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Berry et W. Joumblatt affirment "ne pas comprendre" la raison des avertissements de sécurité des pays du Golfe

Berry et W. Joumblatt affirment

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, et l'ancien chef du Parti socialiste progressiste, le leader druze Walid Joumblatt. Photo Ani

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, et l'ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), le leader druze Walid Joumblatt, ont affirmé qu'ils ne "comprenaient pas" la raison des avertissements de sécurité sur le Liban émis au cours du week-end par les ambassades de plusieurs pays du Golfe à Beyrouth.

L'Arabie saoudite, Koweït, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont appelé leurs ressortissants à éviter de se rendre au Liban, tandis que Qatar et le sultanat d'Oman ont incité à la vigilance. Ces mises en garde sont intervenues après des affrontements armés dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué, en lisière de Saïda, au Liban-Sud. 

"Nous ne comprenons pas, avec Nabih Berry, les craintes exprimées dans les communiqués des ambassades. Peut-être qu'il y a des choses que nous ignorons", a commenté M. Joumblatt dimanche soir, dans un communiqué publié après une réunion avec le président du Parlement en sa résidence de Aïn el-Tiné. De son côté, M. Berry a affirmé à la presse "ne pas comprendre les raisons" de ces avertissements. 

Au sujet des affrontements de Aïn el-Heloué, le chef du législatif a indiqué qu'ils "sont restés confinés à une zone géographique", et nié tout lien avec l'élection présidentielle, qui traîne depuis plus de neuf mois. Sur le même sujet, M. Joumblatt a affirmé que "les efforts palestiniens et libanais peuvent conduire à une solution". Un cessez-le-feu a été conclu entre les factions palestiniennes en conflit et est appliqué depuis jeudi soir.

En ce qui concerne l'élection présidentielle, M. Berry a rappelé que l'envoyé français pour le Liban, Jean-Yves le Drian, avait suggéré d'organiser "un dialogue national et non pas des dialogues dispersés" entre les partis politiques. Cette proposition a été suggérée par le "groupe des cinq", qui comprend la France, les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, Qatar et l'Egypte, dont les représentants se sont réunis à Doha le 17 juillet pour discuter de la crise libanaise.

M. Berry a évoqué, en outre, la possibilité de sanctions le visant, qui seraient discutées par la communauté internationale. Dans une lettre envoyée à l'administration de Joe Biden jeudi dernier, le sénateur américain Jim Risch avait décrit M. Berry comme une "extension du Hezbollah", l'avait ciblé comme un des artisans du blocage de la présidentielle et réclamé des sanctions à son encontre. "Je suis une extension de tout", a déclaré M. Berry, en réponse à une question sur la déclaration de M. Risch, avant d'affirmer qu'il ne se cède pas aux pressions.

D'après son communiqué, M. Joumblatt indique, par ailleurs, avoir discuté avec M. Berry des "forages gaziers qui commenceront à la fin de ce mois ou le mois prochain dans le Sud". Selon lui, ces forages ont été rendus possibles grâce aux "efforts considérables déployés par M. Berry en dépit des obstacles qui se dressaient devant lui". Le président du Parlement avait parrainé l'accord-cadre pour une médiation américaine entre le Liban et Israël, qui a mené, en 2022, à la signature de l'accord sur la démarcation de la frontière maritime entre les deux pays. Neuf mois après cet accord, un navire est en route vers le Liban pour commencer l'exploration du bloc 9, situé le long de la frontière maritime, afin de déterminer la présence d'hydrocarbures. L'arrivée du navire est prévue pour le 14 août.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, et l'ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), le leader druze Walid Joumblatt, ont affirmé qu'ils ne "comprenaient pas" la raison des avertissements de sécurité sur le Liban émis au cours du week-end par les ambassades de plusieurs pays du Golfe à Beyrouth.L'Arabie saoudite, Koweït, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont appelé...