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Moyen-Orient - Récit

Une histoire de Gaza, haut lieu de la résistance palestinienne

Marginalisée dans les discours politiques, l’histoire de l’enclave raconte celle d’un paradoxe : une langue de terre méprisée par tous et un lieu de refuge devenu, au gré des décennies, le berceau du nationalisme palestinien.

Une histoire de Gaza, haut lieu de la résistance palestinienne

Des Palestiniens dans la ville de Gaza inspectent les ruines causées par une frappe aérienne israélienne, le 9 octobre 2023. Mahmud Hams/AFP

Enfant, elle aimait déjà la mer. Mais de Damas, elle lui semblait bien loin. Il fallait quitter le camp de Yarmouk et rouler vers Lattaquié ou encore Tartous pour s’y baigner. Son père lui racontait alors que là-bas, à Gaza, les plages de sable étaient dorées ; que les enfants s’y ruaient sans entraves sur leur chemin. Mais dans le sillage du grand retour, Nayrouz Qarmout doit se rendre à l’évidence. Certes, la mer est tout près, mais l’accès plus tortueux qu’elle ne l’avait imaginé. Et c’est à l’intérieur même du camp de Jabaliya – là où réside sa grand-mère paternelle – qu’elle foule le sable de son pays pour la première fois. À l’époque, les rues ne sont pas encore asphaltées. À peine arrivée, Nayrouz Qarmout remarque des gamins qui jouent pieds nus. Elle sort de la voiture, se déchausse et les rejoint. « Le sable n’était pas propre, mais j’ai senti qu’ici, avec les autres enfants du camp, j’étais chez moi », se souvient la trentenaire, écrivaine et militante pour les droits des femmes, et autrice d’un recueil de nouvelles, The Sea Clock and Other Stories (2019). 

Nous sommes en 1994. L’été est suffocant. Nayrouz Qarmout a 11 ans. Le processus d’Oslo commence tout juste à se concrétiser. L’accord de Jéricho-Gaza signé le 4 mai dote l’Autorité palestinienne de ses prérogatives. La ville de Cisjordanie, située dans la vallée du Jourdain, et la langue de terre gazaouie, cernée par l’Égypte, le sud d’Israël et la Méditerranée, sont les premiers territoires occupés à passer sous l’administration du nouveau régime. C’est donc dans cette enclave étirée sur 41 kilomètres le long du littoral que le chef de l’OLP, Yasser Arafat, et ses compagnons font leur grand retour en Palestine, après 27 ans d’exil. Pour des milliers de réfugiés et d’exilés palestiniens de Syrie, du Liban, de Jordanie et d’ailleurs, il est temps de plier bagage et de prendre part à ce nouveau chapitre qui s’écrit. Avec ses parents, ses frères et ses sœurs, Nayrouz Qarmout franchit la frontière, en passant par la Jordanie.

Et depuis, elle n’est plus jamais repartie.

Le chef de l’OLP, Yasser Arafat, lors de son retour à Gaza après 27 ans d’exil. Photo AFP/1994

Une odyssée qui, conjuguée à des centaines de milliers d’autres, fait le récit d’une bande de terre marginalisée par la géographie, négligée par la politique et martyrisée par l’histoire ; d’un territoire qui émerge en tant que tel par défaut, à l’ombre des accords de Rhodes signés à l’issue de la guerre israélo-arabe de 1948-1949 opposant l’Égypte, la Transjordanie, la Syrie et le Liban d’une côté, à Israël de l’autre. Le sous-district de Gaza ainsi qu’il est délimité sur la carte de la Palestine mandataire se désintègre. Les frontières de l’État israélien définies par le plan de partage de la Palestine des Nations unies (ONU) en novembre 1947 s’élargissent. Elles absorbent les localités du nord et de l’est de l’ancienne division administrative, vidées de leur population arabe. Quant à celles qui se situent au sud et à l’ouest, elles sont désormais soumises au contrôle de l’Égypte et finissent par former la bande de Gaza telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Déracinement

