Dans son rapport concernant l'audit juricomptable de la Banque du Liban, le cabinet international Alvarez&Marsal dresse un portrait sombre du mandat de Riad Salamé à la tête de la BDL : dépenses injustifiées, surfacturations, manipulations comptables, tout y passe.
Certaines surfacturations mentionnées par Alvarez&Marsal sont somme toute assez "classiques" : c'est notamment le cas des 100 purificateurs d'air achetés 3.000 dollars l'unité, alors que le prix de catalogue se situe entre 800 et 1.200 dollars, pour une surfacturation totale de 170.000 à 220.000 dollars.
D'autres dépenses sont toutefois plus surprenantes comme cette statue de cire achetée pour plus de 100.000 dollars à une galerie européenne. Des dépenses "qui pourraient être considérées inappropriées" au vu de la situation comptable de l'institution, selon les auteurs du rapport. Ci-dessous, les dépenses plus improbables.
Le cabinet épingle également des acquisitions immobilières au Liban, remettant en cause la pertinence de ces investissements.
commentaires (12)
IL EST DISPARU CHIRURGIE ESTHÉTIQUE ET HOP BY BY
Gebran Eid
15 h 20, le 17 août 2023