Des habitants transportant la dépouille d'un combattant du Hezbollah lors de ses funérailles dans la banlieue-sud de Beyrouth, le 10 août 2023. Photo Joao Sousa
Rana Sahili, responsable média du Hezbollah, a confirmé mardi à L'Orient Today avoir été bannie de WhatsApp dimanche.
Pour elle, cette interdiction est "une répression de la liberté d'expression de la part des États-Unis, qui possèdent WhatsApp". "Tout ce que je fais, c'est communiquer la voix du Hezbollah à la population, et non pas commettre un acte terroriste", a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle transférerait désormais ses communications sur Telegram.
Mme Sahili a ajouté qu'il y a environ un mois, nombre de députés du Hezbollah ont été bannis de WhatsApp, sans toutefois préciser leur identité.
WhatsApp appartient à Meta, l'entreprise anciennement connue sous le nom de Facebook. Selon les conditions générales de WhatsApp, l'application "peut bannir des comptes si elle pense que l'activité du titulaire contrevient aux conditions d'utilisation". "Conformément à nos conditions d'utilisation, nous pouvons nous réserver le droit de bannir l'utilisateur sans notification", souligne WhatsApp.
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