Derrière le désastre arabe, les prémices d’une tragédie dont les échos résonnent jusqu’à présent : la négation politique des Palestiniens sur fond de rivalités régionales entre l’axe égypto-saoudien d’une part et l’axe hachémite irako-jordanien de l’autre. Certes, un gouvernement de toute la Palestine (GTP) est constitué à l’automne 1948 à Gaza. Mais l’expérience est éphémère et les Palestiniens se retrouvent déjà coincés entre « l’ennemi sioniste » et les « faux frères » arabes, et sont privés de représentation indépendante lors des conférences internationales et régionales qui suivent l’armistice.

Dans le tumulte de la défaite, le fondateur de l’État hébreu et Premier ministre israélien David Ben Gourion propose lors de la conférence de Lausanne (1949) d’annexer la bande de Gaza et de rapatrier 100 000 réfugiés. Un geste qu’il présente comme sa contribution au règlement d’une question déjà lancinante. L’homme est rusé. Il s’agit pour lui de graver dans le marbre les gains obtenus par Israël et de court-circuiter un éventuel repli à Gaza de la base britannique de Suez. « Ben Gourion, à bien des égards visionnaire, avait très tôt compris qu’Israël avait intérêt à absorber cette “bande” de territoire pour sanctuariser sa frontière sud », souligne Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po Paris, historien et auteur d’une Histoire de Gaza (Fayard, 2012). « D’où son projet d’annexion, naturellement rejeté par les États arabes, alors qu’il prévoyait le rapatriement en Israël des réfugiés de Gaza », poursuit-il.

1948, Palestine. La Nakba a contraint 85 % de la population palestinienne vivant dans ce qui est devenu Israël à quitter ses foyers. Son droit au retour a été inscrit dans une résolution de l’ONU cette année-là, mais jusqu’à aujourd’hui, cette question n’est toujours pas résolue. Photo AFP

Les dirigeants israéliens sont, de toute manière, inconscients de l’ampleur du bouleversement démographique qui se prépare dans l’enclave. La zone représente à peine un peu plus du centième de la Palestine historique mais en accueille désormais le quart de la population arabe. C’est là que plus de 200 000 réfugiés palestiniens ont trouvé refuge après la Nakba, venant grossir les rangs d’une population d’à peine 80 000 âmes. Les conditions humanitaires y sont abominables. Certes, les premières vagues ont pu compter sur la solidarité des locaux ainsi que sur l’assistance de l’armée égyptienne. Mais très vite, les moyens viennent à manquer et les moindres recoins de la bande se muent en abris de fortune.

Personne ne pouvait alors imaginer que l’impératif se ferait norme, le provisoire permanent.

C’est dans cette temporalité de l’urgence que se développe la bande de Gaza au cours des décennies qui suivent. Mais l’enclave souffre indéniablement d’un paradoxe, constamment renvoyée dans le discours au rang d’annexe plutôt que d’enjeu central de la cause palestinienne alors même que l’histoire l’y place au cœur, l’élevant au rang d’ultime symbole du déracinement palestinien. Depuis 1948 jusqu’à aujourd’hui, le ratio est d’ailleurs peu ou prou resté le même : entre  les deux tiers et les trois quarts de la population gazaouie sont des réfugiés. Arrachés à leurs terres, ils sont pour 56 % d’entre eux originaires des localités environnantes, situées dans l’ancien sous-district de Gaza dont Israël s’est emparé au cours de la guerre. 42 % des nouveaux arrivants viennent en revanche de la Palestine centrale et même de Galilée. Comme pour les Palestiniens réfugiés dans les pays alentour, ils font du droit au retour le moteur de leur identité. Et si c’est à Gaza que naissent le Fatah, le Hamas et la première intifada, ces points de départ ne doivent rien au hasard.

