Les FSI arrêtent une femme soupçonnée d'avoir empoisonné son mari

Les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont annoncé lundi l'arrestation, à Aley, d'une Libanaise soupçonnée d'avoir empoisonné son mari à mort.

La femme, âgée d'une quarantaine d'années, aurait perpétré le meurtre le 20 août et a été arrêtée le 8 septembre à Aley.

Selon le communiqué des FSI, c'est le père de la victime, un Libanais d'une quarantaine d'années, qui a signalé la disparition de son fils, déclenchant ainsi une enquête policière. Lors de leurs investigations, les autorités ont recueilli le témoignage de l'épouse de la victime, qui a affirmé que son mari était parti avec une personne non identifiée, probablement en Syrie. Elle a précisé qu'il avait l'habitude de s'absenter pendant plusieurs jours d'affilée.

Toutefois, la police a pu localiser le signal GPS du téléphone portable de l'homme disparu, le situant dans la zone de Basatine à Aley. Après une fouille de la maison du couple, les enquêteurs ont découvert qu'un matelas manquait dans l'une des chambres et que des restes de ce matelas étaient éparpillés dans la maison. L'épouse est alors devenue suspecte et a été placée en détention. Lors de son interrogatoire, elle a finalement avoué avoir tué son mari. Elle aurait révélé qu'elle entretenait une liaison avec F.A., l'ami de son mari, que ce dernier soupçonnait.

Selon la police, la femme aurait planifié de tuer son mari avec la complicité de son amant. « Le 20 août, elle a commis le crime en introduisant une grande quantité de poison Lannate dans le plat de mouloukhiyé de son mari », indique le communiqué de la police. Le Lannate est un insecticide couramment utilisé au Liban pour empoisonner les chiens errants. « Après s'être assurée de sa mort, elle a transporté le corps à Ras al-Jabal à Aley avec l'aide de F.A. dans sa voiture », ajoute le communiqué.

Les FSI ont trouvé le corps d'un homme à Aley et ont confirmé qu'il s'agissait bien de celui de la victime après avoir effectué une analyse ADN.

Les FSI n'ont pas réussi à arrêter F.A., qui aurait fui en Syrie via la ville de Aïn Aata. Néanmoins, les complices impliqués dans son évasion ont été appréhendés. Des efforts sont actuellement déployés pour localiser et arrêter F.A..