L'ambassade des Etats-Unis au Liban a démenti dimanche des informations relayées par certains médias locaux selon lesquels ses gardiens auraient eux-même arrêté un suspect impliqué dans les tirs contre la chancellerie en début de semaine.
« Nous sommes au courant de ces informations », a déclaré le porte-parole de l'ambassade, Jake Nelson, à L'Orient-Le Jour. « Nous pouvons confirmer que le personnel de l'ambassade n'a arrêté aucun individu et n'a placé personne en détention. Nous vous renvoyons aux autorités libanaises pour toute question supplémentaire ».
En début de semaine, un individu armé d'une kalachnikov avait tiré plus d'une douzaine de balles sur le bâtiment abritant l'ambassade américaine à Aoukar. Aucun blessé n'avait été signalé.
Cette fusillade a coïncidé avec l'anniversaire d'un attentat meurtrier à la voiture piégée perpétré en 1984 devant l'annexe de l'ambassade US à Beyrouth, que Washington avait imputé au Hezbollah, soutenu par l'Iran.
Les missions diplomatiques et militaires américaines au Liban ont été attaquées à plusieurs reprises pendant la guerre civile de 1975-1990, au cours de laquelle des islamistes avaient également enlevé plusieurs citoyens américains. L'ambassade a été transférée à Aoukar après avoir été frappée par un attentat suicide en avril 1983, qui a tué 63 personnes.
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