Nasser en ligne de mire

Rapidement, l’enclave se mue en haut lieu du nationalisme palestinien. Dans les années 1950, la lutte politique contre cet effacement imposé passe aussi par la résistance aux desseins égyptiens. Le contexte est bouillonnant. En juillet 1952, la révolution des officiers libres en Égypte va porter Gamal Abdel Nasser au pouvoir. Les Frères musulmans – très actifs dans la bande de Gaza depuis les années 1940 – appuient le renversement de la monarchie et obtiennent en contrepartie la nomination par le gouverneur égyptien de l’un des leurs à la tête de la municipalité. En échange, Le Caire exige qu’ils suspendent les infiltrations menées en Israël par leurs partisans.

La confrérie tisse sa toile dans l’enclave, redouble d’activisme dans les huit camps palestiniens qui s’y trouvent, au point d’être en 1954 la force la plus importante de la bande. Ses relations se détériorent toutefois brusquement avec Nasser, qu’elle essayera d’assassiner. Désormais, elle s’oppose ouvertement au Caire.

Dans le même temps, Nasser multiplie les initiatives visant à redorer son blason aux yeux de la population. Le 29 mars 1955, il se rend à Gaza. Il décide alors de la reprise en main par la sécurité militaire égyptienne des unités de fedayin qui avaient été formées par des groupes dissidents des Frères musulmans. Objectif : organiser des opérations en territoire israélien et riposter de la sorte aux incursions de l’unité 101 d’Ariel Sharon. Parmi les fedayin se trouvent Khalil al-Wazir – que les autorités nassériennes avaient arrêté en 1954 pour sa participation à des opérations de commandos – et Salah Khalaf, plus connus sous leurs noms de guerre respectifs Abou Jihad et Abou Iyad. Avec un certain Yasser Arafat, ils se retrouveront au Koweït en octobre 1959 pour y fonder clandestinement le Fateh…

Traumatisme

Le changement de cap nassérien joue-t-il un rôle dans la décision israélienne de participer à la campagne de Suez avec Paris et Londres ? Le contexte en tout cas y est propice. Car avec la nationalisation du canal de Suez le 26 juillet 1956, le raïs devient le héros de la rue arabe, celui qui lui enjoint de relever la tête et clamer son indépendance vis-à-vis des ex-puissances coloniales. Dans la bande de Gaza, les griefs d’hier sont vite oubliés. Et l’on se prend à rêver qu’un jour, qui sait, la Palestine sera libre aussi. Les chancelleries européennes ne l’entendent évidemment pas de cette oreille. Londres et Paris veulent punir l’offense et Ben Gourion y décèle une opportunité en or pour asséner un coup fatal à Nasser. Lancée fin octobre 1956, l’offensive tripartite s’achève début novembre par une victoire militaire pour la coalition mais un succès diplomatique pour l’Égypte, qui profite alors de la pression de Moscou, de Washington et des Nations unies pour contraindre le trio à se retirer. Mais au sortir de la guerre, l’État hébreu s’empare de Gaza qui doit alors vivre sous le joug d’une première occupation, aussi courte que traumatisante.

« L’occupation de quatre mois de la bande de Gaza par Israël à la faveur de la crise de Suez est, en proportion, la plus sanglante de toutes les guerres menées sur ce territoire, avec un millier de morts pour environ 300 000 habitants, note Jean-Pierre Filiu. Mais les habitants de Gaza deviennent les seuls Palestiniens à avoir vu Israël se retirer, avant tout sous la pression des États-Unis, d’où une expérience fondamentalement différente de celle de leurs autres compatriotes. » Ben Gourion évacue l’enclave à contrecœur mais convaincu que, désormais, Le Caire saura tenir le territoire.

