiture devant la barrière de sortie qui reconnaît automatiquement la plaque grâce à une caméra. Le conducteur est alors débité du montant du stationnement sans rien avoir à faire : il reçoit ensuite une notification sur son smartphone l’informant de la transaction et trouve le reçu de paiement immédiatement dans l’application.

Pour le moment, le paiement par plaque d’immatriculation de Lyf ne fonctionne qu’avec les parkings de la société Parcus dans la région de Strasbourg, avec laquelle l’entreprise a noué un partenariat. Mais il pourrait s’élargir à d’autres services, comme les péages d’autoroute, si d’autres sociétés l’adoptent.

Un dispositif similaire est d’ailleurs expérimenté sur l’autoroute A79 entre la Saône-et-Loire et l’Allier, sur un péage « en flux libre ». Sur cette portion de près de 90 km, les barrières de péage ont disparu et des portiques photographient la plaque d’immatriculation des véhicules, même ceux passant à vitesse élevée. Le conducteur reçoit par la suite une facture par courrier ou par e-mail, qu’il peut régler en utilisant un badge de télépéage, par le biais de bornes de paiement sur les aires d’autoroute ou encore en ligne, sur un site dédié et sécurisé. Cette solution, mise en place par la société APRR, a pour but de fluidifier le trafic et de réduire les émissions de CO2 occasionnées par les redémarrages. Bien évidemment, ces solutions posent la question de l’authentification, une plaque d’immatriculation étant facilement falsifiable.

Sources : rédaction et web

Il y a cent trente ans – en 1893, pour être exact –, la plaque d’immatriculation minéralogique était rendue obligatoire sur tous les véhicules mécaniques (voitures, camions, deux-roues…). Son but : attester que le véhicule est bien officiellement immatriculé et identifier facilement son propriétaire en cas d’infraction ou d’accident. Mais elle pourrait bientôt avoir un...

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