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Sport - Coupe du monde de football 2030

L’Espagne veut avancer après l’affaire Rubiales

En pleine crise institutionnelle, la fédération espagnole souhaite relancer son projet de candidature pour le Mondial 2030 de football en association avec le Portugal et le Maroc.

Cliché du siège de la Fédération espagnole de football (RFEF), à Madrid. Pierre-Philippe Marcou/AFP

Les dirigeants des fédérations de football d’Espagne, du Portugal et du Maroc se sont réunis ce week-end à Madrid pour défendre leur candidature commune à l’organisation de la Coupe du monde 2030, « une opportunité historique », malgré les remous causés par l’affaire Rubiales.

Pedro Rocha, qui assure l’intérim à la tête de la fédération espagnole (RFEF) après la suspension puis la démission de l’ancien patron Luis Rubiales pour avoir embrassé de force la championne du monde Jennifer Hermoso, a rencontré samedi à Madrid ses homologues marocain, Fouzi Lekjaa, et portugais, Fernando Gomes, a indiqué dimanche dans un communiqué la RFEF.

« Grande responsabilité »

« Nous sommes conscients de la grande responsabilité que nous avons, car nous sommes face à une opportunité historique », a pour sa part déclaré Fouzi Lekjaa, dont le pays a rejoint ces derniers mois le duo ibérique.

« Notre candidature est très solide », a insisté Fernando Gomes, estimant que grâce à elle « se rencontreront deux continents, deux cultures et une passion commune pour le football ».

Pedro Rocha a encore assuré que les trois pays avançaient « ensemble avec l’objectif de présenter un très bon projet, plus fort que jamais avec l’intégration du Maroc ». Une prochaine réunion des trois présidents de fédération est prévue le 4 octobre à Rabat.

Après les remous causés par l’affaire Rubiales, le secrétaire d’État espagnol aux Sports, Víctor Francos, a annoncé qu’il contacterait la FIFA afin que tout ce qui s’est passé « n’affecte en rien la candidature » pour l’organisation du Mondial 2030. 

Luis Rubiales lui-même avait souligné dans sa lettre de démission le 10 septembre que son départ devait « contribuer à la stabilité qui permettra à l’Europe et à l’Afrique de rester unies dans le rêve de 2030 ».

Concurrence saoudienne

En 2030, la Coupe du monde fêtera son centenaire. La première édition, en 1930, avait été organisée et remportée par l’Uruguay, qui est aussi candidate pour organiser le Mondial 2030 aux côtés de l’Argentine, du Paraguay et du Chili.

Sans oublier la candidature de l’Arabie saoudite, qui a fait part à maintes reprises de son intérêt dans le cadre d’une potentielle candidature commune aux côtés de l’Égypte et de la Grèce. Mais le royaume pourrait tout aussi bien choisir de faire cavalier seul en se positionnant plutôt sur l’édition suivante, celle de 2034.

Voir l’Arabie saoudite patienter une décennie entière pour décrocher le Graal paraîtrait toutefois surprenant au vu des ambitions sans bornes qu’elle a affichées ces derniers mois sur la scène footballistique, dont elle souhaite devenir l’un des tout premiers centres de gravité dans les prochaines années. Quoi qu’il en soit, la FIFA attribuera la Coupe du monde 2030 en décembre 2024.

Les dirigeants des fédérations de football d’Espagne, du Portugal et du Maroc se sont réunis ce week-end à Madrid pour défendre leur candidature commune à l’organisation de la Coupe du monde 2030, « une opportunité historique », malgré les remous causés par l’affaire Rubiales.

Pedro Rocha, qui assure l’intérim à la tête de la...

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