Naissance du Hamas

Entre 1957 et 1967, la mainmise égyptienne sur la bande de Gaza se traduit par quelques avancées économiques. Le port est rouvert et déclaré zone de libre-échange pour les biens industriels et de consommation. Surtout, la période entrevoit des bouleversements politiques notables. L’OLP voit le jour le 28 mai 1964 à Jérusalem. Sa naissance est accompagnée d’une déclaration d’indépendance, de l’adoption d’une charte ainsi que de la mise sur pied d’un conseil national et d’une armée de libération de la Palestine recrutant dans plusieurs pays arabes. Des camps d’entraînement militaires sont ouverts à Gaza avec l’aval du Caire. Et après la guerre de 1967, l’enclave devient le lieu par excellence de la résistance à l’occupation israélienne. Cette fois-ci, l’occupant a pour dessein l’annexion de la langue de terre. En 1970, Ariel Sharon mène campagne pour l’isoler. Il élargit les routes et en bâtit de nouvelles afin de permettre aux tanks de se déplacer plus facilement. Des milliers de maisons sont démolies, laissant près de 16 000 personnes sur le carreau. La plupart sont alors réinstallées dans le nord du Sinaï quand des centaines sont transférées en Cisjordanie.

Éreintés par la répression nassérienne, les Frères musulmans se distinguent du courant nationaliste dominant en se rabattant désormais sur un discours sociétal et religieux. Une aubaine pour Israël qui, au cours des premières années de cette seconde occupation, intensifie la répression contre les organisations palestiniennes nationalistes, tandis que les Frères musulmans sont épargnés.

Les accords de paix entre l’État hébreu et l’Égypte (1978-1979) marginalisent davantage la bande de Gaza. Les mobilités d’antan sont limitées ; les étudiants peinent à obtenir des visas pour Le Caire. Mais l’université islamique est inaugurée dans l’enclave. Elle devient le foyer d’affrontements violents entre le Fatah et les Frères musulmans dont les seconds sortent vainqueurs. Les dissensions politiques fracturent déjà à l’époque le tissu social gazaoui. Et sans surprise, c’est aussi à Gaza que naît le Jihad islamique, troisième voie entre le Fatah et les Frères musulmans visant à réconcilier nationalisme et islam par la lutte armée. En parallèle, la désobéissance civile s’amplifie. La première intifada éclate le 8 décembre 1987 dans le camp de Jabaliya, avant de s’étendre à toute la bande et de conquérir ensuite la Cisjordanie. Le soulèvement est coordonné au plus haut niveau par le Fatah, les communistes, le FDLP et le FPLP. Le cheikh Ahmad Yassine comprend alors qu’il lui faut changer de stratégie. Contre l’avis de la confrérie, dont il était membre, il crée le Mouvement de la résistance islamique – le Hamas –, proclamé le 14 décembre 1987 dans l’enclave palestinienne.

Des jeunes Palestiniens jettent des pierres à Gaza, au deuxième jour de l’intifada en décembre 1987. Sven Nackstrand/AFP

Arrestations arbitraires, collections punitives, couvre-feux drastiques, démolitions de maison, utilisation de balles en caoutchouc et de matraques… Israël cherche par tous les moyens à mater l’intifada. Elle lui est d’autant plus insupportable qu’elle entérine le tournant amorcé par l’invasion israélienne du Liban en 1982 : une partie des opinions publiques occidentales se détournent de l’État hébreu quand des franges importantes de la société israélienne commencent à s’interroger sur la finalité de l’occupation et se mobilisent en faveur d’une solution à deux États. L’intifada se traduit aussi par la recrudescence des liquidations interpalestiniennes, plus nombreuses à Gaza qu’ailleurs.

La séquence ouverte par le soulèvement de décembre 1987 se clôt avec la conférence de Madrid (1991) et les accords d’Oslo (1993). « C’est à Gaza que Yasser Arafat installe en juillet 1994 son Autorité palestinienne, soumise d’emblée à une forte contestation islamiste, avec 14 manifestants tués dès le mois de novembre », rappelle Jean-Pierre Filiu. D’où la préférence de Arafat pour Ramallah, à partir de 1995, préférence accentuée sous la présidence de son successeur, Mahmoud Abbas, à partir de 2005, au point d’abandonner Gaza au Hamas en 2007 sans même tenter d’y retourner.

