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Économie - Restauration

Mii-yao, un bar à cocktail aux influences asiatiques à Gemmayzé

 Le prix des cocktails tourne autour de 10 dollars, pour un ticket moyen de 50 dollars.

Mii-yao, un bar à cocktail aux influences asiatiques à Gemmayzé

Sur 70 m², Mii-yao offre des espaces intérieur et extérieur, avec 35 places assises chacun. Photo DR

Ouvert début juin dans le quartier huppé de Gemmayzé à Beyrouth, Mii-yao est un bar à cocktail d’inspiration asiatique, avec pour originalité de coupler des boissons avec des plats, et non l’inverse. Le tout dans une ambiance chaleureuse avec des tables hautes, une cuisine ouverte et un grand bar pour offrir une large sélection de cocktails. Sur 70 m², Mii-yao offre des espaces intérieur et extérieur, avec 35 places assises chacun.

« J’ai décidé de faire un bar d’inspiration asiatique par préférence personnelle. Je ne trouvais pas de street food asiatique qui me convenait au Liban, alors j’en ai créé un », confie la propriétaire Natasha Fady, qui gère également le restaurant Terre situé juste en face. Au menu, on trouve ainsi une sélection de brochettes japonaises (yakitoris), un hibachi grill japonais avec une sélection de bœuf wagyu importé d’Australie, mais aussi des bao buns, des ailes de poulet façon coréenne, ou encore un burger maison avec du kimchi (légumes fermentés) maison. « Beaucoup de nos accompagnements sont maison, comme nos huiles infusées. Nous fermentons aussi tous nos légumes ».

Côté bar, les trois barmen offrent des recettes à base de produits maison. « Nous avons un Spritz au soda de concombre, mais aussi une Margarita au wasabi, ainsi qu’un punch au goût de riz collant à la mangue », un plat thaï typique de la street food de la région. « Chez Terre, nous couplons nos plats à des boissons. Chez Mii-yao, je souhaitais offrir l’opposé, en mettant la lumière sur nos boissons, qui sont accompagnées par des plats », explique Natasha Fady, qui a mis trois mois à peaufiner son menu. Le prix des cocktails tourne autour de 10 dollars, pour un ticket moyen de 50 dollars.

De Lyon à Beyrouth

Natasha Fady a commencé sa carrière à l’hôtel Le Gray il y a sept ans, avant de quitter le Liban pour la France, où elle a étudié à l’Institut Paul Bocuse, chef étoilé, à Lyon. Parallèlement à ses études, elle a été serveuse puis est passée derrière les fourneaux. Après son cursus, elle est partie à Dubaï où elle a développé sa créativité pour travailler sur des concepts de restaurants. « J’ai tout appris au cours de mon expérience à Dubaï, puis j’ai déménagé à Doha en 2019, où j’ai aidé à l’ouverture de plusieurs restaurants ». Cette expérience en poche, c’était sûr : « Un jour, j’allais revenir à Beyrouth pour ouvrir mon propre restaurant ». Mais le Covid-19 est venu bousculer ses plans et elle rentre à Beyrouth à l’été 2020. « Je pensais rester un mois, mais le 4 août a eu lieu, et mon cœur me disait de ne plus quitter cette ville ». C’est ainsi qu’elle se lance dans l’aventure de Terre en 2021, puis cette année Mii-yao.

Mii-yao SAL est un investissement à trois, dont deux partenaires silencieux, mais Natasha Fady reste partenaire majoritaire. Mii-yao a demandé un investissement d’environ 300 000 dollars et Natasha Fady souhaite rentrer dans ses frais « d’ici un an et demi ». Mais elle ne veut pas s’arrêter là : « Il y a tellement de concepts à explorer au Liban ! ». 


Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle.

Ouvert début juin dans le quartier huppé de Gemmayzé à Beyrouth, Mii-yao est un bar à cocktail d’inspiration asiatique, avec pour originalité de coupler des boissons avec des plats, et non l’inverse. Le tout dans une ambiance chaleureuse avec des tables hautes, une cuisine ouverte et un grand bar pour offrir une large sélection de cocktails. Sur 70 m², Mii-yao offre des espaces...

commentaires (3)

Pareil, marre des publi-reportages ! Halte à l’hypocrisie.

Emmanuel Durand

23 h 55, le 03 septembre 2023

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Commentaires (3)

  • Pareil, marre des publi-reportages ! Halte à l’hypocrisie.

    Emmanuel Durand

    23 h 55, le 03 septembre 2023

  • Et que la fête continue…

    Sissi zayyat

    19 h 49, le 03 septembre 2023

  • J'en ai ras le bol de vos publi-reportages hebdomadaires...certains objecteront au nom du fameux sacro-saint principe que toute activité est signe du fait que le pays vit encore...blablabla...d'autres me rétorqueront que rien ne m'oblige à lire ces annonces et encore moins à les commenter. Il se trouve que je suis passionné de bonne bouffe, et que j'aimerais plutôt lire des reportages sur les coulisses de restaurateurs de longue date qui parviennent à rester en activité tout en maintenant un excellent niveau de qualité et en ne pratiquant pas des tarifs prohibitifs...concernant l'établissement du jour, il se trouve que j'ai vécu de nombreuses années en Asie, ce qui n'est pas le cas de cette dame. Elle propose donc un blougiboulga informe pour coller aux tendances/attentes du moment sans connaître ces cuisines. De la poudre aux yeux, avec des "investisseurs anonymes" pour faire un "carton" 1 ou 2 ans avant de décliner/fermer...

    IBN KHALDOUN

    01 h 04, le 03 septembre 2023

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