Collaboration

22 août 2005, Israël achève l’évacuation des colonies de Gaza. Le discours occidental dominant salue un pas du Premier ministre Ariel Sharon vers la paix. En réalité, il est animé par une conviction : l’enclave cumule les problèmes et il sera, pour des raisons démographiques, impossible pour Israël de l’avaler. Il faut dès lors s’en défaire tout en consolidant les gains en Cisjordanie. En dépouillant l’initiative de toute substance politique, il tient à geler le processus de paix et à s’assurer que les questions relatives au statut de Jérusalem et au droit au retour – deux points sur lesquels les négociations d’Oslo ont buté – soient jetées aux oubliettes. Symptomatique de cette démarche, son caractère unilatéral.

Des colons israéliens manifestent devant la Knesset afin de dénoncer le plan de retrait de la bande de Gaza que le Premier ministre Ariel Sharon veut entreprendre, après 37 ans d’occupation du territoire. Pedro Ugarte/AFP

« Quand les colonies ont été démantelées, on était très heureux. On allait à la frontière et on regardait les colons se faire expulser. Mais c’était un leurre. Car l’occupation a commencé ensuite à contrôler les airs et les mers. Ils ont peut-être viré les colons, mais on les a finalement retrouvés au-dessus de nos têtes ! » raconte la journaliste et romancière Asma el-Ghoul, coauteure avec Sélim Nassib de L’insoumise de Gaza (2016), un récit autobiographique dans lequel elle dénonce l’occupation israélienne, la corruption du Fateh et l’intégrisme du Hamas.

En 2005, le Hamas remporte les élections locales palestiniennes et, en 2006, il suscite la stupeur générale en sortant grand vainqueur du scrutin législatif. « Beaucoup ont voté pour le Hamas par haine du Fateh, explique Asma el-Ghoul. Avant 2002-2003, on a assisté à l’émergence d’une nouvelle classe sociale. On a vu des gens venir avec des voitures et des vêtements dernier cri, toisant les autres. Et quand l’Autorité palestinienne embauchait un homme, elle embauchait toute sa famille. Cela a créé un ressentiment très fort dans la société. »

La communauté internationale reconnaît la transparence du rendez-vous électoral, mais pas ses résultats. Pour l’Union européenne comme pour les États-Unis, le Hamas est un mouvement « terroriste ». Et le refus par le Fateh de cohabiter institutionnellement avec le Hamas – entravant ce dernier dans l’exercice d’un mandat issu des urnes – sème les graines des luttes fratricides à venir, renforce les liaisons dangereuses entre l’Autorité palestinienne et Washington et fait le jeu du mouvement islamiste. En juin 2007, celui-ci prend le contrôle des services de sécurité dans la bande de Gaza. L’État hébreu impose aussitôt un blocus et transforme l’enclave palestinienne, territoire le plus densément peuplé au monde, en prison à ciel ouvert. La population est privée de tout : électricité, carburant, produits alimentaires et sanitaires… L’administration de George W. Bush va jusqu’à appuyer une force armée sous le commandement de l’homme fort du Fateh à Gaza, Mohammad Dahlan, pour chasser le Hamas du pouvoir. La guerre civile palestinienne est déclarée. Le Hamas impose son joug autoritaire à Gaza, traque ses opposants et soumet la population à un rigorisme moral. Le Fateh en fait de même en Cisjordanie, le rigorisme moral en moins, mais la collaboration sécuritaire avec Israël en plus, nourrissant ainsi la colère, la rancœur et la désillusion des Palestiniens. Et laissant la voie libre au Hamas pour se présenter comme le représentant légitime du nationalisme palestinien et le vengeur des humiliations subies par toute une nation.

Source principale : Filiu, Jean-Pierre, Histoire de Gaza, Fayard, 2012.  

Enfant, elle aimait déjà la mer. Mais de Damas, elle lui semblait bien loin. Il fallait quitter le camp de Yarmouk et rouler vers Lattaquié ou encore Tartous pour s’y baigner. Son père lui racontait alors que là-bas, à Gaza, les plages de sable étaient dorées ; que les enfants s’y ruaient sans entraves sur leur chemin. Mais dans le sillage du grand retour, Nayrouz Qarmout...

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GAZA TRANSFORMEE EN CAMP DE CONCENTRATION, TEL CEUX DE TRISTE MEMOIRE D,UN GENOCIDE OU LE GAZ EXTERMINAIT LES MASSES D,INNOCENTS CIVILS. ICI ON COMMET UN NOUVEAU GENOCIDE EN EXTERMINANT LES MASSES D,INNOCENTS CIVILS AU SOUFFRE ET AU PHOSPHORE BLANC. PAR QUI ? PAR LES VICTIMES D,HIER SUR DES INNOCENTS A QUI ON A VOLE LEURS TERRES, LEURS VILLAGES ET MAISONS ET DONT ON AVAIT MASSACRE LES PARENTS, VIEUX, FEMMES ET ENFANTS PAR DES ORGANISATIONS PLUS TERRORISTES QUE CELLES D,AUJOURD,HUI, ET EN FIT DU RESTE DES REFUGIES DEPUIS 1948 ET LES VOLS DE TERRES ET EXACTIONS NE SE SONT POINT ARRETES DEPUIS. QUI A ALORS CREE LE HEZBOLLAH, HAMAS ET TOUTES LES AUTRES ORGANISATIONS TERRORISTES DE LA REGION ? L,INIQUITE CREE ET SUPPORTEE PAR LES GRANDES PUISSANCES ET PAR L,ONU QU,ELLES CONTROLENT AVEC LEURS VETOS. SEULE L,EQUITE DE LA CREATION DE DEUX ETATS RESTAURERAIT UNE PAIX TANT ASPIREE ET ESPEREE DANS TOUTE LA REGION.

LA LIBRE EXPRESSION

06 h 50, le 16 octobre 2023

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  • GAZA TRANSFORMEE EN CAMP DE CONCENTRATION, TEL CEUX DE TRISTE MEMOIRE D,UN GENOCIDE OU LE GAZ EXTERMINAIT LES MASSES D,INNOCENTS CIVILS. ICI ON COMMET UN NOUVEAU GENOCIDE EN EXTERMINANT LES MASSES D,INNOCENTS CIVILS AU SOUFFRE ET AU PHOSPHORE BLANC. PAR QUI ? PAR LES VICTIMES D,HIER SUR DES INNOCENTS A QUI ON A VOLE LEURS TERRES, LEURS VILLAGES ET MAISONS ET DONT ON AVAIT MASSACRE LES PARENTS, VIEUX, FEMMES ET ENFANTS PAR DES ORGANISATIONS PLUS TERRORISTES QUE CELLES D,AUJOURD,HUI, ET EN FIT DU RESTE DES REFUGIES DEPUIS 1948 ET LES VOLS DE TERRES ET EXACTIONS NE SE SONT POINT ARRETES DEPUIS. QUI A ALORS CREE LE HEZBOLLAH, HAMAS ET TOUTES LES AUTRES ORGANISATIONS TERRORISTES DE LA REGION ? L,INIQUITE CREE ET SUPPORTEE PAR LES GRANDES PUISSANCES ET PAR L,ONU QU,ELLES CONTROLENT AVEC LEURS VETOS. SEULE L,EQUITE DE LA CREATION DE DEUX ETATS RESTAURERAIT UNE PAIX TANT ASPIREE ET ESPEREE DANS TOUTE LA REGION.

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    06 h 50, le 16 octobre 2023

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